Ch3

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La comtesse Phantomhive était dans sa voiture. Il faisait sombre, la nuit était tombée, cependant les étoiles ne sont pas encore arrivées. Elle rentrait chez elle. Dans son grand manoir vide. Ce n'est pas qu'il y ai beaucoup de vie habituellement, mais son amour non là, la jeune femme se sentait encore plus seule.

Elle soupira. Elizabeth avait aimée la compagnie de ses amis, seulement elle se serait bien passée d'y aller. En ce moment elle n'avait le coeur à rien.

La voiture s'arrêta. Et Finny viens ouvrir la porte à sa maîtresse. "Nous sommes arrivés, Madame." Puis il l'aida a descendre.

"Finny, transporte ses deux boîtes dans ma chambre." Elle ordonna d'une voix fatiguée. C'était son cadeau de mariage et celui de son mari offert par Léon. Elle se força à faire un petit sourire "Et dit à Mey-rin de m'apporter mon repas dans ma chambre. Je suis exténuée, mais je meurs de faim."  Après avoir donnée ses commandes la comtesse se dirigea vers ses appartements, puis elle alla dans la penderie. Normalement elle aurait appelée de l'aide pour se déshabiller, cependant elle voulait éviter toute conversation possible d'arriver.

La jeune femme mit un certain temps à se dévêtir n'ayant pas pour habitude de le faire elle même. Mais, elle y arriva. Et la simple pensée d'avoir réussi à enlever son corset toute seule la fit légèrement sourire. Une fois sa chemise de nuit et sa robe de chambre enfilée, Elizabeth alla s'asseoir devant sa coiffeuse, de là elle commença à enlever les épingles qui retenait ses cheveux. Dans le reflet de son miroir, elle put voir un plateau de nourriture posé sur son lit et les deux boîtes s'asseyant sur un des canapés de leurs chambre. Pour le moment elle n'y prêta pas beaucoup d'attention, puis continua à débarrasser son chignon des épingles. Ses cheveux maintenant libérés de leurs prises, la comtesse les brossa doucement, chantant une vieille mélodie.

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Le train en direction de Liverpool grondait et sifflet. Même en première classe on arrivait à distinguer le cracha noir épouvantable de la bête. Les cages se secouaient et le verre des vitres vibrait. Impossible de se reposer correctement se disait le jeune homme au cache œil. Il soupira, la nuit était froide. C'était le plus mauvais train qu'il ai jamais pris. Il donnerait n'importe quoi pour être dans les couvertures chaudes et moelleuses de son lit en ce moment. En repensant à ses draps une odeur familière lui vain à l'esprit. Une douce odeur de fruit et de fleur qui c'était imprégnée sur la literie au fil du temps. Une odeur agréable et apaisante. Astre respira à un rythme posé essayant de garder ce parfum dans son esprit. Mais il sortit de sa méditation lorsque le bruit disgracieux et incessant de ronflement de son coéquipier imposé devenait plus fort que le rugissement de la machine mécanique dans laquelle ils se trouvaient. Le regard du comte se tourna vers Sieglinde. Son corps était avachi sur le fauteuil et contre la fenêtre. Ses jambes légèrement écarté. Sa tête était en arrière laissant sa bouche grande ouverte et un filait de bave coulant jusqu'à son cou. Vision dégoûtante et écœurant, digne d'un ogre pensa le jeune homme.

Quelqu'un toqua à la porte et puis rentra. C'était le majordomes avec des couvertures. "Je vous ai apporté de quoi vous réchauffer mon seigneur." Michaelis en installa une sur les genoux de son maître puis se tourna vers la jeune allemande. Il la regarda pendant une minute soupirant de désespoir face à sa conduite. Sébastien sortir un mouchoir de sa poche et essuya le menton du médecin. Il la réinstalla convenablement puis recouvrit son corps avec la couverture restante. Son travail pour l'instant achevé il s'assit sur la même banquet que le jeune comte qu'il servait.

Les minutes se faisaient longues, mais heureusement pour eux Liverpool n'était plus si loin.

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Maîtresse de maisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant