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Ça fait trois putains de jours que j'étais enfermée ici a interroger les prisonniers et je ne voyais plus personne depuis la fin de la premier journée. Je n'avais pas pu dormir ni manger et je suis sur les nerfs. J'en avais marre. Tout simplement. J'étais assise sur la table en métal rougie par le sang lorsque la porte émit un déclic et laissa entrer une prisonnière. Elle semblait mal à l'aise a l'idée de se faire torturer.
- Ne t'inquiète pas. Je ne te torturerais pas. J'en ai marre. Ne m'embête pas et je ne te ferais rien. Si tu tentes quoi que ce soit, je te torturerais.
La femme hocha la tête et se posa dans un coin de la pièce. Cependant, il y avait quelque chose qui clochait. La femme avait accepté beaucoup trop vite et elle semblait bien trop en forme pour une prisonnière. Au moment où je compris, une poigne forte me plaqua contre la table et les menottes se refermèrent sur mes poignets. Peu après, celles des chevilles claquèrent à leur tour. Je me rendis compte avec horreur que je n'avais plus d'échappatoire. La femme me sourit.
- Je suis Lune. Je suis celle qui est chargée de t'interroger. Pour cela, j'ai trois heures. Cependant, je te rassure, j'ai ordre de ne pas t'infliger des dégâts andicapants. Je ne vais pas aller aussi loin que toi. Je te demanderais donc de me dire si des poisons que tu as conçu ont des effets secondaires. Tu as intérêt à me dire la vérité. Je saurais si tu mens, je suis apothicaire durant mes jours de congé.
Je fermai les yeux avant de me décider.
- Les flacons 1, 3, 5 et 7 sont mortels à plus d'une goutte pour dix kilos. Le 2 et le 8 paralysent généralement la partie touchée à vie. Les 4, 6 et 9 provoquent des tremblements irréversibles. Les autres, de 10 à 15 provoquent une douleur croissante dans l'organisme. Ceux là sont à administrer dans l'ordre. Dans le cas contraire, des effets secondaires spécifiques à la personne sont à prévoir. Et les effets ne sont pas beaux à voir. Ils vont de la putréfaction d'un membre à l'explosion des organes vitaux les uns après les autres. Les victimes ne mourant que lorsque le cœur, le dernier organe touché, explose.
La femme sourit.
- J'adore tes poisons. Si tu tiens, je te demanderais leur composition.
Lune récupèra un scalpel et commença à inciser ma peau. Je hurlai à m'en briser la voix. C'est qu'elle n'y allait pas de main morte, cette femme. Elle dessina sur tout mon corps à l'exception de la tête. Même le cou et le dos de mon corps ne furent pas épargnés. J'avais mal. Et elle ne m'avait pas encore fait ingérer mes poisons. Lorsqu'elle commença, j'eus l'impression que mon corps était plongé petit à petit dans une cuve d'acide. Tout au long, elle me posa des questions, rigola, fit des gestes tendres, des gestes brutaux, elle essaya de me manipuler mentalement, mais elle ne réussit pas. Au bout d'un moment, la douleur fut si grande que je m'évanouis.
Je me réveillai dans un égout sombre et humide. Devant moi se trouvait une cage. Dedans se trouvait quelque chose dont j'ignorais la forme, l'origine ou même la nature. Un voix retentit dans mon dos, me faisant sursauter.
- Si tu es là, c'est que tu as subit une douleur ou un traumatisme assez puissant pour briser le deuxième étage du sceau combiné que nous avons posé sur toi. Ce sceau possède trois étages. Le premier a disparu lorsque tu as eu un contact avec la mort. Il agissait comme une illusion. Les marques rouge sang sous tes yeux ressemblant à celle d'un kitsune étaient invisibles, de même que la couleur écarlate de tes yeux. Le deuxième étage que tu viens de rompre permet de nous voir et de déclencher le compte à rebours déclenchant l'effondrement du troisième qui scelle le sceau qui maintient la puissance du biju que tu portes en toi.
Je me me tournai vers la source de la voix et vis un grand homme blond. Sur sa tête je pouvais voir le chapeau des Hokage. Instinctivement, je devinai qu'il était le quatrième Hokage, Minato Namikaze. Celui qui a forcé Hiruzen Sarutobi a reprendre ses fonctions. À côté de lui se trouvait une femme aux longs cheveux rouge sang. Kushina Uzumaki.
- Nous sommes tes parents, Akira Namikaze. Et tu es l'hôte, la jinchuriki du démon à neuf queues, le Kyûbi.
Je les regardai droit dans les yeux. Je ne savais pas pourquoi, mais je les croyais aveuglément.
- Je suis désolée. Je ne suis pas votre fille. Elle est morte il y a un mois.
Ils me regardèrent avec surprise, puis amour.
- C'est pour ça que le premier sceau s'est brisé. Savais-tu que dans cet espace, tu pouvais être ce que tu voulais ? Transforme-toi en celle que tu étais autrefois.
Je les regardai avec douceur. Je ne savais pas s'il étaient prêts à voir ce que j'étais. Mais je pensai à mon ancienne apparence et la repris. Plus grande de plus de soixante centimètres, les cheveux rouges, les mêmes yeux rouge sang, la même cicatrice sur le même œil, mais cette fois, je n'y voyais plus et mon bras gauche, disparu. Les deux ninja eurent un mouvement de recul.
- Qu'est-ce que tu as vécu pour devenir ce que tu es ?
- Je suis Kali. La déesse de la destruction. Une mercenaire. Nom de code, Chaos. J'étais la meilleure pour ça.
La mère de ce corps s'avança vers moi et l'enlaça.
- Qui que tu sois, tu es ma fille, et je t'aime.
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Sakura, la réincarnation [Itasaku] TOME 1
FanfictionAlors qu'elle tentait d'intégrer la vie civile, Kali, une mercenaire âgée de seize ans perd la vie dans une attaque terroriste. Entendant une voix qui lui promet de lui laisser la chance de se réinventer une vie, la jeune femme se réveille dans le c...