Ch 11

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Le lendemain, tout ce déroula normalement. James était parti le matin, salué sur le porche par Elizabeth. Depuis la fenêtre de son bureau, le comte l'avait admiré s'en aller avec un regard suffisant; trop heureux de savoir que ce parasite ne se trouvait plus dans sa demeure. 

La journée commençant bien pour Astre, il fut de bonne humeur la plupart du temps. Cependant la comtesse à présent sans compagnie, il lui fallu un certain moment avant de pouvoir s'échapper de l'ennui. Elle se promena d'abords longuement dans les jardins, puis plus tard ce mit à broder. La jeune femme aurait aimée aller voir ses oiseaux, seulement ils étaient en pleine hibernation. Alors hors de question de venir les déranger. 

Au cour du temps, Elizabeth entendit plusieurs fois la cloche de la porte du manoir sonner. Elle savait que c'était des personnes venues voir exclusivement son époux. Puis, son mari lui ayant formellement interdit de s'approcher des Hommes avec qui il faisait affaire, la comtesse ne fit même pas un pas vers eux pour les accueillir. Cependant, de nature curieuse; elle ne pouvait s'empêcher de se lever doucement de sa place, ouvrir légèrement la porte menant au hall d'entrée et d'espionner le monde qui rentrait dans sa demeure. Quelque fois les invités se retournaient vers elle, mais la jeune femme était assez rapide pour ce cacher. 

Puis lors d'un énième tintement de cloche, lorsque Elizabeth s'approchait pour épier, cette fois elle reconnue la personne entrant. Voyant un visage familier un grand sourire lui vain. Elle sortit sans honte ni peur du petit salon puis l'appela "Madame Eloie! Comme je suis heureuse de vous voir."

La vielle femme en question se tourna vers la voix l'ayant appelé et la salua humblement "Bonjour Madame la comtesse. Le plaisir est pour moi naturellement."

"Pourquoi cette visite soudaine?" demanda la maitresse de maison.

"Monsieur le comte ayant été en voyage d'affaire pendant longtemps, je viens l'accueillir de son retour. Je viens également m'acquitter de mon devoir envers l'orphelina qui ce trouve sur les terre Phantomhive, en venant donner le rapport de ces trois mois."

La maitresse de maison lui répondit gaiement "Oh je vois." ne sachant quoi dire pour que son amie ne la quitte pas tout de suite, elle regarda autour d'elle un peu gênée. Puis reprit avec un grand naturel, "Que diriez-vous de patienter en ma compagnie dans le petit salon? Le salon principal déborde déjà de nombres d'Hommes d'affaires. Je suis persuadée que vous serez plus sereine dans un endroit moins public." 

"Ce serai avec plaisir, Madame la comtesse."

Alors, d'un mouvement gracieux de la main, la jeune femme ouvrit la voie à l'invitée. Elle la conduit au chaud près de la cheminé, et incita madame Eloie à s'assoir confortablement sur le canapé en face d'elle. 

Mey-Rin avait apporté une tasse de thé supplémentaire, ainsi que quelque biscuit.

La directrice de l'orphelina apprécia le thé mais regarda les accompagnement de travers. Elizabeth le remarqua, "Les gâteaux ne sont-ils pas à votre goût?"

"Loin de là. Je n'ai point un palais aussi raffiné que le votre. Je ne serais juger ce que vous avez la bonté de m'offrir." la dame fit une pose puis repris, "Seulement, je trouve que ce n'est pas une heure propice au sucrerie." 

Soudainement la comtesse eut une vague de honte traversant son corps. Elle ne voulait pas passer pour une femme gâtée qui s'adonne au pêché de la gourmandise. Regardant d'un air gênée sa servante, elle ordonna d'une voix inégale "Débarrassez cela."

Cependant madame Eloie l'arrêta de son ton neutre habituel, "Non, je vous en pris. Vous avez besoin de manger. Vous avez encore le corps d'une demoiselle, Comtesse. Si vous voulez accueillir un enfant, il vous faut le corps d'une femme." puis elle pris une gorgée de son thé. 

Maîtresse de maisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant