Numéro 16

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La soirée battait son plein, après le dîner nous avons décidés de rejoindre un night club dans le centre de Bakou. La compagnie des pilotes n'était pas passé inaperçue, ayant rassemblé un tas de fan à l'extérieur de la boîte. Nous sommes installés dans le carré vip de la boîte, ne laissant libre accès à des personnes inconnues.

Je décide avec Kelly de rejoindre le centre de la boîte pour que nous allons dansés. Nous bougeons au rythme de la musique, se laissant complètement entraîné par le brouhaha. Max rejoint le centre de la piste avec nous, venant nous extirper de la foule.

« - Ça ne va pas Max ?, crie Kelly essayant de se faire entendre
-Revenez avec nous, c'est plus judicieux »

Il semblait visiblement agacé, et nous comprenons vite à la vue des hommes aux regards quelques peu aguicheurs attroupés autour de nous. Je me laisse entraîné par la main de Kelly à travers la foule, et nous regagnons le coin où les garçons sont attablés. Je m'installe aux côtés de Charles, lui embrassant le bous des lèvres. Il met sa main autour de ma taille et m'attire vers lui pour que je m'installe sur ses jambes.

Un serveur arrive avec un plateau de shot, que Lewis s'empresse de saisir. Je le questionne du regard, ne comprenant visiblement pas son intention.

« - Chiara !, dis Pierre, tu connaît là spécial Lewis?
-Non, je ne connais pas !, dit Chiara se détachant de Charles
-Il faut que tu boit le plus de shot possible, et je te met au défit !
- Vous allez pas la laissé faire ça, dis Charles
-C'est son anniversaire, laisse là mec, dis Pierre »

Charles me lance un regard désapprobateur tandis que Pierre saisit ma main, et m'installe à ses côtés. Lewis s'installe à ma droite essayant de me donné des conseils. Je rigole à l'écoute de ses paroles.

« - La meilleure technique c'est de prendre un shot dans chaque mains !, dis Lewis »

Il me tend deux shots que je saisie, et m'empresse des les ingurgités, laissant le liquide venir brulé l'entièreté de ma gorge. Je grimace à chaque shots avalés, et m'empresse de finir le plateau avant Pierre. J'essuie les quelques larmes qui coulent le long de mes yeux et regarde mes amis.

« - Nous avons clairement une gagnante !, dis Lewis
- J'y crois pas, elle m'a battue, dis Pierre s'avouant vaincu
- Mais tu n'as pas mal au crâne ? Punaise il fait si chaud ! Je vais aux toilettes je reviens »

Je saisie ma pochette et m'empresse de rejoindre les toilettes. Je m'appuie sur le rebord des éviers, et me rafraîchie le visage avec un peu d'eau. Je soupire longuement et me décide à rejoindre mes amis. Je traverse la piste, bousculant un tas de personnes. L'alcool m'étais si vite montée au cerveau, n'ayant pas cette habitude de boire dès que je sortais, je me laissais facilement gagné par cette dernière.

Je manque visiblement de tombé, et une main que je connais si bien apparaît comme le saint Graal. Je la saisit aussi vite, et laisse le visage d'Esteban apparaître dans mon champs de vision. Il surveillait toujours mes arrières, et je me demandais  s'il ne me suivait pas dans chaque faits et gestes.

« - Chiara ça va ?, demande Esteban
-Oui, merci de m'aidé ! Je vais finir par croire que tu me suit, rigole Chiara
-Je suis obligé de le faire, personne ne prend la peine de le faire, dit-il en haussant les épaules, si j'étais Charles je ne prendrai pas le risque de te laissé alcoolisé autour de ses vautours »

Je lui souri en guise de réponse, et il me regarde longuement, avant de me tiré à travers la foule. Je cherche Charles du regard, il n'était visiblement plus à la table.

« - Pierre tu sait où est Charles ?
  -Je crois qu'il est sorti, tu veux que je t'accompagne?
-Non je vais l'attendre ici »

Les minutes se font longues à l'attente de Charles. Il était parti depuis une bonne demie heure, et je ne savais toujours pas où il était. Son téléphone est visiblement resté sur la table. Je me décide à faire le tour de la boîte, mais sans suite.

J'étais réellement inquiète et une fois de plus cette boule au ventre me regagne. Nous avons décidés de rentré, il était déjà tard et nous avons un vol pour Montréal dès l'aube. Nous regagnons le van, je suis aux côtés de Arthur, qui ne me semble visiblement pas inquiet de l'absence de Charles.

« - Arthur, je suis inquiète
-Moi, je ne le suis pas. C'est du Charles tout craché
-Tes paroles ne me rassurent pas vois-tu »