Chapitre 15 : Plaisir macabre

1.6K 94 159
                                    


//TW// Meurtres, violence, drogues, allusions sexuelles, sujets sensibles...

     Une odeur de sang mélangé à de la transpiration embaumait toute la pièce, des cris de souffrance rebondissaient contre les murs insonorisés et des rires machiavéliques résonnaient.

    Tu étais en train d'arracher un à un les ongles de la main de l'homme brun, toujours attaché à sa chaise. La coupure que tu lui avais fait plus tôt était toujours en train de pisser le sang. Tu riais à gorge déployée et Sanzu qui riait tout autant, te filmait, histoire d'en garder un souvenir et de le montrer aux autres.

L'homme pleurait à chaudes larmes et ses deux acolytes n'en menaient pas large. Shiori regardait la scène, terrorisée. Elle ne t'avais jamais vu dans une de tes crises de psychopathie, et franchement tu lui faisais horriblement peur, et c'était tant mieux.
Tu n'arrêtais pas de lui jeter des regards, tes pupilles étaient dilatées et tes yeux reflétaient ta folie. Tu avais le visage couvert d'éclaboussures de sang séché, tes joues étaient rougies par la chaleur qui t'envahissais et tes cheveux toujours noués en queue de cheval étaient légèrement défaits, te donnant un air sauvage. Le rose t'observait à travers son téléphone portable et il te trouvait réellement magnifique.

    L'homme continuait de hurler à plein poumon, te suppliant d'arrêter ça ou alors de le tuer. Et vous, vous vous délectiez de ses bruyantes plaintes.

Homme brun : « AAAAHH PITIEZ TUEZ-MOI JE VOUS EN SUPPLIE !!

-Bahahahaha, tu peux supplier autant que tu veux mon vieux, tu vas crever ici.

Sanzu : Après qu'on se soit suffisamment amusés avec toi bien sûr, BAHAHAHAHA.

-Tu verrais la gueule que t'as, t'es vraiment moche. D'ailleurs, tu te tournes vers Shiori, toi aussi t'as une sale gueule la vieille.

    Elle n'avait plus le courage de te répondre, son arrogance ayant totalement disparu. Elle trembla et baissa la tête.

-Oh, j'te parle.

Sanzu : Bah alors ? Il s'approcha d'elle et la saisit par les cheveux, relevant violemment sa tête, tu fais moins ta maligne là hein ? HAHAHAHA. Il lâcha ses cheveux et s'alluma un joint.

Shiori : J-j-je, pa-pardon, s'il vous p-plait ne me faites p-pas de mal, je m-m'excuse... ! Elle pleura de plus belle.

    Tu leva les yeux au ciel.

-Oh pitié, t'es ridicule. Tu fais honte à ta réputation de vipère, si tous les hommes que t'as ramenés dans ton pieu te voyaient, ils auraient honte d'avoir baisé une tapette pareille.

    Encore une fois, elle n'osa rien répondre, elle renifla un gros coup, et se mordit la lèvre inférieure.

- Bon, si tu nous dis tout ce qu'on veut savoir, on t'épargnera peut-être, mais si t'oses te rebeller, tu subiras le même sort que tes deux abrutis de clébards. Pigé ?

    Elle hocha vigoureusement la tête.

-Bien. Alors, laisse-nous terminer le travail, et on te sera tout ouïe. Sanzu ?

Sanzu : Oui Sweetheart ? Il écrasa la fin de son joint par terre, et s'approcha de toi.

-Et si on terminais ce qu'on a commencé ? Un grand sourire naquit sur son visage cicatrisé.

Sanzu : Avec plaisir ma beauté !

-Je reste sur le vieux, tu prends le jeune ?

Sanzu : Et comment !

Bonten : L'échappatoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant