Bonten : L'échappatoire

Chapitre 10 : Première sortie

//TW// Drogues, sujets sensibles (envies suicidaires, mutilation...) allusions sexuelles...

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Il était huit heures. Le soleil s'était levé rapidement, beaucoup trop rapidement à ton goût. En plus d'avoir très peu dormi, Kakucho t'avait littéralement épuisée. La lumière traversait tes rideaux encore une fois mal fermés, et tu grogna de mécontentement. Tu allais te cacher sous la couette quand tu sentis des bras musclés t'attraper par la taille puis te tirer vers un corps chaud à moitié endormi à côté de toi. Tu tourna la tête vers le jeune homme qui te sourit doucement, les yeux mi-clos.

Kakucho : « Salut. Sa voix rauque et super sexy du matin te fis rougir.

-Hey...

Kakucho : Tu as bien dormi ?

-Bien. Mais trop peu haha... Et toi ? Tu lui souris en retour, ce qui le fit également rougir, te trouvant super mignonne avec tes cheveux en bataille et ton visage endormi.

Kakucho : Moi j'ai bien dormi. Et suffisamment, j'ai l'habitude de ne pas avoir beaucoup d'heures de sommeil.

-Ah ? Et comment ça se fait ?

Kakucho : Je sais pas. Ça a toujours été comme ça.

-Hum... »

Tu étais plongée dans tes pensées, quand tu sentis une grande main te caresser délicatement la joue. Kakucho te regardait tendrement. Ton cœur battait un peu plus fort dans ta poitrine. Il était si beau. Vous êtes restés comme ça à vous regarder l'un l'autre pendant environ cinq minutes. Puis quelqu'un toqua à ta porte.

?? : « Hey ! Kaku je sais que t'es là !

Tu regarda Kakucho avec un air perdu sur le visage. Ils ne vous on quand même pas entendu cette nuit ?
Le jeune homme eut un sourire crispé et il répondit à la personne derrière la porte.

Kakucho : Ran, tu fais chier, qu'est-ce-que tu veux ?

Ran : Je peux entrer ?

Kakucho te demanda silencieusement ton accord, que tu lui accorda en hochant la tête et en remontant la couette sur ton corps encore nu.

Kakucho : Oui rentre... Il n'était pas très enjoué.

Le plus grand Haitani entra donc en trombe dans ta chambre et vint directement s'assoir sur ton lit juste à côté de toi. Il te regardait avec un sourire pervers, et toi tu serrais un peu plus la couette entre tes mains.

Ran : Alors princesse, bien dormi ? Pas trop fatiguée ? Il sourit encore plus, dévoilant ses dents blanches. Tu avais compris le sous-entendu et tu rougis.

- Euh... oui. Vous nous avez entendu ?

Ran : Bingo. Les murs sont pas trop insonorisés. Tu rougis un peu plus en entendant ça, merde. En plus tu n'avais pas été très discrète. Mais bon tant pis. Il fallait que tu t'habitues à ne pas être pudique avec eux.

Ran : Mais dis donc Kaku ! J'aurai jamais pensé que ça serait toi le prochain, d'ailleurs j'aurai jamais cru que tu essayerais.

Kaku rougit légèrement et lui met un coup de poing dans l'épaule.

Kakucho : Oh ta gueule Ran. C'était un hasard.

Ran : Aïe. Il se massa l'épaule. Quel genre de hasard ?