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LE LENDEMAIN, les Pogues se rendirent à la boutique d'Heyward afin d'aider le père de Pope. Ils parlaient de la nuit dernière, cette fois-ci en rigolant. Même si les filles n'étaient pas très contente du comportement des garçons.
— Pope ! cria son père, Il y a quelqu'un pour toi.
L'agent Shoupe se montra. Pope avait la trouille.
— J'ai un mandat d'arrêt pour destruction de bien d'autrui.
Le père s'excusa, il n'en croyait pas ses oreilles.
— Poses tes mains sur le comptoir.
Tout le monde commença à flipper, même Isabelle. Les Pogues essayaient d'innocenter Pope mais l'agent Shoupe ne les écoutaient pas. Heyward voulait d'ailleurs qu'il lui explique pourquoi il l'arrêtait, il ne comprenait vraiment pas. Il le fit sortir de la boutique, les Pogues le suivirent, essayant en vain de parler à l'agent Shoupe.
— C'était pas lui ! C'était moi ! cria JJ
Ils se retournèrent tous vers lui. JJ continua, Isabelle n'en croyait pas ses oreilles.
— JJ, qu'est-ce que tu fous ? dit Pope
— Je dis la vérité, pour une fois dans ma vie je veux être honnête, c'est moi qui ai fait le coup monsieur.
Alors que la veille elle le disputait parce qu'il se comportait comme un vrai idiot, maintenant, elle aimerait l'engueuler parce qu'il se sacrifiait pour sauver son meilleur ami.
— C'est vrai ce qu'il dit ? demanda Shoupe à Pope
Après quelques secondes d'hésitation, Pope affirma. L'agent Shoupe échangea les menottes. JJ regarda Kiara, morte de trouille, puis Isabelle, triste. JJ monta dans la voiture de police.
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Isabelle avait dû choisir entre rester seule ou suivre Kiara. Et elle ne voulait pas laisser cette dernière seule, alors le choix avait été vite fais. De retour chez elle, Kiara essaya plusieurs robes pour la fête du solstice d'été.
— Il est hors de question que tu portes la rose, elle est vraiment pas belle.
— Je sais, et c'est pour ça que je vais la laisser à ma mère.
Les jeunes filles rigolèrent.
— Tiens, tu devrais essayer celle-ci.
— Non, pas question que j'y aille. répondit Isabelle
— Si t'y vas pas, j'y vais pas. Ça énerverait beaucoup plus ma mère si elle apprend qu'une autre Kook ne veut pas venir à la fête.
Elle réussit à la faire sourire et Isabelle accepta. Elle prit le cintre et observa la robe. Elle n'avais jamais vu une robe aussi scintillante. Elle était d'un bleu foncé, comme le fond de la mer. La matière de la soie parvenait à refléter et éclaircir la couleur.
