Chapitre 19

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Je sais pas pourquoi mais j'ai du mal avec l'écriture de cet arc... un blocage peut-être? Sachez en tout cas que je fais vraiment de mon mieux, désolée si l'intervalle de publication entre les chapitres est plus longue qu'avant...

Et je vois que vous êtes de plus en plus nombreux à interagir avec cette histoire! Si vous saviez combien ça me fait plaisir, ces retours :* commentez encore, les copains!

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Après les funérailles de Konohamaru, chacun s'en alla faire son deuil à sa manière. Mitsuki resta en dernier devant la tombe de son instructeur, caressant faiblement mais avec respect la pierre gravée à son nom.

Reposez en paix, sensei. Nous vous vengerons.

Boruto, quant à lui, errait dans les rues jusqu'à ce qu'il décide de se rendre dans la forêt où l'équipe entière avait l'habitude de s'entraîner, au temps où ils étaient encore genin. Et il ne tarda pas à voir qu'il n'était pas le seul à avoir eu cette idée lorsqu'il aperçut Sarada en train d'effleurer le tronc d'un arbre d'un air absent.

Vêtue de noir, elle ne portait rien d'autre que sa tenue d'enterrement. Pas de lunettes, pas de bandeau, pas d'accessoires, pas de rouge rutilant sur ses lèvres ni même aucun détail démontrant une attention particulière à son apparence. Pourtant, même dans toute sa simplicité, Boruto la trouva très belle et ne se serait pas gêné pour le lui dire dans d'autres circonstances.

Remarquant qu'elle n'était pas seule, la jeune Uchiha se tourna vers son ami, le regard vide. Puis elle baissa faiblement la tête et dit:

-Je le vois partout, Boruto... je me souviens encore comme si c'était hier du temps où il veillait sur nous, comment il nous sermonnait à chacune de nos chamailleries, où quand on causait des catastrophes, sourit-elle quelque peu nostalgique. Il avait le même rêve que moi, mais il ne pourra jamais l'atteindre maintenant qu'il a disparu...et d'une telle manière...

Elle essuya une énième larme, émue. Face à ces pleurs, l'Uzumaki détesta encore plus Kara et déclara fermement :

-Sois en certaine, ce crime ne restera pas impuni.

Sarada eut un sourire désabusé tout reniflant. Vengeance? Ah, ce concept lui avait toujours quelque peu échappé. Car même si on faisait payer les coupables au centuple, rien ne pourrait faire revenir Konohamaru.

Cependant, elle regarda son ami et dit:

-Qu'as tu en tête exactement?

-Comment ça? répondit le blond suspicieux.

-Je sais que quelque chose d'important te travaille, et ce bien avant qu'on ne découvre le décès de Sensei.

Alors qu'il la fixait en cherchant à comprendre ce qu'elle insinuait, la fille leva les yeux au ciel.

-Écoute, je n'ai pas à te forcer à me confier quoi que ce soit, d'accord? Chacun a droit à son jardin secret et loin de moi l'idée de m'immiscer dans le tien sans que tu ne m'y invite. Seulement voilà, depuis un moment maintenant, tu as constamment cette lueur dans le regard. Celle que tu as quand tu veux réaliser une chose quoiqu'il puisse t'en coûter ou en d'autres termes: quand tu t'apprêtes à commettre une de tes folies. Et je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que cette fois sera plus grave que les autres. Alors je te pose la question: est-ce que ce que tu planifies pourrait te mettre en danger?

Le balafré demeura interdit face à tant de perspicacité. Avait-elle tout compris? Les seules personnes qui connaissaient toute la vérité étaient Naruto, Sasuke, Kakashi, Shikamaru et Kawaki. Et il ne pouvait pas se permettre de rajouter une personne supplémentaire dans la confidence, il avait déjà pris assez de risques comme cela. Alors qu'il paniquait de l'intérieur, il fit appel à tout son self-control pour ne rien laisser paraître.

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