Chapitre 15 - La rencontre

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Aujourd'hui c'est mon premier jour au lycée. J'avoue que je suis un peu stressée. Je ne suis pas retournée à l'école depuis que j'ai quitté ma maison du Wisconsin.

Je parcours les couloirs, les livres et cahiers à la main.

Hier, Béatrice m'a emmené dans le magasin pour acheter du matériel afin que je puisse suivre les cours.

Des élèves me dépassent sans me jeter un coup d'œil. Ils sont tous équipés de sacs, pour porter leurs livres. Je n'ai pas pensé à en prendre un. Cela me faciliterai la tâche.

Alors que j'arrive à une intersection entre deux couloirs, quelqu'un me bouscule violemment. Je me retrouve à terre, mes livres et cahiers éparpillés autour de moi.

– Eh ! Tu pourrais pas faire attention ?

C'est un garçon, grand avec des piercings un peu partout sur le visage qui a parlé.

– Excusez-moi, je dis.

– Non mais ! T'as pas les yeux en face des trous ou quoi !

Il part en bougonnant.

Je reste par terre, un peu sonnée puis je commence à rassembler mes livres et cahiers. Je me rends compte qu'il manque alors mon journal. Je regarde tout autour de moi, paniquée mais aucune trace du journal.

Serait-ce le garçon qui m'a bousculé qui me l'aurait dérobé ?

– C'est peut-être ça que tu cherches ? retentit une voix derrière moi. Et ne fais pas attention à Paul. Il est un peu bizarre et pas super sympa.

Je me retourne.

Un jeune homme se tient devant moi, mon journal à la main.

Il a des cheveux noirs, un peu décoiffés mais je trouve que ça lui va bien. Il porte des lunettes noires, ce qui laisse deviner sa faction.

– Merci, je dis. Tu ne serais pas un érudit ?

– Il est vrai que nous sommes facilement reconnaissables avec ça, dit-il en montrant ses lunettes.

Je m'appelle Andrew, se présente-t-il en me tendant la main pour m'aider à me relever. Andrew Prior.

Prior ? Comme Edith Prior ? Ça alors ! Quelle coïncidence !

– Tu ne serais pas un descendant d'Edith Prior ?

– Pourquoi tu demandes ça ? me répond-t-il avec un ton froid, le regard inquisiteur.

Mince. Il faut que je trouve une excuse.

– Oh. Eh bien, ma grand-mère m'a parlé de cette dame quand j'étais petite.

Je vois une onde de soulagement dans ses yeux.

– Désolé. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris.

Il se passe une main dans les cheveux.

– C'est juste que, pour certains, ma grand-mère était un peu folle. Elle racontait des histoires un peu bizarres.

– Ne t'inquiète pas, je le rassure. Je n'ai pas pour habitude de juger les gens par leur ancêtres.

– Je n'ai donc aucuns soucis à me faire, me sourit-il. Au fait, je suis impoli. Je ne t'ai pas demandé ton nom.

– Je m'appelle Natalie Wright.

– Natalie. J'aime beaucoup ce prénom. Et tu viens de ?

– Audacieux. Je suis une audacieuse.

Il me détaille.

JE LE PROMETS (Divergente)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant