Bianca

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Je me faufile vers la sortie dès que ça sonne, j'ai beaucoup trop peur des représailles d'Oscar. Je ne sais pas ce qui m'a pris de faire ça mais je le regrette déjà. Enfin, qu'à moitié, j'avoue à contrecœur. Je me suis vraiment délectée de son expression lorsque la tension montait trop pour lui. J'en ai des frissons rien que d'y repenser, je me suis sentie si puissante en sachant qu'il ne pourrait rien faire contre moi vu qu'il y avait des gens autour. Je me mords la lèvre en me rendant compte de ce que j'ai fait alors que toute la classe pouvait me voir. C'est quand je me réalise mon imprudence qu'une main m'attrape le bras. Pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit. Je me fige à côté du mur où je me trouve et fixe les casiers comme si ils pouvaient m'aider à me sortir de cette situation. 

- Tu croyais vraiment que tu pourrais t'échapper comme ça ? j'entends son souffle dans mes cheveux. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. 

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je murmure en priant pour qu'il ne se rende pas compte que je suis terrifiée de penser à ce qu'il vient de se passer, mais où avais-je la tête putain ?

Je sens sa main resserrer mon bras tandis qu'il tient ma taille de sa main libre. Les autres ne se doutent de rien mais je suis complètement à sa merci. Il me retourne de sorte à ce que je sois de profil à lui et face aux casiers. Ses mains toujours sur moi. Ma respiration devient plus rapide alors que sa tête s'approche de mon oreille. 

- T'es une sacrée allumeuse Bianca, ce n'est pas vraiment le comportement d'une fille sage ce qu'il vient de se passer. 

- Qui a dit que je l'étais ?

J'essaie de reprendre une contenance mais sa main gauche passe sous mon pull et caresse mon ventre. Je prie pour que la sonnerie retentisse et annonce la fin de la pause. 

- C'est vrai, dit-il dans un sourire, tu ne l'as jamais été. 

- Cool, maintenant qu'on a mit ça au clair, est-ce que tu pourrais me lâcher avant que je te frappe ? je le menace en me tournant finalement vers lui. 

Il lâche mon bras pour remettre mes cheveux en place derrière mon oreille. De loin, ça pourrait passer pour un geste attentionné et mignon mais je sais très bien à quoi il joue, je l'ai déjà expérimenté et il est hors de question que je retombe dedans. 

- Dernièrement je trouve que tu prends trop de libertés, dit-il en ignorant complètement ce que je viens de dire. Il est temps que quelqu'un te punisse je pense. 

- Oh et c'est toi qui va t'en chargé c'est ça ? je soupire, lassée de ce petit jeu bien que la tension qu'il exerce sur mon ventre et ma hanche s'accentue.

Il rigole. Mais ça sonne faux. 

- Non. J'ai bien mieux à faire. 

Il retire sa main de ma hanche et se retourne alors que la sonnerie me rappelle à la réalité. 


Sûrement pas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant