LuNa et ZoSan sont sur un bateau

Chapitre 28 : ZoSan [lemon 5]

Le petit-déjeuner se poursuivait comme à sa bonne habitude, mis à part que Luffy dormait toujours en s'empiffrant. Mais bon, ce n'était qu'un détail. Robin fût la première à quitter la table. Un sandwich aux œufs en main, elle se dirigea d'abord vers le quartier des garçons en quête d'un crâne de mousse, mais en vain. Alors que le pont était encore vide, il ne restait plus qu'une solution, la brune était presque sûre de trouver Zoro dans la régie qui lui servait également de salle d'entraînement. Elle sut qu'elle approchait du but lorsqu'en montant les marches qui y menaient, des bruits de soupirs d'effort, ainsi que des effluves de transpiration vinrent lui chatouiller respectivement les oreilles et le nez. Politesse obligée, elle prit la peine de toquer.

Zoro : Qui est là ?

Robin : C'est moi fine lame. Je viens t'apporter de quoi manger, tu n'es pas venu au petit-déjeuner ce matin.

Zoro : Ah merci Robin. Ce n'était pas nécessaire, j'allais descendre après avoir fini ma série quotidienne de 1500 pompes.

Robin : Désolée je ne voulais pas t'interrompre dans ton entraînement.

Zoro : Ne t'excuse pas.

Il mangea en silence et Robin ne pipait mot. Les deux compagnons savouraient ce calme. En effet, ils étaient les deux seuls parmi l'équipage à apprécier autant le silence et à ne pas avoir besoin de parler pour passer du bon temps avec leurs amis. Robin et Zoro se ressemblaient bien plus qu'ils en avaient l'air en réalité. Peut-être est-ce cette ressemblance qui poussa le sabreur à faire les révélations qui vont suivre.

Robin : À propos de ce matin, je ne souhaitais pas me montrer trop intrusive envers votre discussion avec Sanji. J'étais curieuse et j'ai conscience d'avoir sûrement outrepassé les limites de ton intimité. Je suis désolée.

Zoro : Ça va ne t'en fais pas, j'avais déjà oublié. Mais maintenant que tu reviens sur le sujet, j'aimerais bien te parler de quelque chose.

Robin : Bien sûr, je t'écoute.

Une nouvelle vague de curiosité piqua l'esprit de Robin, cependant elle n'en montra rien pour ne pas brusquer son compagnon qui semblait suer suite aux efforts de son entraînement, mais également pour une autre raison plus mystérieuse...

Zoro : Je ne sais pas très bien comment commencer, ni comment mettre les formes à ce que je vais te dire.

Robin : Je t'en prie, rentre dans le vif du sujet.

Zoro : Voilà... Avec Sanji, nous couchons ensemble.

Robin : Eh bien ! Je ne m'attendais pas à ça.

Zoro : Figure-toi que moi non plus. Je ne sais même plus comment ça a démarré tout ça. Je ne te demande pas de ne pas en parler aux autres car ce n'est pas un secret, mais je ne ressens pas le besoin de leur dire immédiatement non plus.

Robin : Pas de soucis. Dans ce cas, pourquoi me le dire à moi alors ?

Zoro : Parce que je nous sens souvent sur la même longueur d'ondes tous les deux, je sais que ton esprit ressemble au mien, alors ça me paraissait logique de t'en parler en première.

Robin : Merci Zoro, ça me touche ce que tu me dis.

Zoro : Oh ça va, inutile d'en faire tout un plat.

Robin : Oui tu as raison, et puis ça ne change rien.

Zoro : En effet, mais comme ça tu sais de quoi on se causait avec Sanji ce matin quand tu es intervenue.