Oscar

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Je voulais être gentil avec elle aujourd'hui. Parce que je veux faire plaisir à ma mère et donc inviter Bianca dimanche. Mais cette effrontée a trouvé le moyen de porter une jupe. A croire qu'elle l'a fait exprès.

Elle a des jambes magnifiques, mais là... Avant de rentrer en classe, j'ai pu l'observer un peu. Elle a mis un pull simple beige, qui lui donne presque l'image d'une fille sage. Tandis que lorsque l'on baisse le regard, on remarque la jupe verte sapin, bien trop courte pour ne pas me faire fantasmer, assortie à des longues chaussettes blanches qui remontent à ses genoux. Ses Doc lui donne un air rebelle et ses cheveux sont autant en bordel que d'habitude.

 Elle a l'air d'un ange qui vous boufferait tout cru. Et honnêtement, je ne lui dirais pas non. 

J'ai beaucoup de mal à détourner le regard maintenant que j'ai bien capté son attention. Soudain, son sourire s'accentue ; elle reprend confiance. Rien ne s'est passé pourtant, enfin, pour l'instant. Je la vois toucher sa jupe. Mon cœur rate un battement. Elle déplie un peu ses jambes tandis que sa jupe remonte un peu. Le tout en me lâchant pas du regard. La voix de Mrs. Rickman m'apparaît soudain très vague et très franchement je n'arrive plus du tout à me concentrer sur quoi que ce soit. Alors que Bianca prend innocemment son crayon à papier entre ses lèvres, je sens ce désir prendre le contrôle. Je me sens à l'étroit dans mon pantalon mais je n'arrive pas à arrêter de regarder ses lèvres, ses mains sur ses cuisses trop découvertes pour que je puisse garder mon calme. Elle me torture. J'aimerais effacer ce sourire de son visage mais en même temps, je suis en transe. J'ai chaud, la salle me semble étroite, les gens de trop et j'ai l'impression d'avoir de nouveau 14 ans et de voir la fille de mes rêves, celle qui vit à côté, ma meilleure amie, en maillot de bain devant moi. 

Sauf que je n'ai plus 14 ans, qu'elle n'est plus ma meilleure amie et bien qu'elle soit toujours dans mes rêves, il est  hors  de question que je la laisse me contrôler comme ça.  J'essaie en vain de me maîtriser mais elle déplie complètement ses jambes et pose machinalement sa main gauche sur sa cuisse. Elle tapote sur sa peau claire et parfaite et, dont je suis absolument sûr, doit être incroyablement douce. 

J'arrive finalement à détacher mon regard pour jeter un coup d'œil à l'horloge. Par je ne sais quel miracle, ça va bientôt sonner, et j'en remercie le ciel parce que j'aurai été capable de lui sauter dessus si cette torture ne prenait pas bientôt fin. 

Par contre, qu'elle se tienne prête à payer ce qu'elle vient de me faire vivre, et ça, le plus rapidement possible, genre dans une dizaine de minutes. 


Sûrement pas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant