Chapitre 2

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Ça fait bientôt une semaine que je suis à cheval et j'arrive à peine dans la préfecture de Gifu, dans la ville de Ōno.

La nuit commence à tomber et je viens d'arriver à l'entrée de la ville.
Descendant de mon cheval, je le laisse tel qu'il est pour ne pas me faire remarquer d'avantage en remontant le colle de mon vêtement jusqu'au nez, pour que la moitié de mon visage soit caché et qu'on ne me reconnaisse le moins possible.
Je marche quelques temps dans les rues de la ville avec les regards intrigués des habitant et arrive enfin à une auberge.

En m'approchant de celle-ci, de nombreuses personnes se retrouvent alcoolisées devant la façade et en montant les marchés, un homme assis, vêtu de noir, tient un Katana à la main.
L'homme en question se tient la tête, comme s'il attendait quelque chose ou quelqu'un, puis son regard perdue ce dirige vers le mien, sûrement parce que je le regarde fixement.
Je remarque à ce même moment, une cicatrice au coin de sa bouche, ce qui lui donne un certain charme je dois bien l'admettre.

Je remarque à ce même moment, une cicatrice au coin de sa bouche, ce qui lui donne un certain charme je dois bien l'admettre

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Je ne me tarde pas plus et continue de passer à côté de lui pour entrer dans l'établissement.
Je vais jusqu'au comptoir pour demander une chambre, puis une jeune femme me donne une clé en m'indiquant la chambre qui m'est appropriée.

Je monte à l'étage et en arrivant devant la porte, je l'ouvre pour y entrer, en prenant le soins de la fermer directement pour être tranquille.
Je me déshabille puis m'allonge sur le lit et commence à fermer les yeux doucement afin de m'endormir et me reposer.

La lumière du soleil me réveil, je me lève pour prendre mes vêtements pour que je puisse m'habiller et partir rapidement d'ici.
Avant de sortir de la chambre, je regarde par la fenêtre et sans surprise, je vois de nombreux samouraï de la garde impériale.
Je quitte alors la fenêtre et vais vers la coiffeuse pour me mettre en face du miroir.

En joignant mes cheveux pour en faire une longue tresse que je laisse par dessus mon épaule, je prends mon wakisashi avec lequelle je fais une entaille au niveau de ma pommette droite ainsi qu'a ma cuisse gauche.
Je prends un premier bandage pour estomper le sang sur mon visage puis un deuxième pour bander l'entaille sur ma cuisse.
Reprenant mon wakisashi en main, je découpe les manches longues de mon vêtement.
Lorsque que je me regarde une dernière une fois, je prends mon Katana puis descends pour rejoindre le comptoir et donner les clés à la jeune femme d'hier soir.

Je me dirige vers la sortie de l'auberge et m'arrête brusquement quand je vois l'homme d'hier soir assis sur un muret qui me regarde fixement.
Une bataille de regard perdure mais j'y met un terme lorsque je remarque qu'il y a des samouraïs qui s'approchent de la où nous sommes, en partant dans la direction du marché.

Ça fait un moment que je marche dans la foule du marché et j'arrive à sentir sa présence.
L'homme de tout à l'heure me suis depuis que je suis partie.
Je décide alors de m'arrêter devant un vieillard qui vend ses pommes.

TOJI FUSHIGURO Où les histoires vivent. Découvrez maintenant