Bonten : L'échappatoire

Chapitre 18 : Conséquences

//TW// Allusions sexuelles

Quand toi et Akashi étiez revenus de ton rendez-vous médical, complètement trempés, ça avait suscité quelques questions chez tes hommes qui t'attendaient impatiemment au manoir. Sanzu avait été le premier à vous accueillir, connaissant son frère et après avoir jeté un œil par la fenêtre, observant les torrents de pluie tomber, il avait tout de suite comprit pourquoi vous étiez dans cet état là. Il avait froncé les sourcils mais puisque tu n'appartenais pas qu'à lui (à son grand damne), il n'avait rien dit. Il s'était contenté de jeter un regard mauvais à son aîné et de bouder sur le canapé sous le rire victorieux de Takeomi et ton regard blasé.

     Quand ils avaient vu la scène et la réaction de Sanzu, les autres avaient aussi finit par comprendre. Ils auraient simplement aimé être celui qui t'accompagnait. Surtout les deux frères qui n'avaient pas encore eu l'occasion de goûter ton sublime corps, ils commençaient à désespérer. Quant à Mikey, il n'était tout simplement pas là, comme d'habitude.

La soirée s'était déroulée plutôt normalement, du moins normalement à la manière du Bonten. Tu étais rapidement allé te coucher car tu ne te sentais pas très bien, tu avais froid et un peu mal au crâne. Les garçons n'avaient pas cherché à te retenir et tu leur en était reconnaissante pour ça. Tu t'étais vite faufiler sous tes draps pour rejoindre Morphée.

Mais voilà, il était actuellement trois heures six du matin et tu étais réveillée. Tu tremblais de froid, et tu te sentais fiévreuse. Tu jurais, évidement que tu avais attrapé froid idiote ! Il y avait comme une lame tranchante à l'intérieur de ton crâne et tu avais l'impression de planer, sûrement à cause de ta température visiblement bien élevée. Il fallait que tu prennes un médicament et que tu fasses baisser ta fièvre mais à peine avais-tu soulevé la couette tu le regrettais déjà. En plus tu savais que tu ne tiendrais pas debout. Tu réfléchissais comme tu pouvais, et au final tu attrapa ton téléphone et essaya d'appeler le premier numéro qui te venais, en sachant que dans ton répertoire tes seuls contacts étaient tes « maris », et tes deux amies (que tu n'avais pas encore contactées d'ailleurs, honte à toi), tu tomba sur Kokonoï. Ça sonna, une fois, deux fois et à la troisième sonnerie il décrocha. Un « T/p ? » retentit. Si tu t'en tenais à l'intonation de sa voix il n'était pas en train de dormir. Tant mieux, alors par flemme de parler et par manque d'énergie surtout, tu lui lâcha simplement une sorte de gémissement bizarre, mais un gémissement de détresse, accompagné d'un « Aide-moi... »puis tu raccrocha. (Super ça T/p, qu'elle malpolie...)
     Tu n'avais pas eu a attendre plus de trente secondes pour entendre des pas précipités dans le couloir se dirigeants tout droit vers ta chambre. La porte s'ouvrît violemment pour laisser place à un Kokonoï essoufflé. Il courut presque vers ton lit. Il s'accroupit à ton chevet et te regarda, tu pouvais lire toute l'inquiétude qu'il ressentait au fond de ses yeux noirs.

Kokonoï : « T/p ?! Qu'est-ce qu'il y a ??

-Hm... Tu n'arrivais même pas à parler tellement que la fièvre te tapait le crâne.

    Il eut l'air de comprendre puisqu'il passa une main, froide, sur ton front. Il eut un mouvement de recule en sentant la forte chaleur contre sa paume.

Kokonoï : Putain ! Mais t'es brûlante ! Attend bouge pas, je reviens.

    De toute façon tu ne pouvais aller nulle part... Il parti et revint cinq minutes plus tard accompagné de Sanzu et de Kakucho. Quand le rose te vis au bord de la mort (l'abus) il se précipita vers toi et s'empressa de poser également sa main sur ton front, main qu'il retira bien vite à la rencontre de cette forte chaleur qui émanait de toi.

Sanzu : Oh merde ..! c'est vraiment brûlant ... Comment t'as pu attraper froid c'es- Il se tut en vous revoyant toi et son grand frère revenir complètement trempés. Son visage se ferma, et il se recula légèrement, boudeur.