Je m'approche de la cabane et ma vue se trouble sans que je ne puisse vérifier ce que j'ai vu.
O.O
Lexa, en train d'embrasser Costia, je ne bouge pas. Je dois en être sûre donc je m'approche de la porte et hésité à toquer. Si elles ne font pas ce que je crois, je ne vois pas le problème de rentrer sans frapper. Je ne frappe pas, pousse la porte fortement et entre. Costia n'a plus son t-chirt, Lexa est sur elle et embrasse son corps. Je ne pleure pas, je suis pétrifiée, je ne peut pas décrire toutes les émotions qui s'entrechoquent en moi et je ne peut pas les exprimer non plus. Lexa me remarque enfin et s'éloigne brusquement de Costia, qui remet son t-shirt lentement avec un sourire mesquin. Et dire que je culpabilisais de prendre trop le temps de Lexa, ne t'inquiète pas Clarke, le temps qu'elle à de libre elle en profite bien. Elle s'approche les mains en avant.
-Clarke je...je peut tout l'expliquer, je te jure c'est pas ce que tu crois je... Son regard est paniqué mais je sais maintenant que cette panique n'est que factice, donc je m'empêche de ressentir de la compassion pour elle.
La rage à eu le temps de prendre le pas sur les autres émotions et je ne suis plus du tout disposée à l'écouter, je veut juste crier. Mon visage se durcit et je sens comme un blocage de mes sens, tout est effacé, tout sauf la rage.
- Tais toi ! Je t'ai laissée t'expliquer la dernière fois, maintenant tu n'a aucune excuse ! Tu as tout foutu en l'air! Putain que j'ai été conne ! Tout à coup une vague de peur m'envahis à l'idée qu'on puisse nous entendre donc je reprend un minimum de contrôle. Je ne veut plus jamais entendre ta voix ou te voir. T'a qu'à dormir ici ! T'avise plus jamais de me regarder ne serais se qu'une seconde.
Ça y est, la rage est partie, je n'ai plus de défense et la peine prend le pas sur le reste. Je vois Lexa se mettre a pleurer, mais la rage est partie donc j'ai envie de la prendre dans mes bras pour la rassurer, pour me calmer. Mais je ne dois pas, j'ai besoin de partir, maintenant. Elle tente de s'approcher mais je part en courant. Je n'arrive plus a verrouiller la porte de ma cabane et c'est la que mes les larmes tombent, dévalent mes joues à toute vitesse.
- Pourquoi t-tu veux p-pas te ferm-mer !
Des hoquets me prennent et je vois flous, j'attrape une chaise et bloque la poignée. Je recule doucement et vais dans la salle de bain en fermant la porte derrière moi sans même essayer de la verrouiller. Je pose mes mains sur le lavabo et me regarde dans la glace. Mon mascara, que je ne met pas d'habitude, coule, comme par hasard c'est aujourd'hui que j'ai décidé de me maquiller. Je baisse des yeux vers le lavabo, je pleure tellement que je sens ma respiration se bloquer. Les souvenirs me revient par flashes et se mélangent au présent, les cours, les notes, ma mère, ses sermons et viennent les pleurs de suffocation. La peur qui me tord le ventre, cette cage qui m'empêche de respirer, ma tête qui tourne et les bruits incessants, les symptômes s'accentuent, je ne respire plus. Je sais ce qu'il se passe et ça me terrifie, je cherche à me raccrocher à une chose pour stopper ma chute, mes yeux brouillés de larmes distinguent dans leur flous la montre à mon poignet. Une fois reconnecté à la réalité, j'arrive petit à petit à reprendre ma respiration en caressant le cadran de la montre. Je distingue mieux les bruits, ce sont des voix de personnes qui tambourinent à la porte, je crois reconnaître Raven et Octavia qui s'inquiètent et me demande d'entrer. Je ne veut voir personne et titube jusqu'à la douche. Je m'assois dedans et sans prendre le temps de retirer mes vêtements, j'allume l'eau qui mouille mes habits,mes cheveux, mon corps et mes chaussures qui deviennent lourdes. Je les retire et me rend compte qu'il n'y as plus de voix qui crient d'ouvrir. L'eau coule, chaude et réconfortante. Après un bon moment dont je suis incapable d'indiquer la durée. Je l'éteint et me sèche puis sort en serviette, ignorant les questions des filles qui campaient devant ma porte et avaient visiblement réussi à entrer. Il faut croire que bloquer une porte avec une chaise en pleurant, n'est pas très efficace. J'attrape des vêtements et repart m'habiller dans la salle de bain. Légèrement plus claire que tout à l'heure, je pense à envoyer un message à madame Smock, disant que je me sens malade et que mes campeuses devraient être prises en charge par un autre chef. Je prend une inspiration et sort une nouvelle fois de la salle de bain, y laissant les vêtements mouillés.
- Clarke qu'est ce qui ce passe ? Me dit Octavia, les sourcils froncés
- Lexa est venue et as- Je coupe Raven
- Je me fout de ce qu'elle à pu faire, je veut plus entendre parler d'elle! Criai-je. Rien a foutre qu'elles comprennent ou qu'elles ne comprennent pas. Sa seule évocation à fait remonter la rage en moi, qui as prit le peut d'énergie qu'il me restait.
- Tiens, ça à l'air important... Elle me tend un papier que j'attrape et jette au sol, elle à jeté mon cœur par terre, donc j'ai bien le droit de faire pareil avec son misérable mot.
- Clarke, dis nous au moins qu'on comprennent... Supplie Octavia
- Je suis naïve, et elle l'a compris, voilà tout. Je m'effondre dans mon lit, cache ma tête sous les couvertures et me recroquevillant en boule. Je veut dormir, si quelqu'un veut me voir, qu'il aille me chercher ailleurs. Smock va vous placer ailleurs jusqu'à ce que je ne sois plus malade. Vous pouvez y aller. Dis je sur un ton monocorde.
- Non Clarke, on veut rester avec toi! Proteste Raven
- Peu importe, mais laissez moi maintenant... Je suis a bout de force, j'espère qu'elles abandonnerons je ne pourrais pas plus les convaincre.
- D'accord, on te laisse seule, tu nous appelle si besoin .
Peut être qu'une minute est passé, ou bien une heure, mais je n'y vois plus rien, ma respiration est plus lente mais les larmes continuent de couler insatiablement. Je sens que je suis remplie de tristesse, j'aurais pu dire que j'étais vide mais non ce n'est pas le cas. Je finis par m'endormir, je ne sais pas a quelle heure j'y arrive, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, ni si des gens sont passés ou pas. J'ouvre les yeux toujours sous mon drap j'étouffe et sort la tête de ce dernier, la lune laisse entre une faible lumière bleue qui éclaire l'intérieur de la cabane. Je reposé ma tête sur mon oreiller et retire mon jean. Je ne pleure plus et part a la salle de bain boire un verre d'eau, mon visage est asséché par les larmes salées, mes yeux sont rouges et enflés et ma tête me fait un mal de chien. J'attrape dans l'armoire à pharmacie un Doliprane sans faire attention au dosage, et prend aussi un somnifère. Je sais que ce n'est pas prudent, peut ça va me tuer ou juste m'endormir, dans tout cas j'aurais plus mal à la tête donc je l'avale avec mon deuxième verre d'eau. J'ai l'impression de vivre une sale gueule de bois, ce serait limite mieux, au moins je ne me rappellerais pas de ma journée. L'oubli est le meilleur des mépris, enfin l'ignorance mais c'est du pareil au même. Ça doit me servir de leçon, l'amour est une faiblesse voilà ce que c'est. Tu devrais le savoir depuis le temps putain Clarke ! Je retourne à mon lit et m'endors rapidement, enfin je crois, j'ai complètement perdu la notion du temps.
Parfois j'ouvre les yeux et voit le soleil passer par la vitre, parfois c'est la lune, ce dont je suis sûre c'est qu'il ne doit plus me rester beaucoup de Doliprane ni de somnifères. Je me dit que mon histoire de maladie tient pas debout mais au fond je m'en fout. J'etend des voix de temps en temps, depuis que j'habite dans mon lit. Il y a Raven qui m'a dit un truc sur l'espoir, Octavia qui m'a parlé de la joie de vivre et que la vie est belle, Niylah m'a dis que tout passe et madame Smock est venue voir si j'étais pas morte et m'a dis de prendre mon temps. Je ne les écoutais pas, j'ai seulement entendu des mots à la suite sans toujours les comprendre, enfin, sans essayer de les comprendre plutôt. Je restai en boule sous mon draps à écouter mon cœur battre, ma respiration et ressentir tout mon corps s'affaiblir et se terrer un peut plus chaque jour.
Coucou! Désolé pour le temps de correction, j'ai mon bac blanc demain donc j'ai passé ces derniers temps à révisé et je viens de m'accorder une pause pour corriger ce chapitre :') J'espère qu'il vous à plu :)
Ho et par politesse je dis bonne année!
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Ma nouvelle Campeuse
FanfictionClarke, une chef de cabane doit surveiller Lexa au camp Jaha mais cette dernière lui donnera du fil à retordre. Entre les provocations directes et les regardes meurtriers il se pourrais que se cache d'autres émotions bien différentes... Clarke va-t...