Chapitre 25

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Précédemment :

Une fois Sukuna sortit Megumi referma la porte et la verouilla.

C'était fini. Le silence revint.

Megumi pensa qu'il avait bien fait de faire sortir Sukuna avant qu'il comprenne qu'il s'était foutu de sa gueule, qu'il l'avait touché uniquement par vengeance, qu'il lui avait mentit. Il avait joué avec lui, utilisant les mêmes tours que le fléau avait utilisé sur lui.

Le jeune homme s'appuya dos à la porte et se laissa tomber sur les fesses. Le soufflé

Il s'était enfin débarrassé de Sukuna.

Il aurait dut se sentir content, enfin apaisé, mais en baissant le regard vers la bosse qui s'était formé sous son pantalon, il ne sentit que regret. La chaleur du corps de Sukuna contre le sien lui manquait. La déception lui enserra la gorge. Il revoyait son haut du corps nu, ses tatouages, ses abdos, la marque de sa mâchoire virile, ses épaules bien dessinées...

Peut-être qu'il aurait dû arrêter de résister en fin de compte.

Peut être qu'il aurait dû se laisser aller, son honneur n'était pas si important si, en contrepartie, il pouvait avoir Sukuna à ses côtés.

Sauf qu'il est venu du chasseur.

Son cœur se serra brutalement comme jamais auparavant. Megumi étouffait. Il regrettait de lui avoir mentit.

Il avait envie de Sukuna.





En passant le portail de la maison Fushiguro, Sukuna ne ressentait plus aucune colère. Son esprit restait bloqué. Il s'était fait avoir avec brio. Quand il repensait à la chaleur du corps glacé du jeune homme contre le sien, cela lui semblait appartenir à une autre époque. Le fléau savait que Megumi ne devait pas ce qu'il disait mais, ses paroles restaient gravées en lui. Surtout celles sur sa capacité à donner du plaisir à ses partenaires. Un grognement d'indignation monta dans le fond de sa gorge tandis qu'il marchait dans la rue du quartier des exorcistes. Le tatoué jette un coup d'œil aux bâtisses traditionnelles et bien entretenues. Il aurait mis vivre dans l'une d'elles, et devenir exorciste, ignorer ses pulsions et devenir ce qu'il détestait le plus chez les exorcistes. Ma sa mère en avait décidé autrement. 


Deux jours plus tard ...

Megumi, Megumi, Megumi, ce nom tournait en boucle dans sa tête depuis quelques jours.

 Sukuna arrivait toujours à ce qu'il voulait, à n'importe quel prix, il était le meilleur à tout. Alors pourquoi n'arrivait-il pas à obtenir satisfaction ? Au début le défi que présentait le noiraud aux yeux bleus nuits était simple, puis avec le temps il s'était compliqué. Sukuna perdait, il s'était fait rejeté pour la première fois de sa vie. Et puis, qu'avait son cousin de plus que lui, alors qu'il était la perfection incarnée ? 

Il porte un vers de wiski à ses lèvres boudeuses, et embrasa de son regard rubis les mortels se balançant au rythme de la musique. La mélodie, fade, résonnait à ses tympans sans même atteindre son cerveau. Il n'avait presque parlé à personne depuis qu'il était sorti de la maison de Megumi. Une fois pour donner des ordres, une deuxième pour se moquer d'un fléau qui osait le défier pour son titre. Mais le roi n'était pas d'humeur. Il avait laissé son concurrent à moitié mort au milieu de la piste de danse qu'il regardait en ce moment même. L'équipe de nettoyage avait pris le jeune homme et l'avait jeté dehors, puis, avait nettoyé le sol. Deux minutes après les pantins dansaient de nouveau. 

Fleau ou exorciste ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant