je m'étais remise à courir chaque matin, et chaque soir avec Lysandre on allait s'entrainer. j'avais recupéré de mon endurance et ma vitesse. recuperer mes pouvoirs et ma mémoire avait débloqué un tas de choses dans ma vie. mais surtout m'avait fait découvrir un appetit sexuel dont je n'avais pas conscience. deux jours plus tot j'étais allée au restaurant avec Jenny et elle avait souri avant de me dire que la vie de couple me réussissait au teint. j'avais rougi et elle s'était un peu moquée de moi.
nous avions décidé de reconstruire notre relation. de la stabiliser car nous n'avions jamais vraiment eu des moments heureux rien que toutes les deux et je voulais y remedier. elle semblait etre du meme avis et avait pris l'initiative de m'appeler pour sa pause dejeuner. nous avions parlé de sa vie et de la mienne, mais dès qu'il était question de Yoan la tension montait. alors pour ne rien gacher j'avais décidé de taire le sujet. mes parents en avaient fait de meme, et je ne les comprenais pas. ils ne me croyaient pas. mon père avait affirmé qu'à l'époque ils avaient identifié un corps comme étant celui de mon frère, je devais arreter d'esperer, et de leur faire de la peine en remuant le couteau dans la plaie.
je n'étais pas folle. je n'avais plus révé de lui, mais au fond de moi je savais qu'il était là. mon frère était quelque part et je le retrouverais. je continuais à y penser en frappant dans le sac de boxe. aujourd'hui Lysandre n'était pas là. il avait quitté la ville la veille pour regler certaines affaires à lui. lorsque je lui avait demandé de quoi il s'agissait il m'avait fait un baiser sur la tete et était parti. je n'avais pas alors insisté.
depuis que nous avions parlé ouvertement, je me sentais beaucoup mieux. je ne me posais plus trop de questions sur notre relation. je lui faisais confiance et je crois que lui aussi. j'avais hate d'en finir avec toutes ces histoires pour que nous puissions tous tourner la page et etre heureux. mais avant tout je voulais retrouver mon frère, et rien ne m'empecherait de le faire. j'avais repris contact avec sa copine de l'époque, une sodrcière rousse qui m'avait autrefois aidé lorsque les loups m'avaient attaqués. elle ne répondait pas aux messages mais je gardais espoir. j'irai la voir en personne si elle ne me repondait pas d'ici la fin de la semaine.
ma petite vie continuait comme si de rien n'était, je me sentais baucoup plus sereine, j'etais un peu plus en paix avec moi meme, je savais enfin qui j'étais mais mes migraines refaisaient surface, ce qui m'inquietait un peu. mais je n'en avais parlé à personne. je ne voulais pas inquieter qui que ce soit. je préférais garder tout ça pour moi. pour le moment.
cet après midi je n'avais pas de cours, ainsi je décidais de me rendre en maison de repos, pour voir ma grand mère. lorsque j'arrivais je lus dans son regard qu'elle ne me reconnaissais pas, ce qui me fit un peu mal au coeur, mais c'était ainsi, et je l'avais déjà compris. je ne le lui rappelais pas, je ne lui disais jamais que j'étais sa petite fille, je me contentais de lui dire qu j'étais une petite luciole un epu tetue qui voulait la voir. elle souriait à chaque fois. je lui apportais ses patisseries préférés et la regardais les distribuer à ses amis, toute sourire. ce sourire me suffisait. je me sentais heureuse de la savoir heureuse.
plus tard je saluais tout le monde et m'en allais.toutefois devant a porte ma grand mère m'appelais. je me retournais et la vie juste derrière moi. elle me prit le bras de manière si violente que je compris que ce n'était pas elle.
- il mourra, vous mourrez tous!
- laisse ma grand mère tranquille, laisse la tranquille!
elle eut un regard étonné puis ma grand mère se tint la tete
- qu'est ce qui s'est passé?
- rien, je dois y aller, prends bien soin de toi, Nanna
- toi aussi, ma petite luciole
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la route du lac
Fantasyaussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours été passionnée d'histoires qui font peur . vous savez les comptes pour faire peur aux enfants, ces histoires ont véhiculé mon enfances, l'ont nourri . j'ai grandi en croyant dur comme faire qu'elles...