Gwendoline a 20 ans lorsqu'elle le voit entrer une seconde fois dans sa vie après 6 ans d'absence : le grand Fabio Quartararo.
Ensemble ils vont démêler leur passé, essayer de comprendre la douleur, les regrets, les remords et la colère qui les ron...
On était au milieu de l'aéroport ; j'avais froid et Fabio m'avait prêté sa veste. J'étais triste. Je savais qu'il allait repartir, il m'avait dit qu'il reviendrait me voir entre ses test à Sepang et les tests d'Indonésie... mais c'est long quand même.
On allai manger au café de l'aéroport en attendant que les enregistrements commencent. Je pris un chocolat chaud et lui un grand café allongé. Il m'a acheté un cookie pour me redonner le sourire.
Des fans on voulut prendre des photos avec Fabio, il a accepté volontier et ça m'a rendue fière mais en même temps, je me suis dit que je devrais aussi vivre avec ça, le fait qu'il est connu...
Ces 6 jours avant qu'il ne reparte, c'était vraiment 6 jours de folie, on a fait que bouger tous les jours, on a fait de la moto, on a visiter des trucs en Espagne et à côté de la maison, on a vu sa famille et il est même allé voir mon père, pour lui dire lui-même qu'il sortait avec moi.
On ne l'a pas encore dit à Sophie parce qu'en ce moment c'est compliqué avec Timothée et qu'elle est retournée dormir chez papa. Donc je préfère ne pas lui parler de tout.
Fabio prend ma main dans la sienne.
- C'est vraiment l'heure ?
- Je suis désolé, mais va falloir que j'aille embarquer. Viñales m'attend.
- d'accord...
- Tu vas pas m'embrasser ou me faire un câlin ? Tu vas juste me dire d'accord et me regarder partir ?
- Oui.
- Pourquoi ? Parce qu'il y a des gens ?
- Non, parce que je sais que si je le fais je vais pleurer ; c'est trop dur de me dire que je dois te regarder partir...
- On en a déjà parlé... Je vais bouger, souvent, je vais pas être là, et c'est comme ça...
- Oui je sais, je suis désolée.
Je le pris dans mes bras et il m'embrassa. Je vis des gens nous prendre en photo, ce n'était pas très discret et un peu gênant mais bon, je m'en fiche un peu.
Il prend sa valise et il part vers la zone d'embarquement. Il me fait un petit signe de la main avant de disparaître derrière le portique gris. Je lui souris et j'attends là, au milieu de l'aéroport comme une idiote. J'attends de m'assurer qu'il a bien passé la sécurité et que il y a toujours Viñales avec lui et qu'il est pas tout seul. C'est idiot sachant qu'ils sont dans le même avion et qu'ils ont des places à côté... et que y aura plein d'autres pilotes avec eux. Mais ça change pas que j'ai tout le temps peur pour lui, c'est sûrement ça l'amour : un espèce de sentiment surprotecteur qui dépasse le bon sens.
Je fais demi-tour et je sors de l'aéroport. il fait froid et je me rends compte que j'ai encore la veste de Fabio, je ne lui ai pas rendu avant qu'il parte. Je m'en veux et j'espère qu'elle ne lui manquera pas trop.
Je veux rentrer tout de suite chez moi alors je prends ma voiture sur le parking et rentre rapidement à l'appartement. En arrivant je reçois une photo. C'est Viñales qui me l'a envoyée. je souris en la voyant.
De : Viñales 🏍 A : Moi
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