Ch 17

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Bonjour, bonjour. 

J'avais dit à quelqu'un que je préviendrait lorsqu'il y aurait des choses un peu olé olé. Alors voilà. Il n'y a pas vraiment de scène sexuel à proprement parlé. Mais il y a une forte notion de. Ainsi qu'une légère description de réaction et un langage un peu crue. 

Alors voilà, voilà.

-x-

Dans une chambre aux murs bordés de sculpture en bas relief, James Connor reposait lascivement sur le grand lit au centre de la pièce. Il était recouvert jusqu'à sa taille des couvertures de soi et velours où il y a quelque heure à peine le mâle c'était livré à une nuit de passion avec la propriétaire des lieux. 

La femme en question, assise à ses côtés, c'était mise à fumer un cigare. L'odeur s'infiltra dans le nez de l'homme lui brûlant d'une manière désagréable les sinus. L'archéologue ce releva légèrement basculant la majorité de son poids sur ses coudes pour se soutenir. Avec ses paupière toujours quelque peu alourdit par le sommeil, sur un ton rocailleux il exprima son malaise "Eteignez votre drogue. Cela empeste."

Les pupilles de Madame Venrino ce décalèrent langoureusement vers la personne s'adressant à elle. Elle le regarda droit dans les yeux, posa le cigare sur le bout de ses lèvres, inspira le tabac, puis se pencha plus près de son invité pour finalement lui recracher la fumée en plein visage. "Vous apprendrez mon garçon, que l'on ne me commande pas."

James secoua paresseusement sa main dans le nuage de cendre. Son nez et sa bouche se tordant dans une grimace. "J'ai déjà accepté nombre de vos requête farfelue." Son regard se dirigea vers le vielle homme dormant sur un fauteuil roulant à l'extrémité du lit. Puis son attention se retourna vers la femme plantureuse face à lui. "Ne pourriez vous pas me faire ce cadeau?"

"Mon pauvre ami..." elle réinspira de son cigare, "Malheureusement votre cadeau était de m'avoir pour une nuit." et expira la fumée. Les déchet qu'elle produisit avec sa bouche, força son compagnon à plier ses yeux. 

Ce dernier, dont le coeur en avait assez de ce faire malmené par toute les personnes qu'il croisait. Ce coeur, insupporté par encore un autre qui osait le prendre de haut, au bort d'une réponse physique pendait dangereusement. Mais ce rappelant que son seul soutien et ami n'est qu'un petit Baron sans grande fortune personnel; il ne sortirai jamais de la misère si il levait la main sur une soit disant fortune de l'Angleterre. Il devrait alors, avec un sourire un coin, s'en remettre à sa parole contre la sienne.  "Ainsi vous dédaignez les nobles mais vous agissez comme eux. Un vrai comportement de petit nouveau riche. Comme c'est charmant. Hautain, hypocrite et décadent. Cela vous sied à merveille ma chère."

"Oh, voyons... Ne me cofonder pas avec un miroir. Je n'ai jamais détesté les nobles." à nouveau, Madame Venrino souffla la fumée qu'elle avait avalée tantôt dans le visage de James. "Et j'avais crue comprendre que vous aviez plutôt un penchant pour la noblesse, vue vos fréquentation. Surtout l'une d'entre elle." La dame fit une pause pour lui donner le temps de comprendre son insinuation, mais également pour donner une touche dramatique. Ensuite avec un soupir exagérer elle détourna théâtralement sa tête puis continua "Mais il semblait que j'avais tord."

Monsieur Connor, avait sans difficulté compris ce qu'elle avait voulue sous entendre. Cela le fit rire. 

Tous le monde semblaient croire qu'il avait un attachement particulier envers la Comtesse Phantomhive.

"En effet." L'archéologue attrapa du bout de ses doigts le cigare de sa compagne, et sans une seconde pensée l'écrasa sur la table de chevet d'un blanc pur à ses côtés. "Vous ne pourriez pas vous tromper plus."

Maîtresse de maisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant