Chapitre 5 : Plan

2.7K 108 144
                                    

//TW// drogue, sujets sensibles ...

Retour à l'ancien PDV.

Les rayons du soleil passaient à travers la fenêtre dont les rideaux n'avaient pas été tirés la veille. Tu étais encore endormie quand tu sentis une caresse sur ta joue. Tu émergeas tant bien que mal, ouvrant lentement les yeux, par peur de te faire éblouir par la lumière du jour.

Tu fis face à une tête brune, qui te regardais tendrement, sa main toujours sur ta joue continuant les mouvements qu'il avait commencé il y a environ dix minutes, dans le but de te réveiller en douceur. Ton visage prit une légère teinte rosée quand tu croisa ses yeux si envoûtants qui avaient l'air de te dévorer.
Quand il vit que tu émergeais, il te souris.

Kokonoï : « T'as la peau si douce. Il accentue ses caresses.

Tu rougis encore plus.

- Merci ... Tu remarqua que Sanzu n'était plus là. Il est où Sanzu ?

Kokonoï : Il est déjà parti, le boss voulait le voir un peu plus tôt que nous. C'est son bras droit après tout.

- Oh, je vois ... » Tu t'enfuies un peu plus sous la couverture, réprimant un frisson. Les matins d'hiver sont toujours frais même avec un manoir de riche entièrement chauffé.

Kokonoï qui avait remarqué ton geste, se rapprocha de toi et te prit par la taille, t'entraînant dans un câlin bien chaud.
Tu avais été surprise mais tu lui rendis son étreinte, te blottissant un peu plus contre son torse, tout en enfouissant ton visage dans son cou, reniflant son doux parfum.

Kokonoï : Tu as moins froid ?

- Oui... je suis bien là, merci.

Kokonoï : Nous aussi on va prendre soin de toi.

- C'est la deuxième fois que ça m'arrive. Tu pensa à Yuzuha et Hinata, un sourire un peu nostalgique aux lèvres.

Kokonoï : La deuxième ?

- C'est ... une longue histoire.

Kokonoï : Tu ne veux toujours pas nous parler de toi ? Ou au moins de ce qu'il t'arrives ?

- Si... il faut au moins que je vous explique le pourquoi du comment je me suis retrouvée à la rue. C'est la moindre des choses...

Kokonoï : Si tu ne te sens pas prête, nous comprendrons. Mais si tu veux qu'on t'aide ou qu'on te protège correctement, il va falloir nous en dire un peu plus.

- Oui bien sûr... je vais le faire, après la mission d'aujourd'hui, promis.

Kokonoï : D'accord. On saura t'écouter sans te juger, ne t'en fais pas. Il resserrait son étreinte autour de toi, et humait à son tour ton doux parfum.

- Merci... ça fait même pas deux jours qu'on se connaît et j'ai l'impression que ça fait des années, je me sens en confiance avec vous. Du moins surtout avec toi et Sanzu... pour l'instant.

Kokonoï : Haha, c'est vrai, c'est comme si je t'avais toujours connu, si seulement nous nous étions rencontrés plus tôt. Je regrette d'avoir perdu autant de temps sans t'avoir eu dans nos vies. On est tous un peu... bizarres, et on fait des choses horribles, mais toi tu es spéciale à nos yeux, même si on ne te connaît pas, ça a été comme un coup de foudre à plusieurs. »

Tu ria, trouvant ça vraiment étrange, surtout que c'était à toi qu'ils s'étaient attachés, tu comprenais vraiment pas pourquoi, ce que tu avais de si spécial à leurs yeux, mais tu ne t'en plaignais pas. Tu espérais tout de même ne pas te tromper à leur sujet, et que tu pouvais vraiment leur faire confiance. En tout cas, Hajime avait l'air fiable. Sanzu, lui... peut-être un peu moins, mais c'était sûrement sa consommation excessive de drogue et son caractère de psychopathe, mais bon tu pouvais parler toi. T'étais pas mieux qu'eux. Et puis le rose avait été si doux et si passionné avec toi, il avait limite l'air amoureux. Un peu comme Koko en fait, sauf qu'ils sont différents alors ils t'avaient montrés les choses différemment.

Bonten : L'échappatoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant