LuNa et ZoSan sont sur un bateau

Chapitre 10 : ZoSan [lemon 1]

~30 min plus tard~

Zoro débarqua dans la cuisine. Sanji fumait tranquillement assis sur une chaise. Il leva son sourcil à l'entrée du sabreur.

Zoro : La pluie s'est intensifiée dehors, je suis obligé de rester à l'intérieur. Malheureusement on va devoir se supporter jusqu'à ce que le soleil se lève.

Sanji : Je ne te savais pas tel poète.

Zoro : T'as dit quoi le sourcil torsadé ? Tu veux qu'on se batte ?

Sanji : T'as très bien entendu. C'est moi ou tu as une part de sensibilité que tu ne veux pas dévoiler, petite laitue fragile ?

Zoro : Tu l'auras voulu ! Je pensais que j'aurais craqué plus tard, mais là tu me pousses à bout, je vais te découper !

Sanji : C'est ça. Viens alors je t'attends.

Zoro plein de furie, se jeta sur le cuisiner toujours assis et étonnamment serein. Il dégaina deux de ses sabres et les croisa dans l'air, dans son saut vers Sanji. Ce-dernier le stoppa facilement avec son pied.

Sanji : Alors tu te ramollis à force d'autant dormir ou quoi ? Puis tu es un crétin, si tu veux vraiment te battre ce ne sera pas dans la cuisine. Il ne faut rien casser ici, sinon après je ne pourrais plus préparer le repas pour le reste de l'équipage. L'information percute dans ton cerveau, ou bien il n'existe pas et tu ne comprends pas quand je parle ? Toi-pas-combat-cuisine.

Zoro : Arrête de me chercher cuistot du dimanche ! Tu vas voir.

Zoro rangea alors ses sabres dans leur fourreau et se prépara à attaquer Sanji à la force de ses bras, par derrière. Cependant, le cuisinier anticipa son attaque et se retourna vivement pour se retrouver face au bretteur comprenant que sa tentative avait foiré. Sanji eut alors un geste plutôt surprenant, il referma ses bras fermement autour de son compagnon à la tête verte, ainsi il le bloqua et l'empêchait de bouger.

Zoro : Qu'est-ce que tu fais ?! Lâche moi immédiatement crétin. Je ne suis pas ta copine !

Sanji : Je te lâche à une condition. Faisons un pacte.

Sanji ne savait pas pourquoi il avait pris Zoro dans ses bras ainsi, il n'avait pas vraiment réfléchi, il avait agi instinctivement. Mais il se rendit compte que c'était plus un geste d'affection qu'un geste qu'on pourrait avoir envers son ennemi. Zoro se débattait mais le blond le tenait trop fermement pour qu'il s'échappe. Leurs deux corps étaient serrés l'un contre l'autre. Le sabreur sentait les bras chauds de son compagnon l'enlacer, il trouvait ça agaçant au plus au point mais bizarrement il trouvait aussi que c'était un peu agréable cette proximité physique. Comme s'il cherchait à s'échapper de cette emprise pour se donner bonne conscience, sans pour autant sincèrement le vouloir.

Zoro : Quel genre de pacte ?

Sanji : Un pacte de paix. Je m'engage à cesser de te provoquer cette nuit pour le bonne entente du tour de garde, pour la sécurité du bateau et du reste de l'équipage, si seulement tu t'engages à faire pareil. Alors, qu'en dis-tu ?

Zoro : C'est pas comme si j'avais le choix, ça me convient. Lâche-moi maintenant.

Sanji libéra Zoro à ces mots, mais ce-dernier eut bien froid sans ces bras pour le réchauffer, pourtant d'ordinaire il n'avait jamais froid.

Zoro : Bon je vais avoir besoin de force pour ce pacte de paix. On s'ouvre une petite bouteille ?

Sanji : Ouais bonne idée.