Chapitre 24 : avis d'expulsion

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Du 14 au 20 mars 2022

(Wow petit aparté au moment où j'allais publier, j'ai fait la bourde improbable de mettre "2021" au lieu de "2022"... En janvier ça passe, mais pas trop en mi-mars ! Sur ce, bonne lecture :D)

J'ai failli oublier déjà quelle semaine de cours arrive, la septième. Heureusement que nous avons changé de professeure pour un cours, qui nous a donc fait un programme des séances restantes. Mais j'y reviendrai en temps voulu.

Ça commence à "péter dans tous les coins" comme on dit : la plupart des gens sont débordés de travail, ou en tout cas de manque de motivation pour parvenir à tout faire dans le temps imparti. Et moi ? Hum, disons que j'ai beaucoup moins de travail que les autres, à en entendre leurs multiples exposés et partiels. Et à en comparer mon dossier de psychologie à rendre seulement début avril, mon DM de théâtre que j'ai bien entamé - mais par conséquent, que je dois finir maintenant ! -, mon partiel de mi-semestre restant en grammaire,  mes matières trop géniales où j'ai un partiel seulement à la fin (UE libre, approche comparée, même pas méthodes du conte) et un ultime DM, le plus pénible, en poétique. Que la prof nous a donné seulement ce mardi, soit à peine DEUX SEMAINES avant la date imposée. Gé-nial. Brillantissimo.

Mais aucune ironie, j'ai détaillé mes devoirs pour pouvoir me plaindre indirectement, surtout le DM de poétique, de théâtre (parce que c'est plutôt analytique, tracé d'avance.) et les partiels. Mais le reste provient de matières que j'ai choisies, et que je surkiffe. Le dossier de psychologie, j'ai vraiment envie de le faire bien, mais ça prend du temps, et si je ne m'organise pas (ce qui est ma spécialité), je vais être à court de temps d'ici trois semaines... Aaaaah, trois semaines ! En méthodes du conte, on est noté.e.s simplement sur la participation orale (donc ma note sera sans doute satisfaisante) et sur un conte qu'on rédigera nous-mêmes !! Autant vous dire que c'est parfait pour moi.

L'unique exposé que j'avais ce semestre, celui d'histoire, ça y est, il est derrière moi et me laisse une pointe d'amertume, comme l'objectif de la professeure était visiblement de chercher l'anguille sous la roche, quitte à reprendre des éléments que j'avais déjà dits.

Bref, il faut que je reprenne le développement chronologique de ma semaine. Je reviens dimanche soir, pour une fois il ne fait pas nuit avant que je sois posée chez moi. Tout l'après-midi, mais littéralement de 16h à 22h, j'ai aidé Lila sur Instagram pour son exposé de dernière minute en allemand. J'y ai mis bien du cœur plus que sur mes propres devoirs, même quand je me prenais la tête à chercher, moi-même, la moindre épine dans la traduction qu'elle avait trouvée de Deepl. (Sachant que pour les futurs experts germanistes, nous, les profs ont vivement déconseillé Deepl.)

Autant vous dire que le soir, j'avais le cerveau qui voulait exploser, et il fallait encore finir le devoir de journalisme, à savoir rédiger un début de reportage, ici un article basé sur une expérience d'une personne donc plus stylistique, créatif, pour bien retransmettre les émotions de la personne. Et il fallait encore relire les textes pour le partiel d'italien. Rappelez-vous que je ne sais pas du tout a quoi nous mène le cours, les textes n'ont aucun lien entre eux.

Alors j'y vais, mais pas à l'heure. Je prenais la ligne 9 à Miromesnil comme toujours, sauf que le traffic est interrompu, alors je ressors et je marche très vite dans l'autre sens, repasse devant mon appartement, emprunte l'autre chemin pour aller à Villiers et prendre la ligne 3, puis 7. Je croyais arriver une vingtaine de minutes en retard, finalement dix en prenant mon temps. Mais je n'étais pas en retard vraiment, parce que le prof, italien, arrive toujours après l'horaire normal.

Journal de bord : vie étudiante à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant