Chapitre 14 : Début de torture

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//TW// Meurtres, sang, violence, sujets sensibles, allusions sexuelles...

Tu t'étais réveillée assez tôt aujourd'hui, c'était assez anormal, puisque tu étais plutôt une grosse dormeuse en général, mais tu ne savais pas pourquoi, ce matin tu avais ouvert les yeux et il n'y avait plus moyen pour toi de te rendormir.
En vérité tu te sentais bizarre, tu ne savais pas pourquoi. Tu angoissais à l'idée d'appeler les filles, même si tu avais quand même hâte d'entendre leur voix. Et aussi tu étais stressée quant au fait d'aller retrouver les ordures qui pourrissaient dans la cave. Tu avais peur que Shiori parle de ce qu'elle savait de tes souvenirs oubliés. Tu voulais que ça soit tes fidèles amies qui s'en charge. Tu t'attendais donc à la faire taire d'un gros coup de pied dans sa vieille gueule de salope. Sur ces belles pensées, tu te leva de ton lit, tes pieds nus rencontrant avec douceur le tapis à fourrure.
Il était à peine sept heures trente. Tu avais décidée de prendre une douche. Une fois cela fait, tu hésita à prendre un cachet, il était tôt, est-ce que c'était vraiment judicieux ? En sachant que tu n'étais plus dans ton appartement toute seule à présent, il fallait que tu fasses plus attention à tes actions.
Après avoir fixé pendant au moins cinq bonnes minutes ta pochette magique, tu souffla et tu laissa tomber l'idée pour l'instant, troquant l'idée de prendre de la drogue par celle de prendre un café. Alors tu enfila un pantalon moulant noir et un col roulé de la même couleur et tout aussi moulant. Une fois tes longs cheveux c/c attachés en une queue de cheval haute, tu descendis.

    Tu retrouva Kokonoï et Kakucho assis sur le grand canapés, Hajime en train de pianoter sur son ordinateur portable et Kakucho penché sur des papiers éparpillés sur la petite table basse en verre. Tu les rejoignis doucement, ils étaient très matinaux, c'était sûrement les seuls de la petite bande à l'être. Quand ils te virent, ils te laissèrent une place entre eux, te souriant chaleureusement.

Kokonoï : « Bonjour princesse, tu es bien matinale, ça va ?

-Bonjour... oui, je n'arrivais plus à dormir. Et vous ?

Kakucho : On est les seuls à être un minimum sérieux tu sais, du coup, on travaille sur des dossiers pendant que les autres flemmards continuent de taper leur meilleure nuit... Il souffla, se tenant la tempe, désespéré par ses collègues.

Kokonoï : Qu'est-ce qu'ils feraient sans nous je me le demande...

- Haha, pas grand chose je crois ! Tu rigola doucement devant  leur désespoir. Leur caressant doucement le dos en signe de réconfort.

    Ils te sourient, appréciant tes douces mains chaudes.

- Au fait, Mikey ne m'a pas dit quand est-ce que je vais devoir rejoindre Sanzu pour la « mission » qu'il lui a confié.

Kokonoï : Ah ! C'est vrai, c'était à nous de te donner les informations nécessaires.

Kakucho : Comme il n'y a pas besoin de quitter le manoir il n'y a pas d'empressement à avoir. Sanzu ne va pas tarder à se réveiller, (normalement), une fois levé il boira son café et se shootera, mauvaise routine, et après ça vous pourrez directement descendre à la cave.

-D'accord je vois...

Kokonoï : En attendant tu devrais aller avaler quelque chose et te prendre un café aussi ! Tu veux que j'aille te le préparer ?

-Oh non ne t'en fais pas ! Tu agita tes mains devant toi, je vais me débrouiller, c'est gentil !

Kokonoï : Comme tu veux ma belle. »

    Tu les remercia d'un sourire et te dirigea donc vers la cuisine. Tu te fis couler un café, et attrapa un paquet de biscuits, tu en mangea deux, et une fois ton café prêt tu retourna au salon et retrouva ta place entre les deux hommes.

Bonten : L'échappatoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant