Long Live

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pov *ta er min alsulb* 

Elle avait complété son entrainement. Elle était enfin prête. Après des mois d'entraînement elle avait enfin atteint un niveau suffisant. Du moins selon elle. Elle était forte. Suffisamment forte. Elle se dirigea vers la salle où ''la cérémonie" était censée se dérouler. Il lui restait une dernière étape pour compléter son entrainement. Une toute dernière chose à faire. Personne n'avait voulu lui dire ce que c'était et personne ne l'y avait préparé non plus. Le seul mystère de la ligue qu'elle n'avait pas résolu. Elle marcha fière dans les couloirs. Elle avait réussit, elle avait atteint son objectif, et elle ne savait pas encore comment mais elle allait bientôt pouvoir rentrer. Elle allait pouvoir revoir sa famille, ses amis, après des mois. Reprendre son travail. Etre une journaliste lui manquait aussi beaucoup. Retrouver son appartement, ses habitudes, même aller revoir sa mère. Elle avait attendu ce moment tous les jours pendant près de deux mois. Il ne restait plus que de passer la dernière étape et de trouver un moyen de rentrer. De s'échapper de cet endroit de misère. 

En rentrant dans la salle, elle salua Ras'al guhl, elle salua son maitre et les gardes. Puis on lui fit signe de s'agenouiller au sol. Ce qu'elle fit. Elle resta là un moment, sans que rien ne se passe, puis son maître se leva et vint se placer devant elle. 

- Taer-al min sulb, tu as rempli ta mission, tu as appris nos techniques et no traditions, tu t'est entrainée dur. Maintenant tu mérites ta place au sein de la ligue. dit-il. Maintenant il est temps de passer à la dernière étape. 

Sur ces mots, deux gardes virent se placer derrière elle, la forcèrent à se relever et lui attachèrent les poignets avec une corde. Elle ne fit rien, elle ne tenta même pas de se débattre. Elle ne savait pas trop ce qui allait lui arriver mais elle avait le sentiment qu'il fallait qu'elle laisse faire. 

Une autre personne s'approcha d'elle, lui retira son haut puis s'approcha de son dos avec une barre de métal dont le bout était chauffé à blanc. Et sans prévenir l'appliqua sur son dos. Elle hurla de douleur à la sensation de brûlure terrible qu'elle ressentait mais ne flancha pas. Elle tenta de rester le plus stoïque possible. Après quelques instants elle comprit qu'on lui avait apposé le symbole de la ligue dans le dos. Une marque au fer rouge qui restera pour toujours. 

L'homme et son ''tampon de la ligue" partit et son maître revint se placer devant elle. Seulement cette fois il dégaina son épée et la pointa droit sur sa poitrine. Juste à l'emplacement de son cœur. C'est là qu'elle comprit la dernière étape. Elle ferma les yeux et repensa à Lena, à Alex, à tous ses amis, sa famille, sa ville, sa vie. Tout ce qui comptait pour elle. Elle repensa aussi à ce qu'elle avait laissé dans ses appartements, ce qui sera les seules traces de cette vie à présent. Et avant qu'elle n'ait pu le voir venir, la lame s'enfonça dans sa poitrine. Elle ne hurla pas et se contenta de s'effondrer sur le sol.

La douleur était plus forte que tout ce qu'elle avait pu ressentir, et c'était dire quelque chose. Mais surtout, elle se sentait partir, comme si elle ne faisait plus partie de ce monde, qu'elle s'éloignait de tout. Elle se sentait d'un coup très seule aussi. Comme si elle allait être livrée à elle même dans cet état étrange pour l'éternité. Puis plus rien. Elle était partie. Définitivement. 

-Hold on to spinning around. Confetti falls to the ground. May these memories break our fall. Will you take a moment ? Promise me this : that you'll stand by me forever. But if god forbids fate should step in and force us into a goodbye. If you have children one day, when they point to the pictures. Please tell them my name. Tell them how the crowds went wild. Tell them how I hope they shine. Long live all the walls we crashed through. I had the time of my life with you.-

- Souviens toi comment on tournait en rond. Les confettis tombent. Puissent ces souvenirs arrêter notre chute. Prendrais-tu un moment ? Promets moi que tu restera toujours à mes côtés. Mais si dieu pardonne le destin devrait s'en mêler et nous forcer à un aurevoir. Si un jour tu as des enfants, quand ils pointeront vers les photos. S'il te plait, dis-leur mon nom. Dis-leur comment les foules se sont déchainées. Dis-leur que j'espère qu'ils brilleront. Longue vie à tous les murs qu'on a détruit. J'ai passé le meilleur moment de ma vie avec toi. -

Light in the darkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant