And one shall..

Chapitre 1

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 1

La sueur qui tombait lentement sur le dos de Cornelius Fudge n'avait aucune raison d'être. Cette nervosité incessante qui lui crispait le dos et l'empêchait de respirer correctement était tout à fait ridicule même grotesque. Il n'y avait rien à craindre puisqu'il était évident que Potter accepterait cette offre. Qui n'accepterait pas cette offre ? Il passa rapidement une langue nerveuse sur sa lèvre inférieure. Après tout, il s'agissait d'une erreur. D'une simple et malencontreuse erreur. Bine évidemment, cette regrettable erreur avec coûté 2 ans de sa vie au jeune Potter, mais il comprendrait. Bien sur qu'il comprendrait. Car, cette erreur était logique. Quel premier ministre aurait accepté qu'un enfant, peut importe à quel point cet enfant était célèbre, chantait à qui voulait bien l'entendre que « Vous savez qui » était de retour et prêt à la guerre. Personne ne l'aurait accepté. En fait, cette situation était autant de sa faute que de celle de Potter ! Il avait prévenu cet enfant d'arrêter d'hurler à tous ceux qui se trouvaient à proximité ce qu'il considérait, alors, comme un vulgaire mensonge. Par mesure de sécurité il avait dût employer les grands moyens. Bien évidemment, il était rare qu'un enfant se retrouve à Azkaban... Mais... Il déglutit bruyamment en voyant la porte s'ouvrir et s'efforça d'afficher un grand sourire heureux. Le sourire perdit un peu de son ampleur lorsqu'il vit l'homme qui se trouvait devant lui.

-Merlin que vous avez grandit... Murmura-t-il doucement en écarquillant les yeux.

Ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire ! Mais, qui pouvait le blâmer... Potter à 14 ans et celui de 17 ans était une toute autre histoire. Et la puissance magique qui se dégageait de celui-ci lui lança des frissons d'horreurs dans le dos. Le garde se saisit alors violement du bras de Potter et le força à s'asseoir.

-Voyons, ne le traitez pas comme un criminel ! S'indigna-t-il en s'efforçant de transformer sa grimace en un sourire bienveillant et chaleureux.

À sa grande surprise, un sourire méprisant se forma sur la bouche ferme du survivant.

-Oh ? S'exclama-t-il calmement. Je ne suis pas un criminel ?

-Bien évidemment que non Harry ! Répliqua Fudge. C'est de cela que je voulais te parler.

-Si je ne suis pas un criminel...

Il tendit alors ses mains menottées vers le premier ministre.

-Dites à ce monsieur de m'enlever ses machins.

-Bien évidemment ! Vous l'avez entendu non ! Vociféra-t-il au garde qui s'empressa de s'exécuter.

Le sourire du jeune homme s'agrandit alors qu'il croisait les mains sur la table qui le séparait de Fudge. Le vieil homme se força à ne pas déglutir bruyamment en croisant le regard vert émeraude. Même s'il souriait... ce regard était glacé jusqu'à la moelle.

-Vous ne portez plus de lunettes Monsieur Potter ! S'exclama-t-il joyeusement. Cela vous va mieux.

-Ce n'est pas que je ne porte pas de lunettes, premier ministre...

Le brun posa alors son menton sur ses mains.

-C'est plutôt que l'un des prisonnier me les a cassé et que j'ai du m'habituer à vivre sans. Déclara-t-il suavement, son sourire ne disparaissant pas de son visage.

-Oh... je vois...

Fudge prit alors une profonde inspiration et s'efforça de croiser, de nouveau, le regard de Potter. Dangereux. Ce jeune homme était dangereux. Mais cela importait peut. En fait, cela arrangeait pas mal de chose. Après tout, si cet enfant devait défier le Seigneur des ténèbres... il ne pouvait pas être faible.