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Nous sommes le 20 Janvier, cela fait trois semaines que je n'ai pas vue Charles. Il a quitté Monaco pour rejoindre sa famille avec laquelle il a passé les fêtes de fin d'année. Le temps étais si long sans lui, et je me rendais compte à quel point j'étais attaché à sa personne . Nous nous sommes envoyés de nombreux messages durant ces longues semaines.

J'en avais profité pour régler mes problèmes physiques. La douleurs était totalement parti.
J'avais malgré tout décidé de prendre un arrêt de travail pour me reposé. J'étais épuisé par le travail, et mon nouveau poste au bloc opératoire me prenais littéralement tout mon temps.

J'étais pour ainsi dire seule depuis ces trois longues semaines. Mon père étais constamment au travail et chez Nathalie. Nous avons passés les fêtes de Noël ensembles. Mais j'étais éperdument seule dans cette grande maison.

Aujourd'hui est le grand retour de Charles. J'avais hâte qu'il arrive, il a laissé un énorme vide durant son absence.

Il est dix heure, j'étais déjà réveillé depuis l'aube. J'avais passé ces longues heures à me préparé. J'avais laissé mes longs cheveux tombés le long de mon dos, enfilé un jean's et un haut laissant apparaître mon dos. Je m'étais simplement maquillé.

J'avais dressé la petite table avec un petit déjeuné, et j'attendais patiemment son arrivée. J'étais installé dans le fauteuil, et Charles se faisait attendre.

Il est dix heure et demie quand on frappe à la porte, je n'ai le temps de me levé qu'elle s'ouvre doucement laissant apparaître Charles dans l'encadrement de la porte. Il s'empresse de me rejoindre dans le canapé et de me prendre dans ses bras. Cette étreinte dure si longtemps, nous étions si bien qu'aucun de nous n'ose se détachaient.

Charles met fin à ce câlin pour délicatement venir poser ses lèvres sur les miennes. Je lui prend la main et nous nous installons à table.

« - C'est toi qui a préparé tout ça ?
-Oui, je me suis dis que tu aurait sans doute faim
-Merci ça me fait vraiment plaisir, dit-il en croisant ses doigts avec ceux de Chiara
-Sinon ces quelques semaines, c'était comment?
-Super mais long, beaucoup trop long sans toi. Au fait ce matin j'ai reçu un message, on reprend les courses au mois de Mars
-Alors ça c'est super, et la première course se passe où?
-Bahreïn, souri Charles, mais tu peut me suivre tu le sait
-Oui je sais »

Nous débarrassons tranquillement et on se décide à aller à l'étage pour regarder des films. Nous nous installons dans mon lit et Charles se blottis contre moi.

« -Ton ventre ça va mieux ?
-Oui, j'ai étais contrôlé.
-Tu ne m'as rien dis, dit Charles en se relevant pour regardé Chiara
-Non, enfin il n'y avait rien de grave. C'était juste le coup qui m'a fait mal, je pensais avoir des côtes cassée mais rien de bien important, juste un hématome

Il me regarde visiblement fâché.

-Allez fait pas la tête, dit Chiara en lui attrapant le cou »

Je me jette sur lui, et l'écrase littéralement de tous mon poids.

« - Chiara je sais que t'as pas l'habitude d'être en couple mais en général on se dis les choses. Je suis parti trois semaines, qu'est ce que tu ne m'as pas dis d'autre ? On a échangé par message pourtant
-Et bien, ça doit être la seule chose que je ne t'ai pas dis, dit-elle toujours allongé sur Charles, mais désolé c'était pas important dans le sens où je vais bien
-J'aime savoir que tu vas bien tu sait »

Je lui embrasse doucement le coin de la bouche, le regarde souri. Il continue ce baisé en attrapant l'arrière de ma nuque. Sa main glisse le long de mon dos et viens attrapé ma fesse. Ma respiration s'accélère au vue de son geste n'ayant pas l'habitude qu'on me touche de la sorte. Il se redresse tout en continuant ce baisé. Il se tiens à présent au dessus de moi. Il arrête cette étreinte et cherche l'approbation dans mon regard, sachant très bien où il voulait en venir.

«- Charles je n'ai jamais..., chuchote Chiara
-Est-ce que t'en a envie ?
-Je ne sais pas, c'est la première fois
-Tu me fait confiance?
-Oui, soupire Chiara »

Il me regarde et souri avant de m'embrassé à nouveau. Je le laisse me guidé, il avait parfaitement l'air de savoir ce qu'il faisait. C'est ainsi que nos corps ne faisaient plus qu'un. C'est à travers cet acte que notre amour mutuelle viens encore se solidifier.

Numéro 16Où les histoires vivent. Découvrez maintenant