Chapitre 5 : Salle de bain

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Après leur baiser, qui fût on ne peut plus instructif pour Luffy, le tireur d'élite et son capitaine continuèrent leur tour de garde. Il est vingt-trois heures passées sur le Thousand Sunny qui vogue sur Grand Line, et pendant ce temps, le reste de l'équipage se préparait doucement mais sûrement à partir se coucher. Zoro venait de finir son treizième entraînement de la journée, qu'il avait tout juste entamé après sa vingt-troisième sieste, et qu'il avait évidemment clos par une méditation. Lors de cette séance, Chopper l'avait rejoint. Le sabreur lui fit faire quelques exercices de musculation ciblés, pour se renforcer et devenir plus solide, mais le renne avait eu du mal à suivre, même sous sa forme heavy point qu'il avait grandement renforcée sur l'île des oiseaux. Épuisé, le médecin parti dormir immédiatement après cette « petite » séance de musculation qu'il avait considéré comme de la torture, et se fit la promesse muette de ne plus jamais remettre les pieds dans cette vigie pour autre chose que de l'observation. Zoro était également fatigué de sa journée, peut-être manquait-il de sommeil ? Peu probable... C'est le corps dégoulinant de sueur qu'il se rendit dans la salle de bain, pour prendre un bain. Il ne portait que son pantalon vert et ses trois fidèles sabres à la ceinture, dont il ne se séparait jamais, que ce soit dans la salle de bain ou dans son hamac. Il poussa vivement la porte de la salle de bain, mais il tomba nez à nez avec un Sanji en caleçon, face au miroir au-dessus du lavabo, le visage plein de mousse à raser.

Sanji : Tu peux pas frapper comme tout le monde marimo !

Zoro : Eh le blondinet d'abord je pouvais même pas savoir que tu serais là, pourquoi tu m'agresses ?

Sanji : Parce que tu pénètres dans mon intimité sans ma permission tête de cactus ! Tu vois bien que je suis en train de me raser pour être le plus beau prince charmant possible, pour ma Robin d'amour et ma Nami chérie !

Zoro : Mais de quelle intimité tu parles ? On est sur un bateau et on est entre mecs en plus. Qu'est-ce que tu peux être délicat parfois le cuistot.

Sur ces mots, Zoro détacha ses sabres et les posa avec précaution contre le mur de la porte, bien alignés. Il commença à ôter sa ceinture verte lorsque son compagnon qu'il supportait le moins l'interrompit.

Sanji : Qu'est-ce que tu fous ? Tu peux pas attendre cinq minutes que je finisse ? Tu vois pas que c'est déjà occupé la salle de bain ? T'as peut-être besoin que je te fasse un dessin pour comprendre ? Tu dois avoir le cerveau complètement ravagé par le gazon qui pousse sur ta tête !

Zoro : Te fatigue pas va ! Tu gaspilles ta salive pour rien et tu me pompes l'air. J'en ai pas pour longtemps.

Zoro se dénuda alors complètement, et déposa son pantalon sur une chaise qui se trouvait à côté du lavabo, et par conséquent à côté de Sanji, qui était toujours en train de se raser mais qui avait suspendu son mouvement. Il se déplaçait sans pudeur dans la salle de bain, nu comme un ver. En même temps, il n'aurait aucune raison d'avoir honte de son corps parfaitement sculpté. Sa musculature, preuve de sa virilité et de sa force attirait n'importe quel regard, dont celui du cuisinier, qui se sentait bien chétif comparé à son compagnon. Zoro tourna le dos à Sanji et alluma la douche au fond de la salle de bain. La pièce se remplit de vapeur en peu de temps. Mais on distinguait encore nettement les corps de ces deux hommes qui se haïssaient dans ce lieu clos. Sanji se sentait hypnotisé, il n'arrivait pas à détourner le regard du sabreur qui se douchait derrière lui et qui lui tournait le dos. Mais il ne le regardait pas directement, ce serait bien trop risqué. Il le matait grâce au reflet du miroir, dans lequel il avait cessé de se raser depuis un moment maintenant. Il était comme fasciné par ce corps d'athlète rempli de force pure, sincère de nudité, et ne pouvait s'empêcher de contempler les petits ruisseaux d'eau qui coulaient le long des creux du corps de Zoro. Sanji s'appuya sur le lavabo pour garder contenance, il se sentait presque défaillir, mais qu'est-ce qui se passait ? Il était tombé malade ou quoi ? Peut-être devrait-il demander à Chopper de l'examiner demain matin ? En attendant, il n'avait de yeux que pour les chairs de la tête de cactus. Le rouge de ses joues ne lui permit pas de le sentir tout de suite, mais il sentait qu'il avait chaud, beaucoup trop chaud et dans tout son corps. Non, en réalité ce n'était pas dans tout son corps, il avait les joues en feu et il avait l'impression que son sang bouillonnait au niveau de son entre-jambe. Son caleçon devint vite étroit et il sentit que la céramique du lavabo entrait en contact avec son corps. Contact non volontaire, provoqué par la magnifique érection qu'arborait son sexe. Magnifique mais malencontreuse et non désirée.

LuNa et ZoSan sont sur un bateauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant