Fleau ou exorciste ?

Chapitre 19

Précédemment : 

Sukuna ne semble pas troublé du tout pour les gesticulations du noiraud. Il le refit basculer par dessus son épaule, le portant dans la même position que tout à l'heure. Megumi se mit à l'insulter mais le fléau n'en avait rien à foutre, pour dire.

"Bon je ne t'ai pas arrivé ici pour te montrer le quartier, dit-il en bandant ses muscles, il ya quelque chose que je voulais te montrer

-Redescends moi encul.... commença Megumi quand il comprit e que cette position voulait dire, Non ne recommence pas à me balader comme ça!" Cracha Megumi tandis que Sukuna se préparait à sauter sur le toit d'où ils étaient arrivés

Et sans un regard pour le groupe de fléaux étendu par terre, ils, enfin plutôt Sukuna se remettent en route vers une destination inconnue, loin dans le quartier des fléaux.

Tandis qu'ils survolaient les toits, le rosé sourit en songeant au tournois qui commençait tandis qu'ils s'éloignaient dans le sens inverse. 

Le vent sifflait aux oreilles de Megumi. Les toits sur lesquels Sukuna sautait devenaient de plus en plus sales, et les secousses des sauts retournaient le cœur de l'exorciste. Le tatoué traversa les toits en portant le noiaud sur son dos. Soudain il s'arrêta sur un toit gris en béton, plat. Il fit descendre l'exorciste non consentant de son dos, et Megumi vit le monde basculer pendant quelques secondes. Une fois sa vision rétablit il se tourna vers le fléau qui s'étirait à la manière d'un félin. Au moment où Megumi allait lui demander pourquoi il l'avait amené ici, Sukuna pointa quelque chose du doigt. Son regard longea son bras tatoué pour se poser sur ce qu'il désignait. 

Du haut du toit, on pouvait observer toute la ville. La vue était à couper le souffle. Les yeux bleus nuits de Megumi s'étincelèrent. Un vent frais leur balaya les cheveux, et le soleil, haut dans le ciel régnait sans un nuage. Le ciel était bleu comme dans les chaudes journées d'été mais la température était à souhait. L'exorciste s'approcha du rebord. De leur point de vue, on pouvait distinguer le quartier des exorcistes qui s'élevait au fond du paysage, avec de hauts bâtiments combinant tradition et modernité. Devant eux, le quartier des fléaux paraissait calme sous le soleil de l'après midi, tous semblaient si paisible à ce moment là. Tellement paisible que l'exorciste ferma les yeux pour goûter au soleil et à cette sensation de calme. Il oublia pendant un instant tous ses problèmes. Le rosé s'approcha de lui sans un bruit. Il passa discrètement un bras sur les épaules du jeune homme. D'un geste simple, et sans un mot. Pour une fois Megumi ne dit rien et accepta ce geste qu'il trouva pas du tout discret. Ce geste si simple paraissait trop modeste pour Sukuna, ce qui étonna le noiraud. Megumi rouvrit les yeux, inspira l'air chaud. Aucun des deux ne parlaient, ils admirèrent simplement pendant quelques minutes la vue qui s'offrait à eux. Un oiseau passa au dessus d'eux en poussant un cris. Puis l'endroit redevient calme. Megumi se laissa aller à ce doux moment de silence, de simplicité. Le silence régnait. Megumi se laissa aller à ce doux moment de silence, de simplicité. Si ils avaient été à la campagne on aurait put entendre les cigales. 

"Au fait... commença Sukuna de sa voix profonde, après un moment 

- Chut, tais-toi, le coupa Megumi d'un ton sans appel, ne gâches pas ce moment"

L'exorciste ne détacha pas son regard de la ville, et ne put donc pas voir le fléau hausser les sourcils devant son audace. Après deux longues minutes il réessaya:

"Ce que je voulais dire c'est que tu aimerai peu être...

-Chut, répéta le jeune homme d'un sifflement