" arretes de pleurer"
ce qui semblait au départ un murmure ou le fruit de mon immagination était bien réel en fin de compte. comment arrivait il à faire celà? je ne l'avais pas entendu rentrer, il devait encore etre à son travail ou bien quelque part ailleurs. le flot de larmes qui innondait mes joues perdit d'un coup de son importance.
- pourquoi tu fais ça? je ne t'ai rien demandé. et puis comment fais tu pour me parler dans ma tete. arretes!
je me remis à pleurer. sans toutefois en connaitre la raison cette fois. ou plutot en voulant l'ignorer. la situation n'avait rien à voir avec ce que j'avais connu précédement. je n'avais pas prévu de passer ma première année d'université ainsi. et puis je me rendais bien compte que tout ce qui arrivait semblait etre de ma faute. l'avais je cherché? j'aurais aimé le savoir.
ma tete me faisait de plus en plus mal. je cherchais les médicaments que maman avait pris en pharmacie et en avala deux cachets au lieu d'un sans faire exprès.
- quelle conne!
je me refugiais dans la douche pour essayer d'en recracher mais rien n'y fit. je m'assis à meme le sol dos à la porte avec mon téléphone. je n'avais pas cessé de pleurer. on dirait que je n'étais bonne qu'à ça. je cherchais sur internet une quelconque solution, lorsque j'entendis toquer à la porte. je sursautais et essayais tant bien que mal d'adopter une attitude normal et une voix elle aussi normale
- oui, un instant j'ai presque fini
- tu vas bien? pourquoi tu pleures?
- je ne pleures pas, je j'ai mal à la gorge c'est tout
- si tu le dis. je vais en pharmacie te prendre un truc alors
- non!
- non ?
- oui ,
-non ou oui ?
- je veux dire pas la peine. je vais bien. j'ai juste avalé deux comprimés au lieu d'un seul. j'ai eu peur de mourir
- c'est tout ? tu es sure ?
- oui, ne t'inquiète pas. ça va aller ne t'inquiètes pas
- d'accord. appeles moi si besoin
- okay
je restais encore dans la salle de bain une quinzaine de minutes avant de me décider à prendre un bain. j'en avais bien besoin. je n'avais bien sur pas pris de serviettes vu que je ne comptais pas prendre de douche. je pris mon téléphone et envoyais un message à Lysandre pour savoir où il était. comme il ne répondait pas je supposais qu'il avait du sortir de nouveau ou alors était il occupé à faire autre chose. j'enfilait le short avec lequel j'étais entrée et me couvrit les seins avec le t shirt sans toutefois le porter. j'ouvris la porte et jettais un coup d'oeil. il n'y avait personne. la voie était libre je pouvais y aller. je m'avançais sans claquettes sur le sol qui menacait chaque seconde de me faire tomber. je ne pouvais malheureusement pas aller plus vite avec ma jambe qui n'était pas encore guerrie.
je continuais d'avancer lorsque je ressentis une sensation étrange dans mon dos. celui ci était nu soit dit en passant. des frissons me parcouraient l'échine. je me retournais à demi assez lentement pour ne pas brusquer ma jambe et ce que je vis me laissa bouche bée. il était juste devant moi, avec une serviette nouée autour de la taille. entre son torse musclé et ses longues jambes nues , mes yeux ne savais pas quoi faire. le pire c'est que je me mis à fixer la ligne qui disparaissait sous la serviette et mon cerveau de détraquée me fit le plus grand bug de l'année. je restais comme figée, le regard fixé sur son entrejambe. étais ce la curiosité ou bien le désir lui meme? je ne saurais le dire. je me forçais pourtant à remonter les yeux vers les siens et ce que j'y vit m'émerveilla encore plus. il avait les pupilles tellement dillatés que ses yeux gris en étaient presques translucides. il ne bougeais pas, ne disait rien mais en avait il besoin?
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la route du lac
Fantasyaussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours été passionnée d'histoires qui font peur . vous savez les comptes pour faire peur aux enfants, ces histoires ont véhiculé mon enfances, l'ont nourri . j'ai grandi en croyant dur comme faire qu'elles...