Chapitre 10

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Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 10

Harry se détesta immédiatement après avoir dit ces paroles... Le vainqueur... n'était pas lui. Malfoy avait gagné... alors qu'il mesurait 10 centimètres de moins que lui... alors qu'il était si faible... d'apparence si inoffensive. Il laissa échapper un petit rire amer. Malfoy... inoffensif... Il avait comme l'impression qu'il venait de faire un blasphème. Il n'avait qu'à se rappeler avec quelle facilité déconcertante le blond lui faisait perdre le contrôle lorsqu'il avait 11 ans, pour ravaler ses paroles. Une seule parole... il ne suffisait que d'une seule parole pour que Malfoy l'ait dans la paume de sa main et qu'il s'amuse à le faire tourner en bourrique. Un autre éclat de rire traversa ses lèvres. Qu'est-ce qu'il l'avait fait croire que cette fois-ci se serait différent ? Cette fois-ci... Malfoy l'avait attaqué avec des armes qu'il n'avait pas vu venir... Des armes qu'aucune préparation n'aurait pu prévoir... Son rire s'arrêta brusquement en se souvenant de la sensation de Malfoy lui caressant langoureusement le torse alors que sa langue semblait vouloir le toucher partout. Merde ! Il arriva alors dans la classe de métamorphose et s'assit à côté de Ron qui lui lança un regard étrange.

-Ça va ? Demanda le roux.

-Je suis en pleine forme. Siffla-t-il froidement.

Il n'avait pas l'envie de ménager les sentiments de qui que ce soit pour le moment. Il n'avait pas envie de faire semblant que tout allait bien alors qu'il voulait étrangler quelqu'un. Bordel. McGonagall commença son cours qu'il ignora avec superbe. Après une séance d'entraînement avec le Docteur J, il pouvait faire ses sorts les yeux fermés et les poings attachés dans le dos. Le vieil homme s'en était assuré. Soudain, sans prévenir, un faucon surgit dans la classe et se dirigea droit sur lui. Il haussa un sourcil perplexe en le voyant lâcher une lettre et un porte-clés sur son pupitre et partir aussi rapidement qu'il était arrivé. Son regard devint aussi dur que la glace en voyant le sceau du ministère de la magie. Qu'est-ce que ce type pouvait bien lui vouloir ? Pourquoi lui écrivait-il ? Il jeta alors un regard à McGonagall qui lui envoya un hochement de tête. Sans un mot, il ouvrit la lettre.

Cher Monsieur Potter,

Veuillez ne pas oublier notre marché. Certes, vous avez réussis à avoir ce que vous désiriez, mais il y a un prix à cela. Et ce prix n'est pas d'attendre que le Seigneur des Ténèbres vous attaque, docilement, à Poudlard. En marchandant avec le ministère, vous avez formé un contrat. Et ce contrat veut que vous combattiez, pas seulement Vous-savez-qui, mais aussi les mangemorts. Nous avons appris, de source sure, que ceux-ci prévoit attaquer le chemin de traverse. Nous ignorons à quelle journée et nous ignorons à quelle heure. Votre ordre de mission est donc d'attendre au chaudron baveur pour cette attaque et d'arrêter le plus de mangemorts possible. Le porte-clés, si joint, est un portoloin qui vous emmènera au chaudron baveur dans moins d'une minute.

Aretha Scotland, secrétaire du Ministre de la Magie.

Le regard d'Harry tomba alors sur Heero et il lui saisit fermement le bras. Il lança alors la lettre à Ron avant de se sentir aspirer par le portoloin. Lorsqu'il arriva au Chaudron baveur, son regard tomba immédiatement sur une jeune femme à la peau noire qui le fixait calmement.

-Bonjour Monsieur Potter. Dit-elle froidement. Je suis la secrétaire de Monsieur Fudge qui ne pouvait venir ici aujourd'hui...

-Vous m'en direz tant... Siffla-t-il sarcastiquement. Je n'ai jamais signé pour devenir votre larbin !

La jeune femme le fixa toujours aussi impassible avant de pointer du doigt une table. Le brun si dirigea calmement alors qu'à l'intérieur il bouillonnait de rage. Lorsque les trois furent installés, la jeune femme croisa tranquillement les mains.

And one shall..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant