Chapitre 28 : drôle d'escape game

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Du 11 au 17 avril 2022

L'avant-dernière semaine ever de ma première année de licence études germaniques mineure pédagogie à la Sorbonne Nouvelle... L'année m'a glissé d'entre les mains. C'est aussi la première semaine de partiels. Semaine par contre très inattendue, vous le saurez vite.

Le lundi matin, je me réveille encore plus tôt pour continuer les révisions express pour l'italien. J'apprends de mes erreurs du premier partiel en vérifiant cette fois n'importe quel mot où j'ai un doute sur l'interprétation/la traduction, car ce sont souvent ceux qui tombent. Mais le temps passe et je dois y aller, je ne prends pas mon trieur, comme je n'ai pas de vrai cours. J'arrive au bon moment, juste avant que le prof n'arrive. Avant de commencer, il nous annonce que le DM est finalement obligatoire, et ce que je ne savais pas, c'est que les deux points qu'il vaut au maximum sont deux points du PARTIEL. Si je ne l'avais pas fait, je n'aurais pu obtenir que 18/20 maximum. D'abord, jamais je n'aurai 18/20 à ce cours, mais donc, ma note aurait dégringolé de deux points encore. Entre 11 et 9 par exemple, c'est un sacré écart ! Alors je suis bien enchantée d'apprendre que je devrai me replonger dans ce DM pour ce soir max.

Le deuxième partiel ressemble fort au premier, mais cette fois, mes révisions étaient un peu efficaces, c'est-à-dire que j'avais peur de ne pas savoir écrire une ligne et ce n'était pas le cas. Par contre, il sera aussi moyen que le premier, j'ai pu répondre au même nombre de questions. Je l'expédie assez vite aussi, j'avais fini en une bonne demi-heure mais j'ai attendu une demi-heure de plus à me relire désespérément pour ne pas culpabiliser d'être partie si tôt. Quand tu sais que tu ne sais pas répondre à une question, c'est inutile de tervergiser et de chercher une malheureuse explication. Et c'est frustrant.

(Cet épisode n'a pas tellement de sens mais il est si drôle, donc la référence encore plus ! xD)

Alors je sors à 10h30 de la salle, et je ne vais plus en journalisme, parce que je ne passe pas le partiel. Là aussi, ç'aurait été une catastrophe. En attendant 12h, je commence à brainstormer comme on dit, à la cafétéria, avec Elisa (qui est dans le même cours d'italien que moi), et je parviens à blablater sur 10 lignes, mais ce n'est pas suffisant. Pour une fois, comme pas de journalisme, je vais à l'heure à la chorale, 12h et non pas 12h30. C'est la dernière séance aussi. Nous nous échauffons comme toujours, avec des syllabes chantées et augmentées d'un demi-ton, jusqu'à ce que les altos et les basses commencent à s'arracher les cordes vocales (j'exagère.), puis on redescend jusqu'à ce que les sopranos s'étouffent (j'exagère aussi.).

Ensuite, on reprend les débuts de chaque chant travaillé, soit six, et on change de place pour se tasser comme des anchois contre un mur noir, comme au concert, afin de tous rentrer dans le cadre de la caméra de la prof, qui va enregistrer tous les chants pour "en garder une trace". Mais elle a un appel important qui dure, on se refroidit un peu. Quand elle revient, avant de filmer la bonne prise, du temps s'écoule aussi. Entre les faux départs, les voix qui commencent à toutes baisser d'un demi-ton, les problèmes de "on ne te voit toujours pas !"...

Enfin, on enregistre tout ce qu'on a fait (une petite dose de rappel ne fait pas de mal, contrairement au Covid lol) : "What a wonderful world", "Sing, sing, sing", "We can work it out", "Oh freedom", "Down to the river to pray", "Lean on me". Et encore une fois "What a wonderful world" parce qu'on l'aime. Vers 14h nous avons fini et nous disons au revoir. Mais la professeure nous rappelle que l'an prochain, cette chorale recommencera et elle souhaite même proposer un atelier de technique de chant individuel, autant vous dire que ça m'intéresse !

Journal de bord : vie étudiante à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant