10 - THE LADY REDFIELD

4.2K 172 10
                                    

✫

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


LES MAINS SUR LE VOLANT, Isabelle ne savait pas où aller : elle ne connaissait pas l'île. En soit, elle pouvait revenir au point de départ et repartir. C'était ce qu'elle voulait. Mais pas ce que son père voulait, lui. Lui qui a toujours été là sans être présent physiquement, celui dont elle n'a jamais entendu un son de voix. Elle ne pourrait même pas reconnaître la voix de son père. Elle ne connaît que son écriture et son visage. Et encore, les seules photos qu'elle a de lui étaient des photos datant d'il y a plus d'une dizaine d'années. Saurait-elle le reconnaître sur une récente photo ? Peut-être que oui, peut-être que non.

Isabelle finit par arrêter sa voiture avant l'entrée d'une plage. Ici, elle pourrait être seule. Elle soupira et enleva ses larmes. Elle respira plus lentement et réussit à reprendre un souffle plus régulier. 

Elle sortit de la voiture et s'avança vers la plage, presque déserte. Il y avait quelques vieux et adolescents qui se promenaient, lors une belle journée d'été.

Elle laissa verser les dernières larmes sur sa joue avant de les sécher, elles aussi. Elle se rapprocha de l'eau, jusqu'à avoir ses pieds trempés.

La haine.

Elle ressentait de la haine envers sa famille, qui a toujours aimé les secrets. Son père et sa mère, premièrement. Ils avaient caché son identité, mais pourquoi ? Elle n'avait jamais eu envie de savoir le pourquoi, alors qu'elle connaissait le comment.

Elle était aussi triste. Triste de la réaction de son frère. Il avait eu peur d'elle, à cause d'un simple pistolet. Il était la dernière personne de sa famille et il ne savait rien, lui aussi. Dans sa tête, il n'a jamais eu de soeur, mais il a toujours eu envie d'en avoir une.

Elle soupira, leva la tête pour ne regarder que le ciel. Le ciel était nuageux aujourd'hui. Les rayons du soleil passait à travers les nuages, se reflétant ainsi sur l'eau. Isabelle se pinça les bras et avança dans l'eau. Elle avait maintenant de l'eau jusqu'à ses genoux. Ça lui fait du bien, l'eau. Tant qu'elle n'est pas dans un petit bateau du même type que les bateaux à voile, ça lui fait du bien. Elle sentait l'eau salée de la mer se coller à sa peau, accompagnée du sable qui se posait le long de sa peau. Elle pouvait sentir les courants marins, si la mer l'emportait, ou si elle la repoussait. Cette fois-ci, la mer la repoussait. Poseidon ne voulait pas d'elle sur son territoire. Ce qui est compréhensible, elle est née sur la terre ferme, pas sur l'eau.


Elle resta une bonne heure ici avant de regarder soudainement derrière elle. Sa voiture était toujours là. Elle arqua des sourcils et se retourna en direction de sa Jeep. Elle ouvrit la portière et rentra dans la voiture. Elle décida de prendre son carnet et de ne pas penser à ce qu'il venait de se passer. Elle se concentra sur tout les indices qu'a put lui envoyer son père. Passant des lettres, aux babioles, au pendentif, le bout de papier ainsi que l'inscription Redfield sur la boussole.

Elle lit en diagonale les lettres de son père, admirant ses R bizarres.

Tu le feras, ma fille. J'en suis sûr.

Tu rencontreras ton frère, tôt ou tard.

On se verra, je te le promets.

Les larmes commençaient à remonter. Isabelle lui avait promis qu'elle rencontrerait son frère, tandis qu'il lui avait promis qu'ils se reverraient. Il lui avait promis tant de choses, mais ne les a jamais tenu. Elle lui en voulait, tellement. Elle laissa son coeur ainsi décider et pleura toutes les larmes de son corps.

Pourquoi avoir un père alors qu'il n'a jamais été là ?

Il n'a jamais été là pour lui faire de gros câlins ou des bisous qui piquent à cause de sa barbe. Il n'est jamais sortit de Outer Banks pour aller la voir, alors qu'il est partit à plusieurs reprises, pour son travail.

Elle essaya de se calmer, séchant ses larmes en caressant ses joues. Puis elle observa une nouvelle fois les possibles indices qu'elle avait trouvé.

Elle retrouva le papier signé Lady R. Dont elle n'a toujours pas d'hypothèse qui tiendrait. Ensuite, elle nota les dates et les noms qu'elle avait retenu de l'arbre généalogique de sa famille. Passant de son arrière-arrière grand père jusqu'à son père. Seulement, elle se souvint qu'il y avait plus de personnes. Certes, il y avait John B sur la photo de son père. Mais elle se souvenait qu'il y avait une autre photographie. Certainement une femme.

Une femme ?

Une femme. La femme ! La Lady R. C'est la Lady Routledge ! Et s'il y avait un lien entre le Lady R et elle ? Mais elle avait besoin d'être sur.

Alors, elle essaya de se souvenir du mieux qu'elle pouvait. Qu'est-ce qu'il y avait exactement d'inscrit au dessus de sa photographie ?

— O... Routledge ? Peut-être... O—Olga ! Non. Ophelia ? Ophelie ? Sûrement pas. O... Olivia ? 

Et là, le déclic.

— Olivia R. Routledge. Chère arrière-arrière grand mère, Olivia putain de Redfield Routledge.

Elle démarra au plus vite et fonça au château. Si elle découvrir ce que son père cachait, elle devait le découvrir avec son frère.

Lorsqu'elle arriva, elle vit John B de dos, en train de brûler de multiples affaires. C'est comme ça qu'on fait le ménage chez les Pogues. Elle sortit de la voiture et s'approcha de lui.

— Mais qu'est-ce que tu fais ?

Il ne se retourna pas, étant dans ses pensées. 

— John B ! J'ai trouvé Redfield. Je sais ce que ça signifie.

Elle se positionna devant lui et claqua des doigts.

— Allô la terre ? John B, tu m'écoutes oui ?

Il ne l'écouta pas. Il avait découvert la même chose qu'elle. Il attrapa le tableau de l'arbre généalogique et l'écarta du feu.

— Olivia R. Routledge. dit il

Elle le regarda, il était complètement dans la lune.

— Oui, bravo Sherlock. Mais j'ai trouvé avant, en fait. Olivia Redfield Routledge, c'est not— ton ! arrière-arrière grand mère.

John B releva la tête et regarda Isabelle. Ils avaient exactement les mêmes yeux.

— C'est là bas qu'il faut aller. À sa tombe.

— Oui, et faut y aller maintenant. dit elle, pressée




— je suis stressée pour mon oral alors j'écris (;

also, on est bientôt au chapitre où elle dévoile qui elle est vraiment hihi

bisous

maya

ALONE IN THE OCEAN⎥JJOù les histoires vivent. Découvrez maintenant