quatorze

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-Euh, t'es sûre de toi? demanda le blond, sachant évidemment qu'il allait perdre encore une fois.

-Concentre toi, je te promet que tu peux gagner, ce n'est pas si compliqué.

En voyant que le vert l'encourageait, des rougeurs emménagèrent sur les joues du blond. Ce n'était en effet pas grand chose mais n'oublions pas qu'il était follement amoureux de lui depuis des mois. Alors, ne souhaitant pas décevoir Izuku, il prit sa manette plus fermement entre ses doigts et relança une partie, portant toute son attention sur l'écran pour gagner. Évidemment, la détermination ne fait pas tout et lorsque nous sommes vraiment nuls à quelques chose, on ne peut souvent rien y faire. En effet, Bakugo avait perdu. Encore.

-J'suis trop nul bordel!

-En attendant tu me dois un gage maintenant. Avait dit Izuku, tout de même un peu déçu pour le blond. Celui ci avait mit tout son cœur dans cette partie, et ça, Midoryia l'avait remarqué.

Katsuki ne répondit rien, attendant que l'autre annonce sa sentence.

-Je vais commencer par quelque chose de simple mais je te promet que les choses se corseront par la suite. déclara finalement le plus jeune de quelques mois. Tu vas devoir...

Alors qu'il réfléchissait à son gage le vert s'étira, sentant son dos le faire souffrir. C'est là qu'il eut une idée.

-Fais moi un massage Bakugo.

-P-pardon?! Enfin je veux dire, euh t'es sûre. Je suis pas très fort pour les massages tu sais...

Izuku leva les yeux au ciel en guise de réponse. Ce n'était qu'un massage après tout, il ne comprenait pas pourquoi son vis à vis lui faisait ce cinéma. Il se retourna donc puis partit se placer sur son lit, allongé sur le ventre, n'attendant plus que le blond ne vienne effectuer son gage. Celui ci était toujours assis par terre, un air hébété sur le visage. En rencontrant le regard insistant de son cadet, il finit tout de même par se lever et se diriger jusqu'au lit. Il grimpa ensuite sur les hanches du vert et tenta de reprendre ses esprits, ne voulant surtout pas que l'autre remarque qu'il l'appréciait plus qu'il ne le devrait. Et, au moment ou il entreprenait de poser ses mains sur les omoplates de celui qui était allongé, le même sentiment de déjà vu qui l'avait traversé un peu plus tôt réapparut. Lorsqu'il l'avait ressenti la première fois, il avait mis  ça sur le dos de la fatigue ou peut importe mais cette fois ci, il comptait bien se rappeler où est ce qu'il avait déjà vu cette scène. Il se creusa les méninge quelques instants durant lesquels Izuku se demandait ce qu'il faisait, s'ennuyant à mourir et commençant à avoir des crampes au niveau du bas du dos, là où son ainé trônait.

Puis c'est là qu'il sut. Il comprit tout, ou presque. Tout les événements qui l'avait perturbé plus tôt, ils les avaient tous rédigés dans le carnet qu'il avait égaré quelques semaines auparavant. Malheureusement, il ne fit pas du tout le lien entre Izuku et la disparition de ce carnet. Mais tout de même, cette réalisation lui fit se rendre compte qu'il vivait réellement ses fantasmes. Quelques mois auparavant, il n'aurait même pas pu imaginer qu'une telle chose puisse lui arriver. Il continuait de trouver ces similitudes très étranges mais commençait à avoir peu que le vert lui pose des question sur le fait qu'il ne bougeait plus depuis déjà presque cinq minutes. Il se mit alors à faire glisser ses mains sur le dos habillé de celui qui faisait battre son cœur.

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Le blond était rentré chez lui plus tard dans la soirée, vers dix-sept heures trente, après avoir passé sa fin d'après midi chez le vert à jouer à Mario Kart et à devoir effectuer des tas de gages car il n'arrêtait pas de perdre. Il avait ouvert la porte de sa chambre et avait immédiatement jeté le sac qu'il avait emporté dans la matinée sur son lit. Dans les secondes qui suivirent, c'est lui même qui se jeta sur le lit qui trônait au milieu de la pièce. Son regard était focalisé sur le plafond tandis que son esprit était focalisé sur le vert chez qui il avait passé la journée. Ce n'était en effet pas la première fois qu'il passait du temps avec Izuku mais cette fois ci, l'humeur habituellement exécrable de Midoryia avait été remplacé par une étrange gentillesse qui n'avait pas rendu Katsuki indifférent. Durant ce dernier mois passé sans aucuns contact entre les deux garçons, Bakugo avait très clairement perdu espoir mais ce sentiment d'inaccessibilité n'avait fait qu'augmenter les sentiments amoureux du blond, alors après avoir passé un moment qui lui paraissait si idyllique avec lui, son cœur était sur le point d'exploser. Il empoigna son un de ses oreillers et l'enferma entre ses bras avant d'effectuer des pirouettes des plus étranges sur son lit en criant silencieusement. Au bout de quelques longues minutes d'euphorie, Katsuki se ressaisit et s'assit en tailleur sur son lit. Il était heureux. Il regarda à travers la fenêtre et vit une douce pluie s'abattre sur sa ville. C'était cette même pluie qui les avaient rapprochés à plusieurs reprises et Katsuki se jura alors à ce moment précis qu'il serait toujours reconnaissant lorsque le temps sera pluvieux. Il prit ensuite une dizaine de minute avant de pouvoir décrocher son regard du ciel. Une fois cela fait, il jeta un coup d'œil à l'état de sa chambre et remarqua qu'il n'avait pas prit le temps de ranger le sac qu'il avait envoyé voler sur son lit lorsque qu'il était entré dans la chambre. Il le ramassa et l'ouvrit de façon à pouvoir récupérer les affaires qui s'y trouvait. Il sortit ses cahier et les rangea par ordre de couleur dans l'armoire prévu pour ses cours. Ensuite il prit ses écouteurs et son téléphone qu'il posa simplement sur son bureau. Mais finalement, alors qu'il s'attendait à ce que son sac soit vide à présent vide, un poids se faisait toujours ressentir au fond de son sac. Plutôt intrigué mais pas vraiment alarmé, le blond fit passer sa main jusqu'au fond de la poche en tissu. Il était sûr à cent pour cent que ce n'était rien de plus qu'un cahier qui lui avait échappé un peu plus tôt ou alors un roman qu'il avait omit de retirer de son sac en rentrant des cours la veille. Mais lorsque sa main rentra en contact avec l'objet et qu'il se sortit de la grande poche, Bakugo fut submergé par plusieurs émotions. Il venait de retrouver son carnet. La première émotion qui le traversa fut la joie. En effet, il était réellement heureux d'avoir put remettre la main sur son précieux carnet qu'il pensait perdu depuis maintenant plus d'un mois. La seconde émotion n'était pas vraiment descriptible par un mot. Le blond ressentait juste une sorte d'incertitude et de peur montante. Le premier jour où il s'était rendu compte qu'il n'était plus en possession du livret, il avait fouillé sa chambre et son sac dans les moindres recoins et pouvait affirmer avec sureté que son carnet ne s'y trouvait pas. Alors, lorsqu'à l'instant il s'était retrouvé en face du livret porté disparu, son cerveau n'arrivait pas à assimiler les raisons possibles pour qu'il se soir retrouvé là. Il fit marcher ses neurones du mieux qu'il pouvait pour tenter de résoudre le problème qui s'imposait à lui et surprenamment au bout d'un court moment, l'hypothèse la plus probable à ses yeux lui percuta l'esprit. Et c'est à ce moment précis qu'il ressenti une troisième émotion, de la peur pure et dure. L'effroi serai presque plus adapté comme mot pour définir l'état de panique dans lequel Katsuki était. C'était Izuku qui l'avait! Bakugo en était certain. Qui d'autre avait eu accès à son sac dans la journée à part lui même? Le vert avait du lui prendre et avait profité du fait qu'il vienne chez lui aujourd'hui pour lui rendre. Encore une fois, le cerveau du  blond fit le rapprochement. Il avait perdu son carnet le jour précis ou le vert était venu chez lui. C'était sûr maintenant, Izuku était forcément celui qui s'était emparé du carnet. Maintenant, cette information n'était pas vraiment un problème, avec tout l'amour que lui portait Katsuki, il n'aurait jamais pu lui en vouloir plus d'une minute. Le vrai problème qui faisait pâlir le visage du blond et frémir son corps était le contenu du carnet. Si Midoryia avait ouvert le livret, c'était la fin pour Bakugo. Le blond réfléchit puis réfléchit encore et en vint à la conclusion évidente que le vert avait ouvert le carnet et l'avait même très probablement lu du premier mot inscrit jusqu'au dernier. Et ça, jamais Katsuki ne pourrait s'en remettre. Tout ce qui était relaté dans ce livre était très personnel et si quiconque parvenait à le lire, Katsuki pouvait dire adieux à la vie. Malheureusement ce n'était pas quiconque qui l'avait lu mais le principale concerné de l'histoire, et cela rendait la situation d'autant plus compliqué. Bakugo ne réfléchit pas plus longtemps et reposa son sac et le carnet avant de se jeter dans son lit pour se rouler en boule sous la couette. Il avait les genoux repliés contre son torse et sa tête était enfouie entre ceux ci. Son cerveau ne réfléchissait plus, il était simplement focalisé sur le fait que le vert chez qui il avait passé la journée avait lu le contenu de son journal. Il ne voulait pas pleurer mais le surplus d'émotion le fit tout de même verser quelques sanglot bruyants. Il avait peur, peur de lorsqu'il devrait recroiser le regard d'Izuku. Il voulait à tout prit retarder ce moment alors pendant une semaine, il fit semblant auprès de sa mère d'avoir attrapé une mauvaise grippe qui l'obligeait à rester au lit. Ayant toujours été sérieux avec l'école, sa mère le crut et le laissa à la maison sans poser plus de questions.

fanfiction boy ~ bakudekuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant