Chapitre Bonus (10) : Amour, Amour, es-tu là ?

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Les événements se déroulent après le dernier arc, toujours dans la Première Partie, risque de spoil (mais j'ai fait attention promis).

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Je m'étirai, réveillé auparavant par les rayons du soleil. Puis je laissai tomber mes bras sur mon ventre gonflé, j'étais las et déjà fatigué de la journée qui s'annonçait. Deux bras me tirèrent dans une étreinte douce et confortable.

« Bonjour mon cœur, me susurra mon époux à mon oreille, bien dormi ? Ou le petit t'a encore empêché de te reposer correctement ?

- Hmm, fis-je en me laissant fondre contre ce torse si magnifiquement bien sculpté, ça va, j'ai réussi à dormir toute une nuit pour une fois.

- Tant mieux alors », murmura Orias avec soulagement en déposant un doux baiser à côté de mon oreille.

Je m'abandonnai à ses caresses, lui permettant de me dorloter comme tous les matins. Il me câlina tout en me baisant* doucement le cou, et en frottant amoureusement le renflement qu'était devenu mon ventre.

Nous restâmes ainsi, lovés l'un contre l'autre, à se donner des caresses et baisers chastes, pendant quelques minutes.

C'étaient clairement les meilleures minutes de ma vie.

« Tu veux manger quelque chose Soliès ?, me demanda mon compagnon avec tendresse.

- Hmm, j'ai faim, avouai-je sincèrement.

- Dans ce cas, je m'en vais préparer le petit-déjeuner, repose-toi en attendant », me chuchota délicatement Orias avant de me lâcher et de se lever, quittant la pièce, me laissant seul dans le lit.

Je soufflai, résigné malgré moi. Je soupirai avant de finalement m'extirper du lit chaud et moelleux.

Auteur ?

« ZZZZZZZZZ »

Ah oui d'accord, très occupée à ce que je vois.

Je réajustais ma chemise de nuit, bien plus pratique avec la taille de mon ventre que mon pyjama habituel.

Je sortis de la chambre et me dirigeai d'un pas lourd et lent dans la pièce adjacente qui, en réalité, comportait la future chambre du bébé. En attendant, l'Auteur la squattait pour y dormir depuis qu'elle était devenue visible. J'ouvris la porte et rentrai.

Les quelques rayons qui passaient à travers les rideaux montraient la scène qui se déroulait sous mes yeux. L'Auteur, sous la forme d'un nuage blanc était posée sur un coussin rouge avec des « Z » sur son interface. Sur le sommet de sa tête (ou ce qu'on pouvait en supposer) se trouvait un mini-nuage, en quelque sorte légèrement pixellisé, avec des petits « Z » sur son visage à lui aussi.

Je me grattai l'arrière de la tête, j'hésitai à la réveiller maintenant

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Je me grattai l'arrière de la tête, j'hésitai à la réveiller maintenant.

Beaucoup d'événements s'étaient déroulés entre-temps, néanmoins notre relation, entre l'Auteur et moi, n'avait pas changé. Seulement... dorénavant, beaucoup plus de gens colonisaient ma maison, ce qui ne m'arrangeait pas vraiment. N'avaient-ils pas leurs propres demeures ???

Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant