Du 18 au 24 avril 2022
Avant-propos : petit tip de lecture, si vous ne le faites pas déjà, savourez les lignes à votre rythme tout en écoutant les musiques que je glisse, car bien évidemment, elles ont du sens à tel endroit, et ça me permet aussi de partager un peu plus mes morceaux préférés !
Plus : photo ci-dessus de Censier.(... Mais quelle idiote je fais de dire ça au début du dernier chapitre...)
Bon, c'est la dernière semaine du semestre... Déjà. Mon Seigneur. J'ai l'impression que Megacities s'est fini il y a au pire un mois, mais c'était en fin novembre. Je me souviens encore bien de ma semaine de vacances à l'Île de Ré, alors que c'était il y a presque six mois. Par contre, j'avoue que j'ai oublié assez vite le contenu de mon podcast, parce que je n'aime tellement pas ma voix que je ne l'ai pas réécouté longtemps. Et j'ai aussi oublié super vite la pré-rentrée, et qui j'ai croisé, sauf Pauline C., parce que depuis, je me suis fait tellement d'amies proches que je ne peux plus savoir si je les ai aperçues en début septembre. Enfin, à une exception près.
Evidemment que toute ma vie, je me souviendrai du courage que j'ai eu - si, si, là j'ai la légitimité à me jeter des fleurs -, sac de quinze kilos sur le dos, regard anxieux, stressé, mais déterminé à ne pas rester seule toute l'année, pour repérer une fille toute seule au fond gauche de l'amphithéâtre, cheveux courts, blonds et bouclés, et aller prendre place à sa droite, pour ensuite engager une conversation : "-Salut, tu t'appelles comment ? Oh mais toi aussi tu as fait Abibac ? Tu viens d'où ?", bla bla bla. Oui, c'était ma future partenaire de devoirs et de cuisine, Maud. Je m'en rappellerai d'autant plus qu'elle m'a avoué il n'y a pas longtemps que sa pire angoisse était de ne pas se faire de potes non plus, mais être réservée l'en empêchait, donc que quelqu'un le fasse pour elle était une délivrance.
Evidemment que je me rappellerai aussi toute ma vie de mes plusieurs rencontres avec Pauline (celle que je mentionne toutes les dix lignes.), à commencer par deux commentaires sous le premier chapitre de ce journal : "Oh mais moi aussi je suis à l'USN !" et "J'adore ton journal", ce qui a immédiatement engagé un contact ; puis lors du rassemblement pour notre camarade qui s'est malheureusement suicidée en octobre ; puis durant Megacities, où je me suis dit à la fin qu'il est hors de question de laisser une participante française organiser toute une séance seule ; puis l'atelier d'écriture allemand où j'ai découvert le Poetry Slam ; et la conférence avec Georg Stefan Troller au Goethe-Institut, où cette fois, les longues conversations nocturnes ont commencé. Bref, j'ai recommencé à parler nostalgie dès les premières lignes.
Mais tout ça pour dire que je veux m'accrocher à cette année personnifiée en un arbre solide, qui grandit et qui fleurit, comme un koala (l'usurpation de référence privée hihi), car je m'y sentais bien et je ne veux pas que ça s'arrête. Enfin, les partiels, si, il serait temps... Mais j'en ai encore jusqu'à dimanche.
Bon, que m'est-il arrivé à Paris cette semaine ? Lundi, Mara propose à Maud et moi, à notre surprise, de la rejoindre avec son copain allemand, Tony (au vu d'aujourd'hui, je crois que le stade de crush a été dépassé.), pour organiser une mini chasse aux œufs. Je ne suis pas la seule alors, à considérer que c'est une tradition à perpétuer ! Nous sommes partantes, alors on se rejoint devant chez Mara pour ensuite acheter le nécessaire. Il n'y a presque plus rien, pourtant le weekend de Pâques n'est pas encore fini ! Ensuite, nous allons au petit parc voisin.
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