Du 8 au 14 novembre
Le début de cette septième semaine de cours a commencé de façon on ne peut plus normale : le lundi je retourne en cours, le mardi aussi. Mardi soir je participe à un jeu interculturel international en distanciel, comme depuis plusieurs semaines, mais avant, juste après les cours, âme charitable que je suis, je me suis proposée à ma soeur hospitalisée au Havre (je ne rentrerai pas dans les détails évidemment) pour aller récupérer son nouvel ordinateur dans son quartier de Paris. J'ai déjà pris un temps anormal à le recevoir, à cause du vendeur étranger qui parle très mal français, puis à cause de détails du type carte d'identité à présenter... Finalement je le reçois, et je repars dans le métro avec le carton qui rentre à moitié dans un sac de courses. C'est très lourd. Encore plus quand il faut le hisser sur six étages. Âme charitable je vous dis !
Mais, avez-vous oublié que jeudi, c'est le onze novembre ? Qui dit onze novembre dit armistice dit jour férié, qui dit pas cours ! Et puisque personnellement je n'ai pas cours (ou presque) en fin de semaine, j'ai décidé de "sécher" l'unique cours le vendredi matin pour m'offrir une petite semaine de vacances en plus. J'admets que sur le moment, ma conscience de (trop) bonne élève revient au galop et je me sens mal, à deux doigts d'écrire un mail de justification, mais qu'est-ce que tu veux justifier ? En outre, tant que tu ne t'absentes pas aux examens et que tu viens régulièrement, ce n'est rien de rater un cours une fois dans le semestre !
Alors je repars le mercredi midi, et je pense que de l'extérieur, je ressemblais à une vraie parisienne ; gros manteau avec fourrure, valise de taille moyenne, de bureau, converses... Et anxiété d'arriver à l'heure lisible sur mon visage.
L'après-midi je ne reviens pas directement chez moi, non. J'apporte d'abord son ordinateur à ma soeur dans sa chambre, ça me permet aussi de lui parler et de revoir mes grands-parents en même temps. Je me lance et lui demande si ça l'intéresserait de participer sur mon podcast que je dois faire pour le fameux cours, elle accepte, c'est génial.
Enfin, ayant entendu parler depuis des mois d'une boutique Harry Potter qui a ouvert au Havre, je fonce ! Déjà, fin août, j'étais au courant et j'y suis allée, sauf que ça n'était pas encore ouvert. La bourde ! Cette fois je me suis rattrapée, et au lieu de compter y rester une demi-heure, j'y ai passé deux heures. Les problèmes, c'est que comme c'est Harry Potter, d'un côté les prix sont élevés ; de l'autre, quand tu aimes cette saga tu ne l'aimes pas à moitié, donc même si c'est cher et que potentiellement tu repars les mains vides, tu ne peux pas être frustré ou pas tellement, parce que tu admires tant les produits disponibles, de la peluche au puzzle au pull de maison aux stylos/baguettes aux vitrines des plateaux d'échec... Je suis repartie avec des vêtements au final. Non je ne suis pas Dobby, arrêtez !
Anecdote : le soir, vers dix-huit heures, j'accompagne ma mère au marché local, je croise ma voisine, professeure de SVT en collège, avec qui je discute de mes doutes par rapport à la mineure pédagogie. Une minute plus tard, directement, elle me propose de venir faire un mini-stage dans son collège pour observer sa manière d'enseigner. Un stage non officiel, d'un délai de quarante-huit heures entre ma demande et le jour J, j'ai cru halluciner ! Pour le stage de troisième ça ne s'est absolument pas déroulé aussi facilement.
Le fameux jeudi, des invités débarquent : mes cousins, oui encore ! mais aussi des amis de mes parents et leurs trois enfants de cinq à dix ans. La tribu qui s'est formée en une journée était terrible ! Et moi future diplômée du BAFA, il n'en fallait pas plus pour qu'ils m'impliquent dans un cache-cache... Bref, une journée pas comme les autres !
Vendredi restaient mes deux petits cousins, afin que leurs parents s'évadent à deux. Ce n'est pas plus mal, car je suis en permanence à la recherche d'idées, d'inspirations, pour les musiques que je vais mettre dans mon podcast, et ces deux petits massacreurs de piano électrique m'ont donné envie d'enregistrer leur "mélodie" juste parce que je trouvais que ça allait bien avec les intentions que je voulais mettre dans les musiques.
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Journal de bord : vie étudiante à Paris
Não FicçãoJ'avais promis à mes amis d'enfance un petit récit concernant mon entrée à la Sorbonne Nouvelle à Paris, ma vie étudiante et évidemment toutes les galères quotidiennes qui peuvent m'arriver, alors le voici ! Certes, la mise en page se rapproche d'un...