Après avoir sauté dans ses bras, plus rien ne compta. il était là et c'est comme si j'étais complète. je n'avais meme pas eu conscience qu'il me manquait une part de moi
- dis moi que tu ne me quitteras plus, promets le moi
- je te le promets, tu m'as manqué
j'étais encore dans ses bras, les jambes autour de sa taille et il me tenait fermement, la tete dans mon cou, respirant mon odeur tout en caressant mon dos, me chuchotant comment il était heureux de m'avoir retrouvé et comment il ferait tout pour me rendre heureuse. je l'étais déjà en ce moment meme. s'en rendait il seulement compte?
- je pense que tu devrais te couvrir, tu es je dirais, pas très habillé?
- tu t'y habitueras
- dépose moi, s'il te plait
- non. je suis resté trop longtemps loin de toi. je ne te lache plus. plus jamais, tesoro mio
il rentra avec moi dans la voiture , mais du me lacher pour y rentrer, je montais en premier et il rentra à ma suite, rendant l'air plus rare par la meme occasion, plus électrique aussi. je pris un t-shirt dans un des sacs que j'avais et le lui passais
- enfiles ça au moins..
- Jin est allé me prendre des vetements. en attendant
- en attendant tu vas rester sous ce drap et ne pas faire de scènes.
- tu rougis
- comment tu peux le savoir? on est dans le noir
- peu etre parceque je suis un loup. et peu etre parceque je peux entendre ton coeur battre plus vite
je souriais comme une idiote et il me rapprocha encore plus de lui pour m'embrasser,n'ayant visiblement pas l'intention de se détacher de moi. je ressentis la présence de Jin et sortis de la voiture. je le pris d'abord dans mes bras sous le regard possessif et peu content d'un certain loup qui se cachait avec un plaid
- je restais plus longtemps dans l'étreinte de Jin, pour le rendre jaloux. celui ci se raidit et j'entendis le grognement d'Haran derrière nous
- qu'est ce qu'il t'a dit ? est ce qu'il t'a menacé?
- je crois juste que je vais y aller
il se mit à rire avant de tourner les talons et de se fondre dans le noir de la nuit, nous laissant tous les deux seuls. haran mit ses vetements , un jogging et rentra dans la voiture, m'entrainant à sa suite. l'espace était plus que restreint, mais il sembait ne pas s'en formaliser. j'étais un peu genée de la manière dont on s'était quittés. j'en avais besoin, mais ça n'enlevait rien au faitq ue c'était egoiste de ma part.
- à quoi tu pense? j'entend les rouages de ton cerveau jusque dans le mien
- à rien.. c'est juste, je ne sais pas trop quoi dire. et je suis peu etre un peu génée..
- pourquoi ça? tu ne veux pas tu n'étais pas encore prete?
- non, je veux dire, si! ne t'inquiète pas. c'est juste que on est là, rien que tous les deux et il y a à peine trente minutes j'étais encore seule, à voyager . et là tu es dans cette voiture avec moi, et ça a l'air normal, c'est si naturel, je ne sais pas comment me comporter, ni quoi dire
- tu n'en as pas besoin. je ne te force à rien. je veux juste profiter du moment, avec toi. ne te mets pas de pression, moi je ne m'en mets pas
- comment tu fais ça? pour sembler toujours aussi sur de toi. on dirait que rien n'échappe à ton control. tu es si, calme
- ne te méprends pas, je me pose des questions, comme toi. mais je ne les laisse pas juste prendre le dessus, et puis je préfère me laisser submerger par cette joie de t'avoir dans mes bras. pour le moment c'est suffisant
- merci
- pourquoi ?
- eh bien, parceque tu es là et surtout parceque tu es toi.
- j'ai perdu ma seule famille, je n'avais plus rien, meme mon corps ne m'appartenait plus, alors, tout retrouver et etre en plus avec la moitié que la vie m'a donné c'est le plus beau des cadeaux. je ne peux que l'accepter avec joie. ne t'excuse plus et ne me remercie plus. tu fais partie de ma nouvelle vie que cette vie a décidé de m'offrir.
- c'est plus fort que moi. je suis désolée de ce que tu as vécu. je ne peux pas imaginer comment tu as du te sentir, ni meme la douleur.
- ça ne s'en va jamais vraiment , j'essaye juste de vivre avec. j'ai des peurs, crois moi, c'est juste que je ne veux pas vivre à travers elles. du coup je prends ce que la vie m'offre, et laisse partir ce qui devrait partir. on s'est recroisés et c'est tout ce qui compte.
il parlait en se rapprochant encore plus de moi, me serrant plus fort sur son torse. je respirais cette odeur qui m'avait tant manqué, m'impregnant de sa présence. elle m'apaisait tellement, je me sentais comblée. je fermais alors les yeux, heureuse, tandis qu'il continuait de dessiner des petits cercles dans mon dos. sa respiration devint plus régulière et je rouvris les yeux, fixants les traits de son visage. il semblait si apaisé, que ça mon coeur s'emballa.
les questions n'avaient presque plus d'importance. je savais désormais ce que je voulais. je le voulais lui. je le choisissais et j'en étais désormais plus que sure. les derniers mois m'avaient permi de me poser des questions d'y trouver des réponses, mais la plus grande évidence se trouvait à présent devant moi, dans cette voiture amenagé pour une personne, mais qui avec un peu d'éffort suffaisait pour tous les deux.
je le choisissais lui, parcequ'il m'avait choisi moi. il avait tout misé sur moi et avait eu raison. je n'allais pas reussir à résoudre tous mes problèmes mais j'étais prete à avancer avec lui. il le méritait amplement. apres tout ce que nous avions traversé, en solo ou alors ensemble, je voulais etre à mon tour son pilier à lui. il le méritais amplement, et j'étais prete à la vie qu'il m'offrait. je m' y adapterais si c'était dur, mais quelque chose me disait que j'allais sur la bonne voie. la route du bonheur
- endors toi, amore. demain est un autre jour
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la route du lac
Fantastikaussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours été passionnée d'histoires qui font peur . vous savez les comptes pour faire peur aux enfants, ces histoires ont véhiculé mon enfances, l'ont nourri . j'ai grandi en croyant dur comme faire qu'elles...