Ch2

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Elizabeth était dans son bain. Son esprit absent du monde réel. Elle rêvait? Non. Pensait? Non plus. Les yeux de la comtesse étaient plongés dans le néant. Ça peut sembler absurde. Mais c'était vrai. Cela faisait une heure que son corps inerte croupissait dans l'eau savonneuse. L'eau était devenu froide. Ses lèvres s'en retrouvaient d'une couleur violette, et ses mains flétris par l'humidité. Si ce n'était pour sa faible respiration on aurait pu la croire morte.

Un profond chagrin abritait son cœur. Mais Elizabeth ne pleurerait pas non. Elle ne pleurerait plus. C'est finis les larmes. C'est pour les enfants gâtés. Elle est une adulte. Puis de toute façon, elle n'est pas vraiment triste. Sa situation est parfaite. Elle a un mari avec une condition élevé. De belles robes, des bijoux resplendissant, des chaussures à la dernière mode. Le manoir est spacieux et bien décoré. Les jardins sont fleuris et Finny y a installé une balançoire à sa demande. On lui laisse faire toute les activités qu'elle veux. Elle ne manque pas d'amis. Et pour couronner le tout, les serviteurs de la maison son excellent à leur travail et toujours gentille avec elle. Elle est très heureuse dans sa vie de tout les jours. Alors elle ne se plaindra pas. Seulement, elle s'inquiète pour celui qu'elle aime...

Dans le manoir calme, d'un coup l'agitation se fit ressentir. Des bruits de pas rapide résonnaient sur le carrelage. Cela éveilla la jeune comtesse de sa torpeur momentanée. Elle s'extirpa de la baignoire, puis enfila, sans attendre, sa robe de chambre. Elizabeth couru en dehors de la salle de bain, l'obligeant à passer par le dressing, pour finalement atterrir dans sa chambre et celle de son mari. En parlant de ce dernier, il se trouvait justement ici. À la vue de son époux elle se sentit frappée par les remords. Sa colère de se matin, celons elle, était à présent inexpliquée.

Le comte ne daigna pas tourner son regard vers sa femme. Son œil bleu cobalt concentré sur les lignes que sa majesté la reine lui avait adressée. Il relisait.

Mon cher enfant.

Bien le bonjour! Comment ce passe votre mariage? Doit ton attendre de futur petit Phantomhive?

Astre soupira pour enlever sa gêne causé par l'humour de la reine.

Par ailleurs, en parlant de progéniture. J'ai un très bonne ami à moi qui n'a pas eu de nouvel de son fils depuis trois mois déjà. Je serais bien allez lui rendre visite moi même, seulement ma santé ce fais de plus en plus fragile. J'espérais que vous pourriez y aller à ma place. Emmener donc la jeune Sullivan avec vous. Je suis sûr que de la compagnie féminine lui feras le plus grand bien.
Voici l'endroit où on l'a vu pour la dernière fois. Faites bonne route.

Sa majesté royale la reine Victoria.

De l'enveloppe le jeune homme en sortit quatre billet. Il les regarda, apparemment il devait partir dans quatre heure pour Liverpool. Il fronça les sourcils, il pensa à ce moment là que la reine avait décidément une gestion du temps bien différente du communs des mortels. Concentré sur son organisation pour la journée, le comte ne remarqua sa femme que lorsqu'elle toussa pour attirer son attention.

Légèrement gênée elle lui adressa un sourire. Puis parla "Astre... Je voulais m'excuser. Je n'aurais pas dû te parler comme je l'ai fait ce matin. Je n'était pas à ma place..."

Son aimé lui offris le même sourire "Ce n'est rien. Je suis également allé trop loin dans certain de mes propos.". Il lui tourna le dos, puis sonna la cloche pour faire venir Sébastien. Elizabeth se risqua à faire un pas en avant pour avoir une étreinte signant l'arrêt de leur querelle. Cependant elle se rappela que son mari les avaient en horreur, alors la jeune femme rétracta lentement ses bras.

Maîtresse de maisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant