Préface

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Je suis née en pleins mois d'hiver alors que les premières neiges recouvraient Jorvik. Mon père ; Erik SunFlower un simple professeur de biologie, ma mère, Mélia GreenApple une druide guérisseuse, enfuie de Valedale... Ils se sont rencontrés à Mistfall alors que ma mère galopais sur un cheval de la horde des profondeurs des bois hurlant pour sauver mon père qui manqua de ce faire piétiner par deux chevaux sauvage alors qu'il prenait des notes pour son mémoire. Le coup de foudre fut immédiat et ils se mirent rapidement ensemble... Mes parents étaient tous les deux les êtres les plus doux et gentils que je connais... Alors personne ne compris d'où sortie cette petite terreur aux cheveux aussi brun que sa maman mais aux yeux aussi vert qui colorait les bois hurlants. Quand je suis née, je fis le bonheur de tout le monde, mon rire résonnait souvent dans les bois, alors que les chevaux de la horde me baladaient. Je terrorisais les enfants de Mistfall et je faisais que des bêtises, me rebellant contre les injustices et me bagarrant assez souvent... Pourtant mon nom évoquait la chaleur, Rin.

Mon père disait souvent que je ressemblais beaucoup à mon défunt grand-père, une grande brute nordique, originaire des terres glacés, qui faisait régner la justice a son sens. L'homme le plus doux mais le plus rebelle jamais connus... Il devient rapidement mon héros, pour le plus grand damne de ma mère... J'ai grandie en étant heureuse, aidant les gens de Mistfall, suivant ma mère et les rangers dans l'exploration des terres des hordes. A Jorvik, nous vénérons la déesse Aïdeen, une déesse protectrice des chevaux... La légende veut que chaque Jorvikien et un lien unique avec les chevaux. Certains plus que d'autre. Ceux-là sont appelle à devenir druide dans le village de Valedale au nord. Leurs liens se manifestent sous la forme d'un élément en particulier nous indiquant qu'elle race s'entend le mieux avec le porteur de la magie. Maman était une porteuse de magie, alors que mon père était dénué de magie. Alors quand j'eu sept ans, la tête pleine de rêves, de vieux sorciers en robe m'apprenant à parler aux chevaux, mon père m'emmena me faire tester. Mais la conclusion anéantie tout espoir... Aucune once de magie ne coulait dans mon sang. J'ai passée beaucoup de temps à pleurer... Alors que ma mère fut soulagée pour une raison inconnue... D'ailleurs je me souviens qu'elle avait refusée d'accompagner mon père et avait disparu dans les profondeurs des bois jusqu'à ce que le druide parte... J'aurais dû être plus attentive... Peut-être que ça lui aurait évité ce jour-là...

Mais je n'abandonnais pas mon rêve d'aider les chevaux et je passais beaucoup de temps avec les rangers de Mistfall, suivant maman une des leurs, papa ayant décidé de vivre au village. Je grandie en apprenant à prendre soins des bêtes sauvages, de la faune, de la flore et des chevaux. Malgré mon manque de magie me plaçant dans le plus petit pourcentage de la population, mon envie d'aider les chevaux, comme maman, était surement plus fort que la magie. Le peu de personne qui avait essayé de s'en prendre à moi à cause de mon manque de magie avait eux aussi finit le nez cassé, même si j'étais plus amochée, je ne me laissais pas faire et défendais deux amis qui était pareil que moi. Les rangers était surpris de voir la petite rebelle que j'étais aussi calme auprès des chevaux, les apaisants, pouvant monter sur le plus réticent... Ils murmurèrent que je devais surement avoir une bénédiction d'Aïdeen. Mais ceux que l'on nommaient les porteurs de don était très rare et avaient les yeux mauves... Ce n'étais pas mon cas... Mais je comprendrais plus tard que la vérité n'étais pas loin. 

Quand mes parents me laissèrent partir étudier à Silverglade, la meilleure école de Jorvik, je me retrouvais déboussolée, pas de chevaux en liberté, pas de bois, quasiment que des druides, ou des riches... Mais je deviens vite la protégée de mon prof d'équitation. Ma capacité à être empathique avec eux l'impressionnait et il avait décidée de me laisser une chance. Je me fis mes amis, mes ennemis, mes premiers amours... J'appris à monter à cheval et ne tardais pas à surpasser tous mes camardes, cavalière et mages depuis leurs jeunes enfances, par mon dialogue plus ouvert qu'eux avec mes montures. Mais toute réussite attire la jalousie et la convoitise et je ne tardais pas à devenir la cible des plus grands... Evidemment aucun de mes amis ne m'aida... Mon premier excès de violence m'avait faillis me couter un renvoie et j'avais passé un accord avec maman... Je ne devais plus me servir de mes poings, mais de mon cerveau. Alors je tenais ma promesse et finis souvent à l'infirmerie... Alors qu'un jour j'enchainais un parcours avec une de mes montures préférée, Talas, un grand hongre noir, je sentie un courant d'air et mon étrivière lâcha comme par « magie ». On finit tous les deux sur un obstacle, Talas m'écrasant de tout son poids me fesant suffoquer alors qu'il n'arrivait pas à se relever... Je me souviens juste de fermer les yeux alors qu'une voix cristalline me murmura des paroles floues.

Le murmure d'AïdeenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant