Du 20 au 26 septembre 2021
Enfin, la première semaine de cours. Il faut dire qu'après environ quatre mois sans cours du matin au soir cinq jours d'affilée, même si on prétend qu'on n'a pas envie de retourner en cours, en vérité un certain rythme pour nos journées et rencontrer des gens nous manque forcément. D'autant que cette année, je démarre un nouveau cycle scolaire, alors la nouveauté l'emporte sur la routine estivale.
Le lundi matin à huit heures tapantes, c'est parti pour une heure et demie d'italien B1 autour du cinéma. Eh oui, quand on aime on ne compte pas ! Un point négatif : les films sont en noir et blanc, donc vieux, durant deux heures et un peu ennuyeux à suivre parfois. Après, comme les films sont sur YouTube et sous-titrés en anglais, et qu'ils portent sur l'occupation nazie en ce moment, j'apprends à la fois mon italien, mon anglais et mon allemand ! Pratique.
Je n'ai rien jusqu'à quatorze heures (c'est pour ça que parfois, je l'ai un peu mauvaise de devoir me lever tôt mais ce n'est rien, j'ai choisi ce cours) ; quand j'ai vu le nom du cours et que j'ai écouté ce qui allait réellement se passer, j'ai pensé que ceux qui s'occupent de nommer les cours font mal leur travail. En effet, prenons cet exemple :
Si je vous dis "méthodologie universitaire", vous pensez à quoi spontanément ?
A des cours d'aide pour s'organiser et rendre ses devoirs, pas vrai ?
Pas du tout ! "méthodologie universitaire" signifie préparer un dossier scientifiquement littéraire. Bon ça veut dire qu'à partir d'un livre allemand, on doit non seulement rendre une analyse, mais aussi une bibliographie des sources utilisées, et j'en passe.
Le cours est assez intéressant en vérité, ça passe vite. Rien à voir avec celui d'après, la civilisation. Ca dure deux heures (un lundi fin d'après-midi, donc pas le meilleur horaire), la prof n'est pas de l'université et c'est trèèèès long.
Le mardi c'est LA journée de cours, huit heures- seize heures, dont seulement trente minutes de pause pour manger entre treize heures trente et quatorze heures. Mais c'est aussi la journée où j'apprends le plus de choses, entre histoire littéraire, grammaire, création d'un podcast (oui, vous avez bien lu) et atelier de lecture (autrement dit, complément du cours histoire littéraire). Et c'est donc le jour où quand je rentre, je n'ai envie de rien faire ; devoirs, courses, ménage...
Viennent le mercredi et jeudi où je n'ai presque aucun cours (jeudi après-midi seulement), donc là où je fais mes devoirs, mes courses, ménage... Bref, tout l'inverse de la veille. J'en profite pour faire la grasse matinée !
Jeudi j'ai le cours des pathologies (troubles) du langage, et c'est amusant, parce qu'on étudie des phénomènes enfantins sous un aspect scientifique, sérieux. Je ne plaisante pas, on écoute parfois des extraits de babillage ("gaga", "da", toutes les syllabes en -a) pour différencier un cas de trouble du langage !
Et vient le vendredi avec les différences culturelles et faits de langue, c'est-à-dire l'étymologie et la philosophie de l'allemand en comparaison avec le français. Comme tous les cours, dit comme ça, ça vous semble ennuyeux à mourir, mais pareil, c'est intéressant et aussi un peu long en même temps. L'après-midi j'ai découverte des métiers de l'enseignement en visio, ce qui me permet de filer vite fait bien fait à seize heures pour rentrer chez moi le weekend. Et c'est pourquoi, encore avec une prof qui ne sait pas bien faire cours, et avec cet horaire, j'ai beaucoup de mal à suivre.
Qui dit cours dit école, qui dit école dit pause déj, qui dit pause déj dit cantine, mais qui dit cantine fermée dit cafétaria.
Ainsi j'ai découvert la cafétaria du CROUS, et accessoirement le porte-monnaie électronique Izly, si vous connaissez... Je constate qu'un repas équilibré à la cafet', c'est cher ! Plus qu'au restaurant universitaire en tout cas.
L'avantage globalement c'est que les salles de cours ne changent pas, comme avant, du moins pas avant le second semestre.
Le weekend je suis donc revenue chez moi pour profiter de ma famille (servir de chef cuisinier également), puis je suis revenue le dimanche soir à Paris.
Les prochaines fois je crois que je ne vais même pas vous le rappeler tant c'est évident, je vais plutôt parler de qu'est-ce qui me retiendrait ici, j'ai déjà un fichier !
Bonne fin de weekend, ne déprimez pas trop pour les études et le réveil demain, regardez un bon film et sortez, a priori il fait très beau partout. Si, s'il fait beau à Paris, il fait beau partout. Sauf pour la Bretagne, c'est un cas désespéré, bien que j'aime cette région.
Bref profitez de la vie quoi ! A bientôt !
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Journal de bord : vie étudiante à Paris
No FicciónJ'avais promis à mes amis d'enfance un petit récit concernant mon entrée à la Sorbonne Nouvelle à Paris, ma vie étudiante et évidemment toutes les galères quotidiennes qui peuvent m'arriver, alors le voici ! Certes, la mise en page se rapproche d'un...