END :: ALONE IN THE OCEAN

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ISABELLE ANNA BOOKER ROUTLEDGE, était, encore et toujours vivante.

Mais pour combien de temps ? Parce qu'actuellement, ses poumons étaient remplis d'eau et son cœur battait encore, mais trop vite. En dix neuf ans d'existence elle n'a jamais autant frôlé la mort en si peu de temps. Il fallait qu'elle revienne sur son île natale pour qu'elle vive l'enfer, ne serait-ce pas exact ? On peut toujours ajouter, qu'en plus, elle a découvert l'amour. Ce que c'était d'être aimé au même niveau qu'elle puisse aimer. JJ l'avait sûrement sauvé autant de fois qu'elle l'a sauvé.

Personne n'avait osé la sauver jusqu'ici. Parce que tout le monde pensait que cette Isabelle Routledge devait finir sa vie comme son père : dans la violence et l'obscurité. L'enfer lui même.

Mais ce n'est pas parce qu'elle était la fille de celui qui est mort lors d'une chasse aux trésors, qu'elle devait l'être aussi. Mais Ward Cameron connaissait peut-être beaucoup de choses sur elle, alors qu'il avait oublié son existence, il y a de ça seize ans. Parce qu'avant de collaborer lorsqu'ils cherchaient l'or du Royal Merchant, lui et Big John étaient de bon vieux amis, qui se sont ensuite séparer, et créé des différents entre eux. Oui, Ward Cameron se souvient bien de la petite Isabella Anna —dont il adorait appeler comme cela— qui s'endormait dans les bras de son père lorsqu'il racontait une énième fois son aventure dans les îles des Caraïbes. Il se souvient soudainement de beaucoup de souvenirs, qui étaient si loin. Et peut-être même que si Isabelle réfléchissait un peu, elle se souviendrait du bon vieil ami de son père que pouvait être Ward Cameron.

Mais pour l'instant, son corps était encore en train de lutter contre la mort. Ce qui était surprenant c'est qu'elle avait essayé de se débattre contre la mer, sachant pertinemment qu'elle perdrait. L'eau lui paraissait de plus en plus froide, et elle ne sentait plus ni ses jambes, ni ses bras. Son visage était le dernier à être à la surface, jusqu'à ce qu'elle se noie.

Il survivait encore au coup des vagues qui l'emportait, aux galets auxquels il se cognait.

Attendez, des galets ?

— On a trouvé un corps !

Des officiers de police la tirèrent sur le sable de la plage, commencèrent à l'examiner.

— Je n'ai aucun pouls ! Les ambulances sont là ?

— Oui, dit un officier qui se retourna vers d'autres, ramenez un brancard !

Le corps d'Isabelle, qui devenait de plus en plus bleu à cause du froid de la mer, fut posé sur un brancard et emmené dans une ambulance.

L'ambulancier pompa le masque à oxygène, lui fit un massage cardiaque mais le bip sonore de la machine ne faisait que d'aller de plus en plus vite. Ils la perdaient. Et plus le temps passait, plus son corps lâchait. Il fallait qu'elle survive, parce qu'après tout, elle a connu pire, pas vrai ?

ALONE IN THE OCEAN⎥JJOù les histoires vivent. Découvrez maintenant