Chapitre 11

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Je me réveil les yeux encore lourds, mais lorsque je sens une bonne odeur de nourriture, je me lève très rapidement. Avant de sortir, je me dirige vers la porte qui mène à l'extérieur, pour aérer la chambre. Une fois que j'ouvre celle-ci, je tombe nez à nez avec un groupe de jeunes samouraïs torse nus qui étaient avec Toji hier en fin d'après-midi. Nous restons figé quelques instants avant que je ne me rende compte que je suis simplement habillée d'un haori. Je referme alors brusquement les portes, mais elles se bloquent dans la foulée. Je remarque qu'il y a deux grandes mains qui les bloquent. Les battements de mon cœur s'accélèrent alors qu'elles s'ouvrent progressivement et j'ai peur de tomber sur l'un d'eux. Quand elles sont ouvertes de nouveau complètement, je me retrouve face à Toji. Je suis à la fois soulagée et chamboulée, une fois encore. Toji se trouve être torse nue juste devant moi. Mes yeux restent figés sur ses abdos très bien dessinés, tout en longeant les lignes de sa musculature, qui descends au plus bas. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, peut-être même la deuxième ou la troisième fois, mais la première fois que c'est arrivé, je ne ressentais pas ce que je ressens actuellement envers lui. Pour essayer de penser à autre chose et me changer les idées, je fuis sont regard fixe et énervé pour regarder derrière lui. Au final je tombe sur les plus jeunes, ils doivent sûrement avoir mon âge, qui sourient bêtement et marmonnent entre eux.

- C'est pas la fille d'hier ?

- Si, je crois bien. C'est Aiko, la fille de Kenshin.

- Sérieux ?!

- Ouais.

- Le chef est avec la fille de Kenshin ?

- Visiblement.

- Continuez de courir et le dernier aura deux tours supplémentaires, leur ordonne Toji.

- OUI !

Après l'ordre que Toji leur a donné, ils se mettent tous à courir de nouveau dans le sens inverse. Je continue de les regarder partir, puis violemment, Toji me pousse à l'intérieur et je tombe sur le lit. Il entre à son tour et claque les portes derrières lui. Je rougis violemment étant donné que je suis dans une posture particulière, mais aussi parce qu'il se rapproche de plus en plus de moi.

- Qu-Qu'est ce que tu-tu fais ?

- Pourquoi tu sors habillée comme ça ?

- Mais-mais tu m'as dit hier soir que-

- Quoi, je te déstabilise tant que ça ? Me coupe-t-il.

- N-non !

- T'es sûr ?

- Arr-arrête de te rapprocher comme-comme ça.

Il ne m'écoute pas et continue d'avancer vers moi. Je recule en même temps qu'il avance, toujours sur le lit, mais lorsque j'arrive au bout, je manque de tomber puisque ma main se retrouve dans le vide. Heureusement il me rattrape rapidement en passant son bras dans mon dos, mais je me retrouve sous lui. Ses grandes mains sont plaquées de chaque côté de mon visage et me jambes sont de chaque côté de son bassin. Combien de temps je vais encore devoir tenir.

- Ce serait dommage qu'un homme soit blessé juste parce qu'il t'as vu à moitié nus.

- Je te signal que je porte un haori.

- Tu n'as que ça ? Me demande-t-il droit dans les yeux.

Je lui fais un signe de tête pour lui faire comprendre le contraire, mais je ne m'attendais pas à ca de sa par. Il commence à s'accouder sur le bras gauche, puis vient glisser sa main droite sur une de mes cuisses pour remonter jusque ma hanche. Au contact de ma peau, sa main brûlante me provoque des frissons qui parcours tout mon corps et en même temps, une vague de chaleur me monte à la tête. Sans vraiment me contrôler, mes paupières se ferment et ma tête tombe en arrière tout en laissant échapper un long soupire, alors qu'il la remonte encore plus haut sur mon corps. Toji plonge sa tête dans mon coup alors qu'il est à sa merci, puis il vient embrasser et sucer la peau de celui-ci. Il relève la tête et frustrée, je le regarde de nouveau dans les yeux en fronssant les sourcils mais c'est alors qu'on ne se lâche pas du regard. Il me regarde en souriant et son visage s'approche doucement du mien. Alors que l'envie me prend, je pose mes deux mains sur ses joues et tire son visage vers le mien pour qu'il pose ses lèvres sur les miennes. Toji amplifie le baiser et une fois que nos souffles sont totalement saccadés, il détache ses lèvres des miennes puis me regarde de nouveau avec les yeux entre ouvert.

TOJI FUSHIGURO Où les histoires vivent. Découvrez maintenant