Ch 18

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La lumière grise du petit matin traversait la fenêtre de la chambre où reposais le couple Phantomhive. Dans cette même pièce, Astre finissait de se rhabiller, tandis que Elizabeth s'enfonçait de plus en plus dans les couvertures.

Le comte se regarda dans un petit miroir qui reposait sur la cheminée, essayant d'ajuster sa coiffure comme il le pouvait. Voyant qu'il n'y avait pas grand chose d'améliorable sans les ustensiles nécessaire, il abandonna vite et décida plutôt d'aller tenter de lever sa compagne. 

Il posa délicatement sa main droite sur le matelas et s'en servie d'appui pour se pencher doucement vers son épouse. "Elizabeth, réveille toi." il murmura pour ne pas la brusquer.

Sans ouvrir les yeux, la susnommée lui répondit avec un petit gémissement pour lui signaler qu'elle l'avait entendue. Mais rien de plus ne ce passa. 

Le jeune homme soupira. "Lizzy, je sais que c'est difficile. Mais tu te sentiras beaucoup mieux une fois que nous serons chez nous.". Il n'avais pas eu beaucoup d'espoir pour cette première phrase, et c'était préparé à faire une diatribe de 30 minutes sur pourquoi elle devrait ce lever maintenant. Cependant, à sa grande surprise; la comtesse rassembla la couverture tout autour d'elle puis se mit a rouler hors du lit. Elle ne cogna pas son époux dans le processus, mais cela ce fit au détriment d'un atterrissage réussi.

Après être tombée et s'être écorchée le front sur le planché abimé. Elizabeth ce releva lentement avant de trainer des pieds jusqu'à la chaise où reposaient ses vêtements. Elle s'assied lourdement parterre, puis avec la couverture toujours enroulée autour de ses épaules,  commença à enfiler ses bas. 

Regardant de loin tout ce dérouler, Astre s'empêchait encore de rire de la chute de sa femme. Seulement il n'eut plus besoin de se retenir; son sourire fondit vite.

La comtesse était debout. Le mouvement avez fait tomber le drap dans un tas autour de ses chevilles. Ainsi le jeune homme put admirer l'interstice de chair blanche que la chemise de son épouse et ses chaussette le laissé entrevoir. La moitié des cuisses nue de sa compagne était offerte à son oeil. Une peau sans défaut; un grain de beauté léger a peine caché par son haut en coton; une parti tendre qui n'a jamais vue le soleil et suffisamment musclée pour tordre le cou de ses ennemis. 

Remarquant où ce dirigeais ses pensés ses joues ce mirent à bruler; et il détourna de façon précipitée son regard. 

Avec la muse de ses désirs hors de sa vue, il était plus facile de respirer. Néanmoins, sa conscience semblait vouloir rester flâner dans la thématique de la luxure. Ce qui le ramena au souvenir d'hier. Elizabeth bégayant pour évoquer un acte aussi simple et humain que le sexe. Mais surtout, la mémoire d'elle songeant qu'il la trouverait répugnante si il s'avait que son corps réclamait une satisfaction physique.

Comme il lui avait dit, il ne fut pas dégouté de l'apprendre. En premier lieux ce n'ai pas comme si il ne s'en doutait pas. C'est davantage qu'il n'y avait pas prêté attention. Mais à présent que les termes été sortis, cela le préoccupait un peu plus.

Le comte c'était toujours penchées sur ses désirs et la complexité de pouvoir les réalisés. La terreur que l'amour de la nuit soi trop ressemblante au cauchemar qui le hante encore. Que au final, il se mettra a détester Elizabeth en l'associant au horreur de son passé. Mais aussi la peur que un jour, dans la lueurs de ses yeux d'émeraude, il aperçoive le reflet d'un Homme devenu tortionnaire.

La première de ses craintes énoncées a beau être la plus importante, les autres ne s'efface pas pour autant. Quand l'une s'apaise l'autre ressurgie. Et même si Astre se répète que rien de tout cela n'arrivera, et sait que la torture n'ai en aucun cas comparable à un couple marié se permettant de enfin pouvoir s'aimer; le vil fil de ses souvenirs d'enfant reviens toujours.

Maîtresse de maisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant