Chapitre 9

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Le premier mois depuis le mariage est passé et le lendemain du mariage, alors que beaucoup d'invités étaient partis, j'étais présente à table avec ma mère, mon père, ma sœur et Hidetada à mes côtés. Il était extrêmement souriant malgré ce qu'il c'était passé la veille au soir, mais ce n'est pas ce qui m'inquiétait le plus. Je me souciais plus de ce qu'allait me sortir ma mère que tout autres choses futiles.

- Alors, comment c'est passé votre première nuit ? Me demande-t-elle.

- Nous n'avons pas dormis ensemble, répond Hidetada dans l'immédiat.

- Pourquoi cela ?

- Je ne suis pas prête, tout simplement. Lui répondais-je froidement.

- Tu es censée enfanter le plus tôt possible.

- Peut-être, mais je n'en ai pas envie.

Depuis, Hidetada et moi n'avons jamais eu de rapports et c'est la que mon plan prend forme. Un homme ne peut clairement pas tenir un mois entier, si ce n'est pas plus, sans rapport. En principe. Et puisque mon adorable sœur éprouve une énorme et profonde attirance pour Hidetada, ça ne m'étonnerais même pas qu'ils aient déjà couché ensemble. Actuellement je suis dans la salle avec mon père et Isao, pour parler de la stratégie que j'ai proposé et qui a était approuvée par tous les Daimyos. Sans m'y attendre, et pas que moi d'ailleurs, ma mère entre pour venir me chercher. Elle attrape mon poignet violemment et me tire avec elle hors de la pièce pour m'emmener dans sa chambre.

- Qu'est ce qu'il te prend ?! C'était important ce que j'étais entrain de voir avec Isao et papa !

- Il est tard et il faut que tu aille dormir. Tiens, enfile ça. Me lance-t-elle un vêtement léger.

- Qu'est ce que c'est.

- Une robe de nuit très légère pour que ça éveille les sens de ton époux.

- Je ne la mettrait pas, c'est hors de question.

- Oh que si tu la mettra et maintenant d'ailleurs. Déshabille toi et enfile la. Me presse-t-elle.

Je soupir longuement et ne me prend pas plus la tête que ça avec elle. Même si je commence à avoir l'habitude après tant d'années, c'est toujours elle qui aura le dernier mot même lorsque c'est moi qui l'ai. Je me déshabille donc et enfile sa robe de nuit « sexy », pour rejoindre Hidetada. Nous sortons de sa chambre et en arpentant les couloirs, on commence à entendre des bruits aigus provenant de ma chambre. Comme je l'imaginais, ce sont des gémissements. Une fois que nous sommes toutes les deux devant ma chambre, ma mère me regarde confuse et lorsque je la regarde en retour je fais mine de pas comprendre également. Elle ouvre alors la porte et je l'entend pousser un cri d'épouvante. Je passe la tête par dessus son épaule, avec un visage attristé, et regarde ce qu'il ce passe. Comme je l'avais prévu, Hidetada est entre les jambes de ma sœur aînée.

- Hanae !!

- Oh mon dieu !!

- Ce n'est pas ce que vous croyez ! Je peux tout vous expliquer, s'empresse Hidetada.

- L'acte parle de lui même. Pas besoin d'explications. Dis-je en faisant couler de fausses larmes.

Je rentre dans ma chambre malgré la gêne qui est présente entre les deux et ma mère, qui reste choquée dans l'encadrement de la porte, et vais directement à ma malle pour prendre mes affaires afin de partir. Lorsque ma mère me voit, elle relève la tête et s'en va je ne sais où. Sûrement prévenir mon père de ce qui se passe. Pendant ce temps, je sors mon deuxième kimono que j'utilise pour mes entraînements avec mon père ainsi qu'un wakisashi et mon tanto, qui a une grande ressemble avec le poignard à l'exception que la lame qui est légèrement recourbée, comme sur le katana ou le wakisashi.

TOJI FUSHIGUROOù les histoires vivent. Découvrez maintenant