Amitié enterrée ~ Fabio Quartararo

39 ~ Petite pause vacancière

Le Grand Prix du Qatar et de Doha étaient terminés, Fabio était arrivé respectivement 5e et 1er. Il était heureux et moi aussi. Ça faisait du bien d'être à ses côtés. Avec lui je me sentais plus forte. Et moins seule aussi.

Ces deux dernières semaines ici au Qatar avaient été totalement folles. Les garçons étaient adorable, tout le monde rigolait bien et je continuais de travailler. J'étais plus bronzée que je ne l'avais jamais été et j'avais l'impression d'être en vacances depuis deux semaines...

Mais maintenant, on était vraiment en vacances. Tous les deux. Le prochain GP, celui du Portugal, commençait dans deux semaines et Fabio voulait qu'on profite tous les deux pendant ce temps là.

Pendant que je raconte ma vie, je suis en train de conduire. Fabio dort depuis environ une heure. On va vers la villa qu'il a réservé pour cette pause bien méritée. Avec nous il y a Tom et sa copine Mathilde qui vont rester deux jours. Et on va aller voir la famille de Fabio avant le Gp du Portugal, ce sera les vacances chez eux et Fabio en profitera pour voir son neveu et sa nièce qu'il aime tant.

J'avais faim alors je m'arrêtais à la prochaine station service. Je me garais et sortis le plus doucement possible. Mais je sentis une grande main m'attraper par la taille et me tirer sur mon siège.

- Tu vas où comme ça ?

Je ris :

- Nous chercher à manger. Tu me laisses y aller ?

Il sourit, me tira vers lui et m'embrassa :

- Oui maintenant tu peux y aller.

Je souris et sortis de la voiture. Je descendis et marchais jusqu'au magasin. J'achetais des chips et des sandwichs ainsi que des paquets de gâteaux. Je retournais à la voiture après avoir payé.

- Tu as payé avec ma carte ?

- Non avec la mienne.

Il leva les yeux au ciel comme à chaque fois que je payais quelque chose pour lui.

- Tu as pris quoi ?

- Des chips et des sandwichs au poulet.

- Tu es la meilleure.

- Je sais.

On sortit se poser sur une petite table de pique nique et on déjeuna tranquillement.

- Ahhhh, les vacances...

- Ça fait du bien. Tu es pas trop fatigué ?

- Non, ça va jsuis avec toi.

Je souris.

- Je suis fière de toi tu sais.

Il sourit à son tour en murmurant :

- Je sais, mais j'aime te l'entendre dire. Ça fait du bien.

- Tu es le meilleur.

- Ça c'est logique.

Je ris :

- Tu veux bien conduire pour la dernière heure ?

- Bien sûr. Repose toi, tu es fatiguée par ces deux semaines de grand n'importe quoi.

- Je l'aime bien ce grand n'importe quoi.

- Je remercierais ta sœur alors parce que sans elle, jamais tu n'aurais mis les pieds ici. Tu penses que tu vas rester encore un peu chez les motards ?

- T'aimerais bien hein ?

Il prit ma main dans la sienne.

- Tu crois ? Je t'ai pas supplié de rester pour rien.