Numéro 16

39

Il était revenu. Après tant de mois d'absence, il était là. J'étais surprise par sa venue, et je ne me serai douté qu'il aurai fait le déplacement en période de grand prix.

Ce soir il m'a proposé qu'on se voit tout les deux. J'étais réticente à l'idée qu'on se retrouves, nous nous sommes quittés dans de mauvais therme, et je ne pouvais pensé à rien d'autre qu'à cela. La façon dont je me suis sentie humiliée était indescriptible.
J'avais une confiance aveugle en lui, lui prouvant à travers cet acte que tant de femmes se tue à préserver.

Il était vingt et une heure, j'avais rapidement emporté un café latté dans un des bars encore ouverts, et j'ai rejoint en voiture « notre endroit » comme nous aimons auparavant l'appelé.

Je sort de ma voiture et m'appuie contre le mur face au vide. J'observe la vue silencieusement, et pense. Je pense à notre rencontre, à notre séjour au Castellet, notre première balade en voiture, notre journée bateau, notre premier bisous, notre première fois. Je laisse quelques larmes glissés le long de mes joues, et les essuies aussi vite à l'entente du moteur ferrari.

Je me retourne et il s'avance vers moi. Il me rejoint et s'adosse contre le mur. Aucun de nous deux ne parlez, le silence s'éprit de nous, et nous restons ainsi pendant de longue minutes à observé la vue.

« - C'est nouveau le blond ?, demande Charles
- J'avais besoin de changement, dit-elle en soupirant
- Tu m'as manqué Chiara... »

Un silence s'interpose à nouveau entre nous.

«- Kelly ne t'as pas proposé de venir nous rejoindre pour les grands prix?
-Non, enfin elle me l'a demandé mais j'avais pas grand intérêt à venir vous rejoindre
-Tu aurait pu venir
-J'aurai pu oui, mais je ne voulais pas
-Tu aurait dû, dit Charles en haussant les épaules
- Et comment va, Valentine?
-Chiara s'il te plaît, ne revenons pas là-dessus
-Je pense qu'on devrai, c'est bien la raison de notre séparation
-Je t'ai déjà tout expliqué, à toi de me croire
- J'avais confiance en toi, dit-elle en essuyant quelques larmes qui viennent à coulaient le long de son visage, j'ai pas voulu en savoir plus parce que de toute façon le mal étais fait.
-Chiara ne pleure pas
-Mais si, parce que j'ai vraiment été malheureuse et je pensais que j'avais pas de raison d'être inquiète »

Il me regarde, et je m'écroule littéralement. Il se décide à me prendre dans ses bras. Cette étreinte me rappel à quel point j'aimais quand il me prenait dans ses bras, et je ne m'étais  pas rendu compte à quel point cela m'avait manqué. Je l'aimais du plus profond de mon cœur, et je regrettais à cet instant d'être parti comme une voleuse le soir de la cérémonie, le laissant seul lui et ses explications.

Il prend mon visage et me regarde droit dans les yeux, il essaie de capter mon attention mais je ne faisais que le détourné.

« -Regarde moi s'il te plaît
-J'y arrive pas je suis désolé
-Chiara je veux juste que tu saches que je t'aime, dit-il en soupirant, je voulais pas te faire autant de mal je suis désolé »

Il me l'avait dis, trois mots, sept lettres, je t'aime.
C'était la première fois que cela sortais de sa bouche. Mais pourquoi me l'avait t'il dit à cet instant. Dans deux jours il allait repartir, me laissant à nouveau seule avec mes sentiments.

« -Tu ne peut pas me dire ça maintenant, dit-elle en continuant a pleuré
-Chiara part avec moi, suit moi lors de mes courses. Soit avec moi, j'ai besoin de toi. Durant ces longs mois, je me suis rendu compte à quel point j'avais besoin que tu soit là continuellement »