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Nous sommes jeudi, je viens d'atterrir à Bakou. Je n'avais pas revu Charles depuis la dernière fois, j'ai étais supervisé par Kelly qui a insisté pour que je viennes. Charles ne sait pas que je suis des leurs pour ce grand prix.

Je l'avais laissé sans réponse depuis notre discussion, il était reparti seul sans réponses de ma part. Au plus profond de moi, j'avais envie d'être des leurs, mais j'étais dans l'appréhension. Ces longs mois de séparation m'ont fait souffrir.

J'aperçois Kelly dans le hall de l'aéroport, elle me prend immédiatement dans ses bras. Nous nous dirigeons vers une voiture qui nous accompagne vers l'hôtel.

« - Alors tu vas bien, demande Kelly
-Moi ça va, dit-elle en soupirant, et toi ?
-Moi super ! Alors, pas trop stressé?
-Non, à vrai dire je ne sais pas comment il va réagir. J'ai pour ainsi dire fuis face à son je t'aime
-Je pense qu'il sera très content de te voir »

Nous arrivons à l'hôtel et nous installons rapidement mes bagages dans la suite de Kelly avant de rejoindre le circuit.

Mon cœur ne faisait que battre de plus en plus vite à l'approche du circuit. Nous arrivons et nous bipons nos badges, nous arrivons prêt du paddock. Kelly pose sa main sur mon épaule en guise de soutiens. Nous montons les quelques marches d'un bâtiment et arrivons dans une salle de réception. Plusieurs pilotes étaient présents. J'aperçois Esteban qui s'empresse de me prendre dans ses bras.

« - Chiara !, s'écrit t'il »

Il me serre tellement fort.

« - Tu m'as manqué, chuchote le jeune homme »

Nous arrêtons cette étreinte, et je salue le reste des pilotes.

« - Il est à son écurie, dit Max en souriant »

Kelly acquiesce du regard et je me faufile discrètement entre les écuries. Demain a lieu les essais, aujourd'hui tout les pilotes peaufine quelques détails pour le lendemain.

J'aperçois les camions rouges. Je soupire longuement avant de m'y avancé. Il est de dos à moi et regarde quelques documents, il m'a l'air concentré. Le bruit de mes pas le sort de ses pensés.

Il m'aperçoit et reste bouche bée. Nous restons l'un en face de l'autre pendant une longue minutes sans ne rien dire.

Il s'avance vers moi et me prend dans ses bras. Nous étions tellement bien qu'aucun de nous n'osait se détachaient.

Numéro 16Où les histoires vivent. Découvrez maintenant