Chapitre 7

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Mes parents habitaient dans un petit appart à la pointe de la technologie. Quand je frappa à la porte, ce fut mon père qui m'ouvrit. Comme à son habitude il me pris dans ses bras et me fit tournoyer. C'était devenu notre petit rituel depuis mes 8ans.
- Maman est dans la chambre ?
Il hocha la tête et pris mes bagages pour les emmener dans ma chambre. En ouvrant la porte je vis ma mère à moitié assise sur son lit me souriant. Je me dirigea vers elle et la pris dans mes bras. Et comme à chaque fois... je ne pus empêcher mes larmes de couler.
- Oh ma chérie...
Elle me caressa les cheveux avant de prendre ma tête entre ses mains. Elle me regarda droit dans les yeux.
- Tu t'en veux encore... Je sais que ça a était horrible pour toi, mais je vais bien d'accord ?
Elle essuya mes larmes avec son pouce.
- Tu sais que ni moi ni papa ne t'en avons jamais voulu pas vrai ?..
J'hocha la tête et me re-glissa dans ses bras. Malgré le temps qui passait, je ne pouvais ignorer ma culpabilité. Il est vrai que mes parents ont tout fait pour moi et qu'ils n'ont cessé de m'aimer malgré ce que je leurs aient fait. Mais tout restait tout de même de ma faute...

Mon père ne m'avait jamais abandonné. Même lorsqu'on ne savait pas encore si ma mère allait survivre, il m'avait pris dans ses bras et n'avait cessé de me rassurer.
Quand le docteur nous a annoncé qu'elle allait survivre, notre joie ne fut que de courte durée. Elle allait vivre, mais ne pourrait plus marcher correctement sans béquilles, devait dormir un minimum de 10h par jours si on ne voulait pas que son cerveau cesse de fonctionner, et on devait l'accompagner tout les deux jours à l'hôpital pour faire un gros check up. Elle restait fragile, sa condition n'était pas stable, il lui arrivait souvent de faire des malaises ou cracher du sang. Et évidemment, une vingtaine de médicaments lui avait était prescrit par jours. Mon père avait dû quitter son travail d'architecte qu'il adorait pour veiller sur elle. Et tout cela restait de ma faute, même s'ils ne m'en voulaient pas. Je m'étais alors promise de ne plus jamais utiliser mon alter.
Malgré tout cela, ma famille vivait bien grâce à l'assurance liée aux problèmes d'alters qui payaient pour tout les soins et mes grands parents qui leurs avaient trouvé cet appartement situé à deux minutes de l'hôpital.
Au final, ma famille avait eu beaucoup de chance dans cette malchance.

Je passa mes trois premiers jours de vacances à veiller sur mes parents, à gérer leurs comptes et régler les quelques problèmes qu'il y avaient.
Aujourd'hui nous étions mercredi et ma mère devait se rendre à l'hôpital. Mon père avait décidé de sortir voir des amis puisque je m'étais proposée comme accompagnante. J'attendais le docteur avec ma mère dans une chambre. On regardait les infos et j'écoutais d'une semi oreille perdue dans mes pensées.
- Oh mon dieu... Y/n tu peux appeler ton père et vérifier qu'il va bien s'il te plaît ??
Ma mère avait parlé très rapidement avec peur et semblait perturbée. Je redirigea mon attention sur la télé tout en appelant mon père.

- Nous sommes au centre de Hosu, une attaque vient d'avoir lieu. Nous ne sommes pas encore sûr de connaître les acteurs de cette acte terroriste mais la ligue des vilains est très fortement soupçonnée.

Je me retins de crier. Les images qui passaient étaient atroces. Des centaines de corps étaient étalés au sol, tout les bâtiments avaient pris feux.
- Allô Y/n ??
- PAPA ?! EST CE QUE TOUT VA BIEN ?
- Oui, oui calme toi ma chérie, j'étais là quand l'explosion à eu lieu mais des héros sont venus et nous ont emmenés hors de dangers. Tout va bien pour vous ?
Je ne savais pas pourquoi mais j'avais un mauvais pressentiment, la voix de mon père était saccadée et il semblait... souffrir ?.. Je lui répondis d'une voix faible et peu assurée.
- Oui nous allons bien, j'ai regardé par la fenêtre, on voit le feu mais il est assez loin de nous...
- Bien... Y/n ? Es-tu en haut parleur ?..
- Non.. Ma voix tremblait.
- Je suis dans un hôpital. Je crois que.. j'ai perdu mon oeil gauche.
J'étouffa un cri, mon père ne voulait pas que ma mère le sache de peur que son cerveau lâche. Je devais respecter ce choix et tout faire pour qu'elle ne s'inquiète pas.
- Tu es sûr que ça va ?
- Oui, il n'y a rien d'autre et je ne sens pas la douleur grâce à des médicaments...
Je resta muette. Ma mère m'observait inquiète.
- Y/n, ne t'inquiète pas d'accord, veille sur ta mère, je te rappèlerais plus tard, quand tout sera passé pour parler à ta mère.
Il ne me laissa pas le temps de lui répondre et raccrocha. Des larmes menaçaient de couler alors je les essuya rapidement d'un revers de main. Je devais tout faire pour que ma mère n'ait pas de soupçon. Je la regarda droit dans les yeux avec un sourire rassurant posé sur mes lèvres.
- Tout va bien maman, il a était sorti par des héros à temps alors ne t'inquiète pas.
Elle sembla rassurée mais elle reprit un air inquiet.
- Pourquoi a tu les yeux rouges ?..
- J'ai eu peur maman c'est tout.

Le médecin en charge de ma mère entra.
- Bonjour Mme et Mlle Lapiz. Je vois que vous regardiez les infos alors vous devez être au courant. Je ne vais pas pouvoir vous faire un check-up tout de suite, je dois aller au bloc. Mais je dois m'assurer que vous allez bien. Si vous n'êtes pas bien, dites le moi et vous serez prises en charge directement.
- Non, c'est très gentil docteur mais je sais que je ne suis pas la priorité. Je vais bien alors allez-y.
- Merci de votre compréhension. Je dois quand même vous prévenir que nous sommes dans une zone à risque même si il ne semblerait pas que les vilains se dirigent vers ici, restait sur vos gardes. En cas d'attaque une procédure d'évacuation sera transmise via haut-parleur dans tout le bâtiment.
Il s'inclina puis se dépêcha de sortir.
J'observa mon téléphone, j'avais 20 appels en absence et des centaines de messages de mes amis inquiets. Je souris faiblement.
- Ma chérie je crois que je vais dormir, des gens semblent être inquiet pour toi alors va les appeler.
J'hocha la tête et murmura un merci avant de sortir de la salle.

Pdv Bakugo

- ARGH C'EST PAS VRAI ! DEKU QU'EST CE QUE TU FOUS ?!
- KACCHAN TODOROKI EST PARTI EN COURANT VERS L'HÔPITAL DE SA MÈRE JE DOIS LE SUIVRE ON NE SAIT PAS SI C'EST DANGEREUX LÀ BAS.
- MAIS BORDEL LE DEVOIR D'UN HÉROS C'EST DE SAUVER ET DE COMBATTRE LES VILAINS ET Y EN A SOUS NOS YEUX !!
- Désolé Kacchan, tu n'es pas obligé de nous suivre, mais je dois y aller.
- TCH. Deku d'mes deux.
Je peux pas les laisser seuls, ils risquent d'engendrer une catastrophe.

Gamin (y/n x  bakugo katsuki)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant