Chapitre 16 - Entraînements

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– Non ! Essaie de viser un peu plus à droite. 

Depuis une heure, j'essaie d'aider George à s'entraîner. Il a toujours du mal au lancer de couteau mais fait d'énormes progrès. Ce qui est bien avec lui, c'est qu'il a la volonté et l'énergie pour avancer et il veut y arriver. Il est très motivé et ça, c'est un bon point. 

– Il faut vraiment donner de la force dans ton poignet et bien terminer ton geste. 

Je prends un couteau posé sur une table et le lance. Il se plante pile au centre de la cible. 

– Tu es super forte ! me dit George, en me regardant d'un air impressionné. Après tout c'est normal, puisque tu es une native des Audacieux. C'est inné chez toi. 

Non, je ne suis pas une native des Audacieux... et le lancer de couteau n'est pas du tout inné. J'ai dû m'entraîner des heures et des heures... dans la cafétéria du Bureau... je m'en souviens comme si c'était hier. La seule différence était que je lançais plutôt des fléchettes car les couteaux sont assez dangereux. 

– Vas-y essaye en faisant ce petit mouvement de poignet à la fin, je dis en tendant un couteau à George. 

Il me prend l'objet des mains, le positionne dans sa main, vise la cible et après avoir fermé un œil pour bien fixer le centre de la cible, il lance le couteau. 

L'objet part à toute vitesse et vient se planter dans la cible, à quelques centimètres du centre. 

– J'ai réussi ! crie George. Il n'est pas au centre mais presque. 

– C'est très bien dit Amar en passant devant nous. Beaux progrès George !

– Tu vois que tu y arrives ! je dis à George, qui exécute une sorte de petite danse pour fêter sa victoire. Maintenant, il faudrait que tu arrives juste comme ça. 

Je prends un couteau et le lance d'un coup, sans prendre le temps de bien le positionner dans ma main. 

– Si jamais un jour tu as besoin de lancer un couteau, pour te défendre par exemple, ton adversaire n'attendra pas que tu mettes bien ton couteau. Tu verras, avec de l'entraînement, tu lanceras des couteaux tout naturellement sans réfléchir à comment le mettre. 

– Je réessaie. 

George prend deux couteaux cette fois-ci, et les lance, chacun dans une main. Celui de droite atterrit sur la cible, tandis que le couteau venant de la main gauche rebondit sur le mur et tombe par terre. 

– C'était quoi ça ? demande Amar, qui continue à circuler entre les élèves. 

– Je voulais faire une petite expérience... dit George. Mais ça n'a pas très bien marché. 

– Tiens ! Ça me fait penser à quelque chose, dit Amar en réfléchissant. Natalie, puisque tu sais bien lancer avec ta main droite, essaie de la main gauche. 

Je n'ai jamais lancer de couteau de la main gauche, de peur que le couteau parte et ne blesse quelqu'un. 

– Heu... d'accord...

Je prends le couteau que me tend Amar, et après m'être bien positionnée en face de la cible, je lance l'objet. 

Le couteau part aussitôt, et se plante sur le bord de la cible. 

– Pas mal pour un début, dit Amar. Entraînes-toi. Je suis sûr que tu pourra arriver à lancer deux couteaux en même temps, avec un peu d'entraînement. Mais sinon, c'est très bien.

Toute fière de moi, je prends un autre couteau, et le lance à nouveaux. Il atterrit encore une fois sur le bord de la cible. 

– Et si j'essaie avec deux couteaux... je me dis à moi-même. 

JE LE PROMETS (Divergente)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant