New Girl [Camilo x Reader]

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PDV Camilo

[Plus tôt cette même nuit]

C'est le milieu de la nuit et je suis bien éveillé. Je suis couché sur le dos, fixant le plafond de ma chambre pendant que les évènements de ces derniers jours se jouent dans mon crâne.

Je revois chaque chose qu'il s'est passé entre y/n et moi et ce qui aurait put le/la fâcher. Il/elle semblait parfaitement heureux.se après ce qu'il s'est passé dans les bois, rien de mauvais a signaler ici. Au dîner de cette nuit-là, ouais, on s'était regardés de manière gênante mais je n'avais rien d'autre ensuite. La nuit dans la cuisine, je l'ai effrayé.e et l'ai fait tomber. Peut-être que c'était ça, mais même après que je l'ai aidé il/elle n'avait pas semblé fâché.e contre moi.
Évidemment, Abuela n'était pas très impressionnée par nous, ensuite je suis parti et j'ai pensé que ça se passerait bien. Après encore, y/n ne m'avait pas suivi hors de la cuisine. Je me demande ce qu'Abuela lui a dit. Probablement quelque chose de pas très important. Ce matin c'est quand y/n a commencé à m'éviter, donc j'ai dû sûrement faire quelque chose cette nuit-là.

Ces pensées me blessent, j'aimerais lui demander ce qu'il ne va pas. Écouter sa voix me manque.
Peut-être que c'est parce qu'il y a du monde. Je dois le/la voir seul.e. Je m'assois sur mon lit et regarde ma porte. Je trouvre le courage pour sortir du lit, je mets un tee-shirt et sors dans le couloir. C'est à ce moment que je réalise que je n'ai pas de plan.

Je ne peux décemment pas rentrer dans sa chambre à deux heures du matin en disant qu'il faut qu'on parle. Ça serait assez bizarre. Je décide de prendre l'apparence de Mirabel, j'espère juste que y/n ne remarquera pas que la vraie Mirabel dort toujours.

Ma main tremble alors que je saisis la poignée. Je place mon autre main dessus et respire profondément avant d'ouvrir la porte. Je m'avance rapidement vers le lit de y/n. Je la secoue gentiment pour la réveiller.

- Y/n, réveille-toi.

Il/Elle ouvre les yeux, perdu.e.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je réfléchis à une réponse, rapidement.

- Tais-toi et contente toi de me suivre.

J'attrape sa main et l'entraîne dans les escaliers. J'ouvre la porte qui mène à l'extérieur et réalise qu'il pleut. Merde. Qu'importe, on est pas en sucre.

On marche à l'extérieur et fait face à y/n quand il/elle dit :

- Mirabel, qu'est-ce qu'il se passe ?

J'ai complètement oublié que j'étais Mirabel, durant une seconde.

- Désolé y/n, j'avais besoin d'être seul avec toi.

Je reprends mon apparence et remarque que l'expression de y/n change rapidement.

- Je suis désolé.e, Camilo, mais je dois retourner au lit. Qu'importe ce que c'est, ça peut attendre demain.

J'adore la façon dont elle prononce mon prénom. J'ai besoin qu'il/elle reste, parce que, oui, ça peut attendre le lendemain mais je sais qu'il/elle ne me parlera pas ensuite.

- Non, ça ne le peut pas, dis-je, en lui attrapant le bras et l'attirant vers moi. Tu m'a évité depuis la nuit dans la cuisine, alors s'il te plaît, dis-moi ce qu'il se passe.

Je le/la regarde dans les yeux, cherchant une quelconque réponse.

- Je suis désolé si j'ai fait quoique ce soit. Je ne le ferai plus jamais. Je veux juste savoir ce que c'est.

- Je ne peux pas te le dire, répond-il/elle et je grimace à ses mots. J'aimerais vraiment pouvoir le faire mais je ne peux pas.

- Il y a-t-il autre chose à propos de ton passé ? Je me fiche de ce que c'est, je déteste juste la façon dont tu m'évites.